MASON ♦ La plus belle relation est celle d’un fumeur avec sa cigarette. Elle brûle pour lui, il meurt pour elle.

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? L’université de Chicago n’a pas été un choix à proprement parlé, elle m’a été imposée. Mais vu son classement dans le top 50 des meilleures universités américaine, je ne m’en plaindrais pas, je pense être bien tombé.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? On peut dire que mes parents tiennent bien leur rôle dans cette affaire. A côté de cela, mes parts dans l’entreprise familiale me permettent de me payer mes extras et d’avoir une vie largement confortable.
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Que pensez-vous du système de confrérie ? Le principe ne me dérange pas, surtout quand on choisit la bonne confrérie. Ce n’est pas un choix à prendre à la légère. Pour ma part, je n’ai pas eu de choix à faire puisque la volonté d’en faire partie ne se fit pas sentir. Je n’aime pas être classé, catalogué. Très peu pour moi le fait d’être mis dans une case.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Je ne fais partis d’aucunes confréries. J’ai bien mieux à faire que de m’occuper de la vie étudiante, les affaires qu’on me demande de gérer me prennent bien assez de temps comme cela.
- Malgré cela j’ai longtemps été tenté de rejoindre  PHI DELTA THETA à un moment, ces derniers ont essayé de me recruter mais les affaires ont pris le dessus.

La vie de Mason n’est pas des plus différentes de celle des personnes de son entourage. Bien né, le garçon a toujours eu ce qu’il voulait, quand il voulait. Fils unique, fils avant tout, il était choyé par sa famille, surprotégé par sa mère et mis sur les devants de la scène très tôt par son père. Ce dernier voyait grand, haut pour son fiston et le garçon voulait voir loin mais surtout la fierté dans les yeux de son père. Ce fut et est toujours la mission de sa vie, que son père soit honoré à chacun de ses faits et gestes. Pendant longtemps le paternel ne fut pas déçu de son fiston. Prodige, il s’attelait avec ferveur à toutes les indications, réclamations et exigences de ses parents. Enfant on disait de lui qu’il était un fils à papa, le portrait craché de son géniteur et ils n’avaient pas tords et pourtant ce n’était que le début. Eduqué pour être le digne fils de son père, il nourrit en parallèle une idéologie envers lui et dure fut la chute quand ce dernier disparut lors d’un accident d’hélicoptère. Les piliers s’effondrent, le sol se dérobe sous ses pieds, son monde s’écroule et c’est la débandade. Mason change, violement, dangereusement. Sa mère n’a pas le poids pour lui faire face, pour le secouer, le soutenir. Adolescent model, il exprime sa peine dans l’agressivité parfois animale. Les séances chez le psy le calme, en façade mais en réalité le jeune homme est encore fragile. Il lui en faudra peu pour qu’une goutte d’eau fasse déborder le tout. Sans cesse sur le fil, le jeune homme apprend encore à se contrôler et encaisse, intériorise. Un trait de caractère qu’il a encore du mal à contrôler et qui l’oblige à continuer ses séances thérapeutique. A l’époque, il échappe de peu à la case prison. Un beau dessous de table lui permet de retourner à la case départ et de faire taire les médias. Mason se voit contraint de se mettre au vert pendant un certain temps et peu de personnes entendent parler de lui pendant quelques années, s’exilant un peu de tout pour refaire surface trois années plus tard. De retour d’Europe, afin de se rapprocher de sa mère, le jeune homme décide de reprendre la firme familiale et devient, par hérédité, le principal actionnaire de Hale Corporation. Ayant pour but de mener à bien les travaux et projets de son paternel, Mason poursuit ses études à l’Université de Chicago tout en gardant un œil, en parallèle, très présent sur l’entreprise familiale.
Aujourd’hui en troisième année de graduate, c’est avec brio qu’il réussit ses examens de master. Seulement le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. Curieux et avide de savoir, il compte bien en apprendre davantage pour pouvoir, dans quelques années, diriger à lui seul la société que lui a légué son père.