zéphyr - La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Hm .. Bonne question !? Vous savez dans la vie il faut faire des choix. Certains sont bons, d'autres sont mauvais. Je ne suis pas ce qu'on appel un modèle universitaire, certes je bosse dur pour mes études afin d'avoir un avenir, un peu comme la plupart des gens qui choisissent l'université, mais il faut dire que j'avais envie de m'évader. Non pas que mon ancienne université n'avait rien à proposer, c'était plutôt une question de fréquentation. Je ne changerais jamais, mais prendre du recul m'éviterai certainement de tout foirer. Pour revenir à la question principale, j'ai choisi Chicago un peu au pif !Ou bien peut être que c'est la seule université qui à bien voulu accepter mon dossier !

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? J'ai pourri la vie de beaucoup de personnes, même ma famille adoptive. Oui, j'ai été adopté par des riches, à croire qu'il y a qu'eux qui sont capables d'adopter. Même avec toutes les merdes que je leurs ai fait subir ils acceptent encore de financer mes études, bourrent mon compte en banque de tunes que je n'hésite pas à dépenser juste pour les faire chier. Ca n'a pas l'air de les déranger que je leur bouffe tout leur pognon ! Ils sont tellement riche que je ne doit qu'être un petit trou dans leurs finances.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Une légende universitaire sans aucun doute ! Que serait une université sans son système le plus viable ? Les mecs, les meufs, les riches, les pauvres, les intellos, les musicos et tout ça, c'est bien pour ça que le système est envié par beaucoup d'autres universités. Bref, ce n'est qu'un moyen d’appartenance, de se sentir accepter par un clan où l'on se sent épauler et aimer, intégrer (ou pas). Personnellement dans mon ancienne université je n'ai pas eu besoin de me faire intégrer puisqu'on m'avait déjà catalogué comme bad boy ou je ne sais plus trop quoi. Et puis ce système permet d'entretenir les rivalités, les soirées et tout ce qui tourne autour des confréries en quelque sorte.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Bien entendu, il n'était pas question que je me retrouve seul comme un pauvre pingouin abandonné. Je suis arrivé à Chicago il y a  deux ans maintenant et il a bien fallu en entrant dans ce nouveau chez moi, me sentir réellement chez moi et appartenir à un clan. J'ai étudié toutes les options, mais une confrérie m'a semblé être la plus adapté à mes convictions et mon caractère. I'm a man est il fallait que je trouve donc une confrérie à ma hauteur ! Mais à chaque fois je déchante, donc je me dis qu'il serait préférable que je reste à l'écart de tout ça et que je fasse mon loup solitaire histoire de na pas raviver les blessures du passer.

SEATTLE – Ma naissance

« Souhaitez-vous garder votre enfant Madame ? »
D’après les dire de ma famille adoptive, ma mère biologique a longuement hésité sur ce que j’allais devenir. Un coup elle me voulait et le lendemain elle décidait de ne pas me garder ; quel drôle de mentalité vous allez me dire. Apparemment je n’étais un enfant désiré, ma mère était une espèce de baiseuse et ce qui devait arriver arriva.

Après de longs mois d’attente, ma famille adoptive réussissait à convaincre cette femme de m’abandonner sous x, soit disant pour mon bien être, que j’allais être admis dans les meilleures écoles du pays, que mon avenir serait tout tracé. Facile lorsqu’on est pété de tune !


SEATTLE – 10 ans plus tard

Ma pseudo mère et mon pseudo père n’était toujours pas prêt à cracher le morceau sur le fait que je n’étais pas réellement leur fils. J’étais un petit garçon réservé, beaucoup sur la défensive. A l’école primaire je n’avais pas beaucoup d’amis, il faut dire qu’ils m’avaient placé dans une école privée qui leur coûté une petite fortune tous les mois. Je faisais ce que j’avais à faire un point c’est tout.
J’étais déjà très intelligent pour savoir ce que je voulais à l’époque, même à dix ans. Je faisais tourner ma nounou en bourrique, elle ne savait plus quoi faire de moi, mes parents non plus. Plus je grandissais plus je devenais difficile à gérer comme garçon.