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 OUPS, SORRY. | Noah&Charlie.

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Charlie E. Johnson


Charlie E. Johnson
BIZUT ΔΥ
Je suis à Chicago depuis le : 01/07/2016 et j'ai déjà rédigé : 32 messages. J'ai : 21 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : aux études en cinéma.

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MessageSujet: OUPS, SORRY. | Noah&Charlie.   OUPS, SORRY. | Noah&Charlie. EmptyDim 3 Juil - 5:00

OUPS, SORRY.

Noah & Charlie.
Chaque âme rend un son particulier. C'est la rencontre de ces sons qui produit l'harmonie. .. . ou le désaccord.

Eh voilà, c’était la fin de ma première année d’université à Chicago. Le vent dans les cheveux, je marchais à travers le campus au rythme de la musique dans mes écouteurs. J’avais l’impression d’avoir accomplie de grandes choses, j’avais l’impression de ne plus être la même et que j’avais maintenant la vie devant moi. Je tiens à souligner qu’il s’agissait purement d’une impression : je devais avoir passé plus de temps de mon année scolaire à m’enfiler des verres de bière, à regarder des séries netflix et à dormir à des heures déraisonnables que d’étudier et de me présenter à mes cours. Disons que mon mode de vie avait largement changé depuis que je ne vivais plus chez mes parents et je m’y plaisais bien. Bon, j’avais dû faire le deuil de bien des choses : les repas déjà prêts sur la table au retour des classes, mes vêtements tout propres et pliés sur le coin de mon lit à chaque fin de semaine. À cette pensée, je fronçai les sourcils en soulevant subtilement un peu le haut de mon t-shirt question de voir si je m’en sortais toujours niveau fraicheur. Tout était sous contrôle et c’était un sacré chance car je ne comptais pas revenir à ma chambre avant la fin de la journée et de me promener avec un chandail qui sentait mon burritos de la veille, ce n’était pas trop dans mes plans de la journée.

Non en fait, mes plans de la journée étaient beaucoup plus intéressants que ça. Je partais à l’aventure! Bon, pas la grande aventure, je n’avais jamais eu l’esprit d’exploration trop développé. Le peu d’excitation que j’avais dans ma vie se résultait de la fin d’un épisode de Pretty Little Liars ou la sonnerie du micro-onde qui m’annonçait que mon cher popcorn était prêt à se faire engloutir. De quoi passer pour une vraie larve, ce qui n’était pas tout à fait faux mais ça, je tentais de le garder pour moi. Il m’arrivait d’enfiler une paire de jogging et mes souliers de course, je sortir à l’extérieur, de faire le tour du quartier en marchant pour me sentir bien et me mentir à moi-même comme quoi j’étais une personne « active ». Quoi qu’il en soit, aujourd’hui je sortais du campus pour l’une des rares fois depuis mon arrivé ici. Honte à moi un peu, je l’avoue. Je vivais dans une ville plus que touristique et je n’y avait même pas fait le tour encore. Je comptais bien remédier à la situation en m’offrant une journée « découverte de Chicago », je mourrais déjà d’impatience de voir ma grosse tête dans le reflet de la grosse Bean.

Thé glacé en main – celui du Starbucks : fruit de la passion avec ajout de limonade, un vrai délice qui goutait l’été à souhait– j’avais décidé de bifurquer un peu mon trajet vers le Millenium Park au Lurie Garden qui – selon mes sources *tousse* la bibliothécaire du weekend à l’université *tousse* s’avérait être un vrai petit coin de paradis. La curieuse en moi s’y aventura donc, un peu de vieux Eminem dans les oreilles pour me faire croire à moi-même que je pouvais avoir l’air un peu « badass » sur la chanson Lose Yourself pendant que je me promenais parmi les centaines de tulipes. Un peu contradictoire tout ça mais je le vivais bien. En fait, ce qui était le plus difficile à vivre présentement était le fait que je devais faire comme si la musique ne m’affectait pas alors que j’avais simplement envie de me mettre à – faussement – râper tout en me laissant dandiner un peu les fesses. Moment qui ne serait pas très apte, socialement je crains bien.

C’est tout en continuant mon chemin, le regard perdu parmi les couleurs des fleurs. Et comme Je me disais que ça aurait été une très bonne idée de trainer mon appareil photo…. BOOM. Ce fut un choc, comme si je venais de frapper un mur, c’est lorsque je vis au ralentit mon breuvage s’étendre au complet sur un ÊTRE HUMAIN je fermai les yeux. Comme si ça allait annuler l’impact, probablement. C’était en plein dans ce genre de moment d’inattention de ma part que je me disais que j’aimerais pouvoir contrôler ma vie comme un ordinateur : un simple CTRL + ALT + DELETE… j’aurais évité beaucoup de situations désagréables, disons. « MERDE, MERDE… » Commençais-je en ouvrant les yeux, réalisant qu'avec l'impact, j'étais assise par-terre avec la moitié du contenu de mon breuvage et l'autre, sur le mec devant moi.  Je me trouvais devant une armoire à glaces, littéralement. Le mec était imposant, il était bourré de tatouages et moi, j’hésitais à me mettre à courir dans le sens inverse. En fait, je m'étais rapidement levé dans le but d'éventuellement me sauver avant de me dire que ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Il avait peut-être sa bande qui allait m’attendre à l’autre extrémité du parc pour me faire ravaler au complet mon petit gobelet de plastique vide. « Je suis désolée, je m’excuse… » commençais-je en faisant aller mes mains dans tous les sens…la nervosité probablement.

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S. Noah Evans


S. Noah Evans
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Je suis à Chicago depuis le : 04/03/2016 et j'ai déjà rédigé : 260 messages. J'ai : 22 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : en quatrième année de bachelor en littérature

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MessageSujet: Re: OUPS, SORRY. | Noah&Charlie.   OUPS, SORRY. | Noah&Charlie. EmptyMer 6 Juil - 0:31

What tha fucking hell ?

Et dans les silences on se perd,
Même si nos yeux se lancent des éclairs.

Charlie ✧ Noah
La sonnerie à peine retentie, je suis le premier sorti. La journée s’achève, une journée comme les autres. Pourrie. Chiante. Carrément relou. Mais une chose vient l’égayer. C’est enfin la fin de l’année scolaire. Une de plus. A moi la liberté, et plus besoin de sécher les cours pour esquiver. La seule chose qui va me manquer, c’est la littérature. Contrairement aux apparences, c’est une matière qui me passionne. La seule qui m’intéresse d’ailleurs. Même si du coup, je vais davantage avoir le temps de plonger mon nez dans mes livres, je sais que je vais aussi me laisser prendre par le rythme effréné de l’été, traîner avec Jules et Jolene, passer mon temps en soirée, ramener des filles à l’appart. Bref, faire ce que je fais déjà, encore plus souvent. Parce que ouais, ça m'arrive d'être raisonnable parfois quand j'ai cours. Parfois. Chassez le naturel, il revient au galop.

Je traverse le campus qui se remplit peu à peu au fur et à mesure que les salles de cours se vident. Les gens sont survoltés, ça crie de tous les côtés. Blasé de toute cette agitation, je cale mon casque sur mes oreilles et lance une playlist au hasard. Behind Blue Eyes de Limp Bizkit. Je sais déjà où je vais me poser avant de trouver une soirée où passer une bonne partie de la nuit. Le parc est un de mes endroits préférés. Il a sur moi un effet apaisant. Et je peux passer presque inaperçu comme je connais deux-trois endroits très peu fréquentés. Là au moins, personne ne risque de me surprendre en pleine lecture. Ouais, parce que j’ai une image à entretenir. Faudrait pas qu’on croit que je suis intelligent derrière l’armure que je me suis créé.

Les bouquins ont toujours été mon échappatoire quand j’étais gosse, au grand désespoir de ma mère, qui n’y a jamais trouvé aucun intérêt. Pour moi, c’était le moyen de m’évader de ce que je vivais au quotidien. C'était ma bouée de sauvetage quand j'étais ballotté par ses crises de nerfs. Ca m'a sans doute sauvé plus d'une fois.

Une fois encore, ils me servent de réconfort. Celui que j’ai entre les mains est un de mes préférés. Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Un monde où l’amour et les sentiments sont bannis pour le bien de la société. Famille, maternité, mariage. Des termes censurés. Le sexe a pour unique but le plaisir et non plus la procréation, les relations excédant quelques semaines sont interdites. Bref, tout attachement est prohibé. Ce monde, je le vois comme un avenir. Parce que les sentiments sont des faiblesses. Parce que l’amour engendre la haine, et que la haine engendre la guerre. Donc, sans amour, pas de guerre. Les apparences sont trompeuses. L’amour n’est pas doux, beau et rose. C’est le plus destructeur des poisons, vicieux, insidieux, manipulateur. L’amour te prend aux tripes et ronge ton âme, jusqu’à te laisser vide. Vide, mais pas mort. Juste assez vivant pour que tu puisses sentir cette souffrance qui t’explose le cœur. La même que tu ressens lorsque celle qui t’a mis au monde te prouve que le lien maternel n’est que poudre aux yeux en te jetant tout ce qui lui passe sous les mains à la figure. Allongé dans l’herbe, je bascule sur dos et je dépose le livre sur mon sac, passe mes mains sur mon visage et me redresse. Un mauvais frisson me parcourt et c’est l’air encore plus sombre que d’habitude que je me lève, balançant machinalement mon sac à dos sur mon épaule gauche. Je marche un peu au hasard pour quitter le parc et rentrer chez moi, essayant de boucler mes pensées à double tour, quand tu me bouscules assez fort au détour d’un virage. Ta putain de boisson vient se vider sur mon t-shirt gris, une tâche grandissante apparaît instantanément. Je monte immédiatement en pression.

- MAIS BORDEL CA VA PAS !

Sous l’effet de la colère, je retire brutalement mon sac que je laisse tomber par terre et je fais redescendre mon casque autour de mon cou. Tes fesses ont heurté le sol, et j’espère que tu t’es bien fait mal. Non mais franchement, tu pouvais pas regarder où tu vas au lieu de débouler comme ça ? Tu t’es crue seule ou quoi ?

- MERDE, MERDE…
- NON MAIS TU DECONNES ! PUTAIN !

Nos voix s'élèvent en même temps, mais pas sur le même ton. Je tire sur le bas de mon t-shirt pour évaluer les dégâts. Y’en a partout. Je suis dégoûté. Toi, t’as l’air à l’ouest. Et d’avoir envie de t’enfuir en courant aussi. Mais ça, c’est pas une surprise. Et intérieurement, je m’en félicite. J’aime impressionner les gens, et le fait de savoir que j’ai déjà le dessus sur toi me plaît particulièrement. Tu te relèves d’un bond et je te toise, les sourcils froncés, le visage fermé et froid. Tes mains gesticulent dans tous les sens, et putain, qu’est-ce que t’as l’air ridicule !

- Je suis désolée, je m’excuse…
- J’en ai rien à foutre de tes excuses ! T’as flingué mon t-shirt !

Je relâche le tissu et m’approche brusquement de toi pour te dominer de ma hauteur. La colère émane de tout mon corps et je sais qu’elle t’est perceptible, que l’énergie négative que je dégage s’enroule autour de toi pour envahir ton espace vital. Je sais que je suis troublant, et j’aime démesurément cette idée. Mon regard clair se cale sur le tien, il te sonde, il te transperce de part en part.



© Starseed
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Charlie E. Johnson


Charlie E. Johnson
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Je suis à Chicago depuis le : 01/07/2016 et j'ai déjà rédigé : 32 messages. J'ai : 21 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : aux études en cinéma.

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MessageSujet: Re: OUPS, SORRY. | Noah&Charlie.   OUPS, SORRY. | Noah&Charlie. EmptyMer 6 Juil - 3:01

OUPS, SORRY.

Noah & Charlie.
Chaque âme rend un son particulier. C'est la rencontre de ces sons qui produit l'harmonie. .. . ou le désaccord.

J’aurais aimé être le genre de fille qui marche dans la rue et qui déborde de confiance en elle, de classe… que ses cheveux volent dans le vent toujours dans le bon sens et non pas comme moi ou c’était toujours un combat d’essayer de les enlever de mon visage. J’aimerais être le genre de fille qui impressionne tout le monde dès qu’elle entre dans une pièce et non pas qu’elle doit regarder ses pieds pour éviter de tomber à tout bout de champ. Tomber, il était bien le problème, j’étais tellement facilement distraite et en plus de ça, j’avais deux pieds gauches. Une combinaison qui faisait rarement bon ménage et qui me foutait dans des situations honteuse comme de foncer dans un mec dans un parc parce que j’étais (un peu trop) intéressée par la flore du parc. Et si seulement l’impact s’était arrêté là. Non, il avait fallu que ma boisson se renverse sur le gars, et que je perdre complètement l’équilibre pour me retrouver les fesses au sol : tableau magnifique, situation plus qu’embarrassante. Si seulement le jeune homme avait été galant et adorable en me disant que ce n’était pas grave et qu’il aurait même tenté de m’aider à ma relever. Eh bien non, j’avais devant moi un sauvage qui me criait dessus. Limite tout le monde autour nous regardait. Je m’étais donc empressée de me relever en secouant également mon chandail, il n’avait pas été le seul à y avoir passé sur le trempage de t-shirt.  

« Je vois que j’ai affaire à monsieur sympathique en personne. »

Il s’était approché de moi, comme pour me prouver qu’à côté de lui, j’étais qu’une petite chose, un petit être sans grande défense. J’avais posé ma main sur ma bouche parce que pour la peine, j’avais vraiment lâché ça sans vraiment réaliser quelle sorte de grosse bête je pouvais avoir devant moi. Je le regardai s’approcher de moi en se bombant le torse avec ma superbe tâche de thé glacé. Limite, il avait l’air d’un gorille et moi, d’un pauvre petit chaton apeuré. Je devenais toute nerveuse en plus, c’était bien la première fois que j’énervais un mec aussi rapidement et aussi… sérieusement.

« Woh… du calme… Tu sais, au prix que ça coûte du starbucks, crois-moi… je ne voulais pas renverser le contenu sur ton t-shirt, j’aurais largement préféré le boire. »

J’avais essayé un peu l’humour en reculant, les mains devant moi comme pour essayer de le stopper s’il arrivait trop près de moi. Je me disais qu’il allait bien arrêter de s’imposer de la sorte. Mon petit corps n’avait aucune chance par rapport à son torse et ses gros bras. Il n’allait quand même pas me foutre un coup? Je ne voulais quand même pas penser que ça allait arriver. Après tout, le monde était peuplé de fous furieux et j’étais peut-être tombé sur l’un d’eux. Moi qui voulait simplement passer une petite journée au soleil à regarder des fleurs, voilà que j’allais peut-être finir en pâté sur le bord du trottoir... pas vraiment la journée que j’avais espéré avoir.  

« Si tu me touches, je crie!!!! » lâchais-je sans vraiment réfléchir avant de parler – typique de moi, naturellement. Je le regardai avec de grands yeux apeurés. Ça lui arrivait souvent de foutre une peur bleue à des petites filles sans défense dans des parcs? Parce que pour la peine, il réussissait franchement bien.




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