fire meet gasoline (nate)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Quand j'ai postulé pour diverses universités après le lycée, celle de Chicago faisait partie de mes premiers choix, sachant pertinemment que je n'avais pas le niveau ni l'argent pour rejoindre une université de l'Ivy League (que je trouvais trop sérieuses de toute façon). Celle de Chicago était l'université où j'avais le plus de bourse alors mon choix s'est porté sur elle, ce que je ne regrette pas un seul instant.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? je travaille quelques heures par semaine dans un restaurant sans prétention pour payer la plupart des frais, de la nourriture, des vêtements ect. Pour les frais universitaires, j'ai une bourse, qui ne couvre pas entièrement le tarif trop élevé donc j'ai aussi un prêt étudiant, qui ne m'inquiète pas plus que ça pour le moment.

Que pensez-vous du système de confrérie ? les confréries, ça me faisait rêver depuis longtemps, j'avais un cousin plus âgé que moi qui n'arrêtait pas d'en parler et qui me faisait rêver. J'ai toujours pensé que c'était un système qui permettait de se créer un groupe d'amis soudé et qui se supporte mutuellement, autant dire que je n'ai pas été déçu en arrivant à l'université.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? A mon arrivée à l'université, j'ai mis quelques temps à comprendre toutes les confréries, à savoir laquelle me correspondrait le mieux. Bien sûr, certaines étaient exclues d'office (pas assez d'argent, pas assez de poitrine aussi) mais j'hésitais entre plusieurs. Lors de ma seconde année, quand j'ai changé d'orientation pour passer de la médecine (qui ne me réussissait pas) à l'astronomie (un domaine qui m'avait toujours intéressé), j'ai finalement postulé pour entrer dans une confrérie. Si j'ai hésité par rapport à mes affinités avec certaines personnes, j'ai finalement choisi celle où je m'imaginais le plus : les DELTA UPSILON, d'abord parce que c'était ceux qui avaient l'air d'avoir l'ambiance la plus solidaire et amicale, et ensuite parce que j'ai toujours aimé faire la fête. Bref, c'était la confrérie parfaite. Le buzitage à l'époque, c'était un bordel monstre. Les plus anciens n'avaient pas de plan précis et donc donnaient les missions au fur et à mesure qu'ils y pensaient : une course poursuite nudiste dans le campus, un concours du nombre de numéros de téléphone obtenus après dix verres de vodka pure, entrer dans une autre confrérie et saccager une pièce à coup de papier toilette, draguer un autre homme et obtenir un baiser (peu importe l'orientation sexuelle), en fait, tout et n'importe quoi. Et même si on oublie certains des défis à cause du trop plein d'alcool, il y a malheureusement des photos qui, elles, restent éternelles. Mais j'en garde un souvenir excellent (même si je ne le recommencerais pas) et j'adore trouver des défis pour les petits nouveaux. Bref, la vie chez les Delta, c'est un éternel amusement, je m'entends bien avec la plupart de mes frères et sœurs et j'habite toujours dans la résidence (moins de loyer et plus d'ambiance). Et si, parfois, étudier dans les murs de la confrérie peut s'avérer compliqué, il suffit d'aller à la bibliothèque ou dehors s'il fait beau (compromis que je n'avais pas compris lors de ma première année en astronomie et qui a failli être fatal à mon année).