Elliott ▬ Je veux être riche en humanité, pour pouvoir en laisser en pourboire (scenario Olliver)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Ce n’était pas vraiment l’un de ses choix. Pour le coup il a fait le suiveur puisque c’est sous l’idée de sa sœur jumelle qu’il est venu ici. Etant très proche de lui et ayant pu obtenir une bourse sportive, il n’a pas vraiment eu de quoi refuser. Pourtant il aurait pu, il sait que son frère est ici et il n’est pas certain de vouloir le voir. Mais bon, à ce qu’il a entendu l’université de Chicago a une excellente équipe de foot et c’est le plus important pour lui. Bon peut-être en second plan, sa sœur étant la première.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Essentiellement grâce à sa bourse sportive. Pour le reste, il tente de se débrouiller par lui-même mais c’est vrai que ses parents l’aident pas mal. Il n’aime pas dépendre d’eux mais avec les cours, les entrainements, les fêtes et les matchs, il ne trouve pas de temps pour se trouver un job étudiant mais faudrait peut-être qu’il se bouge un jour.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Il adore ça. Depuis toujours il a entendu parler de ce système et il a toujours voulu faire partie d’une confrérie. Quand il était gosse il en parlait déjà. Alors forcément, quand il a posé ses valises ici, la première chose qu’il a faite a été de se renseigner sur la confrérie à rejoindre. Il aime ce système, l’entraide et puis de savoir qu’il pourra compter sur ses frères. Faut dire que son propre frère ne fait plus vraiment parti de sa vie. Du moins en théorie.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Elliott est arrivé à l’université à la rentrée à peine et à peine fut-il arrivé que son choix s’est porté sur les Sigma Chi. Il avait tous les critères pour cela : il fait partie de l’équipe de soccer, il est célibataire, il sait faire la fête et surtout, il a la volonté d’être vraiment fidèle à ses frères. Il n’a même pas réfléchi à une autre confrérie. Pour lui c’était clair et net, elle était faite pour lui. Il a donc postulé dès qu’il a pu sans avoir peur de ne pas être accepté. C’était inimaginable pour lui qu’il le soit après tout. Maintenant ce dont il redoute un peu, ce sont les bizutages. Ils se demandent bien ce qui l’attend. Il en a déjà eux quelques-uns, rien de bien méchant. Par exemple pour montrer qu'il était prêt à soutenir ses frères il a du se la jouer cheerleader lors d'un match de football américain pour encourager ses nouveaux frères, ça l'a bien fait rire puisqu'heureusement le ridicule n'a jamais tué personne. Il a également du lors d'une soirée essayer de ramasser le plus de numéro de fille tout en se faisant passer pour un sourd. C'était difficile de ne pas rigoler en les entendant parler alors qu'elles pensaient ne pas être entendu. Ce sont des bons souvenirs, c'est rien de méchant après tout ils ont été sympa. De toute manière ce n’est pas cela qui va le faire peur au point de tout lâcher. Il a hâte de terminer sa première année pour se sentir tel un vrai frère mais il est tout de même prêt à passer cette première année. Il n’a pas encore rencontré tout le monde, venant à peine de débarquer, mais ça a l’air d’aller avec les gars composant la confrérie. Il est prêt à ce qu’ils se serrent les coudes, qu’ils deviennent de vrais frères. Mais bon, pour le moment il ne sait pas que son vrai frère fait partie des Sigma Chi, faut croire qu’ils ont ça dans le sang après tout.

« Ellah, t’es prête ? On va partir ! » Il avait hâte, plus que hâte. Il se doutait bien que la sortie en famille pour fêter l’anniversaire de sa sœur et lui allaient être quelque chose de mémorable. En même temps, ce n’est pas tous les jours qu’on atteint notre dixième anniversaire. Elliott ne sait pas exactement ce que leur réserve leur parent mais son frère ainé Olliver a laissé passer quelques indices lorsqu’il a essayé de le cuisiner. « Oui j’arrive, deux minutes ! » Deux minutes, c’est ce qu’elle dit toujours mais Elliott ne veut pas attendre deux soit disant minutes, c’est trop long. Lui demandant donc de se dépêcher, le garçon de dix ans parti en trompe dans les escaliers pour rejoindre sa famille au rez de chaussée. Elliott était véritablement très proche de sa famille, que ce soit sa jumelle, ses parents ou encore son grand frère. Il avait, une famille aimante et certains de ses camarades ne pouvaient être que jaloux de ces liens fraternels qu’il pouvait y avoir entre eux. Elliott n’avait pas à se plaindre de quoi que ce soit, ses parents avaient de l’argent, passaient pas mal de temps avec leurs enfants et puis, même si les disputes existaient avec Olliver ou encore Ellah, elles étaient tout de même minime par rapport aux moments où ils passaient d’excellents moments ensembles.

« Tu viens à la soirée ce soir ? » Elliott n’avait prévu personne chez lui mais oui il comptait bien se rendre à la soirée chez l’un de ses amis, qui bien sûr se déroulait sans la présence d’un parent. S’ils l’avaient su ils auraient surement refusé qu’il y aille, son frère quant à lui, lui aurait très clairement dit de ne pas y aller, point. Mais bon, on est vendredi, il a envie de sortir et de se vider l’esprit après son contrôle de math totalement loupé à cause de son manque de révision. « Ouais je viens, je dors gentiment chez toi hein ! » Dit-il en fermant son cassier en échangeant un sourire complice avec son ami. Il est son excuse lorsqu’il en a besoin pour sortir tout comme pour son ami. Il ne vaut mieux pas qu’il se fasse choper parce que sinon il risque de se faire punir pendant les prochaines années à venir. Il n’a que treize ans, et pourtant les fêtes avec de l’alcool il connait. Sa première cigarette a été fumé en cachette l’année d’avant et ses nouveaux amis, tous plus vieux que lui n’étaient pas de plus fréquentables. Mais bien sûr, ça il se gardait bien de le dire à qui que ce soit.

« Il est parti ! » Par le il, Elliott savait très bien de qui sa sœur faisait référence. A savoir leur frère. Il n’est pas ravi à cent pour cent de savoir qu’il est parti de cette façon mais bon, il est en quelque sorte assez content. Ses bleus présents eux aussi doivent être ravis. La soirée d’hier lui restera gravée sans doute pendant des années. Son frère l’a vu avec ses dits amis peu fréquentables alors qu’il était en train de boire après les cours et comme il aurait pu s’en douter, son frère ne l’a pas très bien pris. Il a toujours eu tendance à être trop sur son dos mais il n’aurait pas imaginé que ça aille jusque-là. Avoir peur de son propre frère en même temps, ce n’est pas quelque chose qu’on souhaite. Résultat son frère est parti pour la fac et il va pouvoir souffler et pas avoir peur de se faire choper par Olliver. Bon maintenant ses parents sont au courant donc ils risquent de le surveiller mais dans un sens, Elliott a moins peur d’eux que son frère. La veille et ses maux encore présents après qu’il ait pris une raclée le démontre bien.

« Salut, moi c’est Elliott, et toi ? » Il se trouvait en camps de sport, plus exactement un camp d’été spécialisé dans le soccer. Elliott avait bassiné durant des heures ses parents pour aller dans un camp en France. Il avait promis d’arrêter ses conneries et pour le foot, il ferait tout donc forcément, même si c’était dur, il a tenu cette promesse-là. Résultat il se trouvait dans un autre pays que le sien pour jouer au soccer ou football selon l’appellation du pays. Et même s’il est là-bas uniquement pour faire son sport préféré, une jeune fille avait attiré son attention. En même temps il la trouvait magnifique et elle était forte en foot, que demander de plus sérieusement ? « Salut moi c’est Californya, mais tu peux m’appeler Cali ! » Elle avait un de ses sourires… il craquait totalement. C’est donc comme cela que son camp de foot s’est transformée au camp où il a rencontré LA fille et où il pouvait faire le sport qu’il adorait autant. Deux en un quoi. Il ne pouvait qu’aimer ça. Malheureusement la fin de l’été est vite arrivée. Mais ce n’est pas pour autant qu’il a dit adieux au soccer, ni à Cali, bien entendu.

« Je suis enceinte ! » Alors ça, il ne s’y attendait pas alors qu’il se trouvait en conversation skype avec Cali. Tous les deux sortent ensembles et ce, même s’ils ne vivent pas dans le même continent. Ils se voient dès qu’ils le peuvent, chez lui, chez elle ou dans des camps de foot, le même où ils se sont rencontrés. Ils ne peuvent pas se voir souvent c’est vrai mais c’est suffisant. Bien entendu Elliott aurait préféré pouvoir la voir plus souvent en dehors de leurs nombreuses conversations sur skype mais bon, c’est mieux que rien. Certains de ses potes, même sa jumelle, ne comprennent pas réellement pourquoi il fait tant d’effort pour une relation longue distance mais il aime Cali. En tout cas là le sujet n’est pas là, il est totalement en train de flipper à l’annonce de sa future paternité. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’être quand même content. « On trouvera une solution, on trouvera comment élever cet enfant ensemble ! » Fini-t-il par dire pour lui remonter le moral et surtout, pour lui montrer qu’il n’allait pas fuir. Il en avait la possibilité, les milliers de kilomètres par exemple puisqu’elle vit en Allemagne mais non, il assume totalement, cette paternité non attendu, même s’il n’est pas prêt à l’annoncer à qui que ce soit, pas même à sa jumelle.

« Caliiii ! » Criait-il alors que tout s’enchainait rapidement. Se prendre la tête au volant, ce n’est décidément pas la meilleure des choses, bien au contraire. Ils se prenaient la tête alors qu’il l’emmenait vers l’aéroport pour qu’elle rentre chez elle. Elle a arrêté le sport pour sa grossesse et lui ne fait que parler de foot, de ce match et compagnie. C’est de là qu’est partie la dispute dont il se serait bien passé. Là tout de suite il ne sait pas trop ce qu’il est en train de se passer. Il n’a pas mal mais il se trouve dans les vapes. Il sait que sa voiture a embouti une autre voiture, qu’ils ont eu un accident de la route et que les secours arrivent si on en croit le passant qui lui parle alors qu’il sent qu’il s’endort. Il panique, il veut savoir si Californya va bien. « Votre copine a l’air d’aller bien ! » Lui dit-il pour le rassurer et même s’il sent une boule au ventre en moins, il prononça difficilement « Elle est enceinte… » Avant de tomber totalement dans les vapes avant d’être emmené aux urgences une fois les urgences arrivées. C’est comme cela que Californya a perdu le bébé et c’est la dernière fois qu’il l’a vu…

« Oublie là, vous n’étiez pas fait l’un pour l’autre ! » Elliott était sur son lit, le regard dans le vide. Californya est partie, sans lui dire au revoir. Elle a demandé à être rapatrié dans un hôpital allemand. Il sait qu’elle a perdu le bébé, il ne sait pas plus. C’est comme ça qu’il s’est retrouvé célibataire, énervé contre son ex. Il a la rancune tenace en plus de ça. En tout cas, sa jumelle ne sait pas que son frère aurait dû être papa dans quelques mois. Ils allaient le dire prochainement mais ils n’avaient pas eu le temps avant ce malheureux accident. « Ouais ça sera mieux ! » Il le sait mais ça sera plus difficile à faire qu’à dire. Revenir le con qu’il était avec les filles, ça ne sera pas bien compliqué pour lui. Il ne lui reste que quelques mois avant d’avoir son diplôme alors il se concentra uniquement sur ses examens et surtout sur ses matchs pour être recruté pour la fac, avec des bourses sportives si possible. De toute façon, il ne voulait pas repenser à cette période de sa vie, il voulait de l’avant et pour cela, il devait envisager à l’avenir un avenir qui ne sera pas comme il l’avait imaginé il y a quelques mois plus tôt.

« T’as réussi à t’intégrer avec tes frères ? » Elliott se trouvait actuellement avec sa sœur jumelle. Tous les deux ont intégré l’université de Chicago sous l’idée de cette dernière. Ils venaient d’avoir leur diplôme, c’était l’heure de choisir où ils feraient leur étude et c’est tout naturellement qu’il a suivi sa sœur ici. Il a eu une bourse sportive pour cette fac-là donc c’était tout benef pour lui. En attendant, il se doute de la raison de la présence de sa sœur ici, il n’est pas idiot. Elle aurait pu choisir n’importe quelle fac et il a fallu qu’elle choisisse celle où leur grand frère étudie également. Mais bon, il fait avec même s’il redoute au moment où leurs chemins se croiseront. Pour le moment, depuis la rentrée en tout cas ce n’a pas été le cas. Il faut croire qu’il a de la chance étant donné qu’ils font tout de même parti de la mère confrérie. En effet, Elliott a eu la chance, non le privilège d’être accepté chez les Sigma Chi, sans savoir bien évidement que son frère en fait également parti. Aurait-il renoncé à son rêve de faire partie des Sigma ? C’est une excellente question. En tout cas pour le moment tout se passe pour le mieux et c’est très bien comme ça.