Sur l’apparence est bien fou qui se fonde. ► Nova

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? L’université de Chicago était un challenge pour moi. Mes parents n’ont pas réussi à y rentré et on du voyagé pour leurs études. Et depuis toute gamine j’ai toujours rêvé de pouvoir entrer dans cette Université. Ce n’est donc pas uniquement pour moi que j’ai travaillé d’arrache-pied pour y entrer, mais aussi pour rendre mes parents fiers de moi de quelque chose qu’ils n’avaient pas pu accomplir ! Pour moi c’était donc Chicago et rien d’autre.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Mes parents évidemment ! Disons qu'ils ont su faire les bons investissements au bon moment ce qui nous a élevés d’une façon certaine. Et c’est donc grâce à papa et maman aujourd’hui que j’ai la chance de pouvoir faire mes études sans avoir à me prendre la tête avec un crédit ou un petit boulot.

Que pensez-vous du système de confrérie ? J’adore l’idée de rassembler des gens avec les mêmes points de vue et comme moi, ce besoin d’étudier avec des résultats. Mais aussi de laisser le choix aux solitaires de le rester, de laisser cette diversité et que tout ne soit pas forgé sur le même moule. Et puis c’est aussi une façon de m’amuser avec mon meilleur ami qui est dans une autre confrérie que moi, on aime se « mettre sur la gueule » comme on dit de façon familière. Et cette différence est aussi une occasion rêvée !

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Pour moi tout as était comme une évidence ! J’ai les études dans la peau depuis mon plus jeune âge. Je suis une élève assidue, voir studieuse, selon comment me qualifie certains de mes ami(e)s ! J’aime mes études et je mis donne à mon maximum. Mais en grandissant, j’ai aussi appris qu’il n’y avait pas que cela, je suis loin d’être ce genre de fille à lunettes, coincée et qui se morfond dans ces livres, je sais aussi faire la part des choses, décompresser et boire une bonne bière lorsque j’en ai envie. C’est pour toutes ces raisons que j’ai intégré les ZETA PSI - ΖΨ il y à quatre ans ! Je suis quelqu’un d’ouverte et sociable, j’aime donner de mon temps même si mes études sont très prenantes, j’aime pouvoir aider les autres.

Je dois avouer que je n’ai pas si mal vécu que cela mon bizutage ! Après tout c’est un passage obligé et puis j’ai quand même un coté joueuse en moi, ce qui fait que les défis ne mes font dans l’ensemble pas peur. C’est dans cette idée que je suis partie tête haute sur ma première épreuve de bizutage avec mon paquet de papier toilette pour le vendre à l’unité dans la rue habillée d’un maillot de bain et d’une cuvette de toilette - propre - autour du cou ! En soi l’idée était sympa et drôle. J’entends même encore cette histoire résonner à mes oreilles grâce à mon meilleur ami ... Mais le tout n’aurais pas était si dur si ça n’était pas arrivé en plus mois d’octobre avec qu’il commençait à geler dehors. Mais j’ai tenu ! Et je les ai tous vendus ces rouleaux de PQ !! Lors qu’une soirée organisée, j’ai eu le droit à une autre épreuve. Nous étions plusieurs bizuts dans le même bateau, seulement nous n’avons pas eu le droit à la même nourriture on va dire ... Elles s’appelaient des pizzas « spécial bizut », mais quelque chose me disait qu’il ne fallait pas s’attendre au pepperoni... C’était un tirage au sort, le plus chanceux a le droit à une pizza aux harengs. Le moins chanceux à eux des testicules de poulet ! Enfin est-ce vraiment le moins chanceux ? Personnellement j’ai eu une pizza à la cervelle de veau. Que dois-je en dire... ça pue et c’est gluant, mais c’est tout ! Dire que j’ai du la mangé entière ...

Pour beaucoup, l’enfance est une étape inutile et sans intérêt, pour moi elle a joué pour beaucoup dans mes relations d’aujourd’hui je vous passe les détails de ma naissance et des mes premières années de vie pour me concentrer sur mon enfance, vous savez cette époque ou vous commencez à aller à l’école ! Et bien les deux personnes qui comptent le plus pour moi aujourd’hui - outre mes parents, évidemment - , je l’es ai rencontré un peu avant cette étape. Je ne sais plus exactement lequel de Jade ou d’Ezrael j’ai rencontré le premier. Ce petit brun turbulent qui vivait à côté de chez moi, c’était Ezrael Wingfield. Nous avions le même âge, et la proximité a vite eu raison de nous. C’est de cette façon qu’il entra dans ma vie et c’est de cette façon qu’il m’entraina pour la première fois dans ce que je ne connaissais pas. Car il faut bien l’avouer, avant lui, j’étais une enfant bien plus sage, tout comme sans lui, je serais une femme bien plus ... coincée ! Notre amitié pris rapidement une énorme place dans ma vie, à tel point que nous étions toujours fourré chez l’un, ou chez l’autre. Nos parents n’étaient même plus étonnés de savoir que nous avions fugué les nuits pour aller rejoindre l’autre ! Là ou beaucoup pensent et disent que l’amitié homme/femme n’existe pas, moi je proclame haut et fort qu’elle existe belle est bien. Ezra et moi en étions la preuve. Il n’y avait jamais eu d’ambigüité entre lui et moi, nous étions juste meilleur ami. Je suis fille unique, alors pour moi il était le frère que je n’avais jamais eu. Ayant le même âge, nous avons donc grandi en même temps.

Pour Jade c’est du tout autre façon que nous nous sommes rencontrés ! Mon père était un trader, alors que ma mère était une décoratrice d’intérieur de luxe. Par le plus beau des hasards, il s’est avéré que la mère de Jade était elle aussi trader et qu’elle avait lié amitié avec mon père. C’est de cette amitié qu’est nés les habituels diners chez nous, ou chez eux et c’est de cette façon que j’ai rencontré cette petite tête rousse qui avait à peine un an de moins que moi. Étant fille unique, mais surtout plutôt sociable, c’est tout naturellement que je suis allé vers Jade. Le plus drôle, c’est qu’elle aussi est venue vers moi, n’ayant qu’un frère. Si Ezra est devenu comme un frère pour moi, Jade est devenue comme une sœur ! Nous avons fini par nous voir plus que lors de nos diners de famille, nos parents nous encourageant également dans notre amitié, bien que très franchement, ce n’était pas vraiment nécessaire.

C’est donc ainsi que c’est passer mon enfance, oscillant entre Ezra, Jade et mes études ! Car oui, les études aussi sont une part plus qu’importe pour moi. J’ai surtout un objectif : réussir où mes parents ont échoué, pour eux, mais aussi pour moi, pour me prouver que je peux le faire ! C’était le premier défi de ma vie. J’ai alors travaillé d’arrache-pied, n’en oubliant pas mes amis, j’arrivais même plutôt à bien gérer la chose. Là où ça a commencé à se compliquer, c’est lorsqu’Ezra a voulu m’emmener pour la première fois dans une fête. C’était vraiment très peu pour moi, je ne me voyais pas dans ce genre d’ambiance, plutôt mal à l’aise avec moi-même je dois dire. Mais il m’a poussé, il me connait mieux que personne et m’a rassuré en me persuadant que j’allais être comme un poisson dans l’eau. Je l’ai écouté, comme toujours, car il avait le don de toujours réussir à m’entrainer avec lui. Et je dois avouer que je me suis étonnée moi-même ! J’ai adoré être à cette fête, je ne me suis pas ennuyé à un seul moment et l’alcool a pas mal levé mes barrières. Et c’est donc de fils en aiguille que j’ai accompagné Ezra en soirée, encore et encore ...

Et puis vient enfin mon admission à l’université de Chicago ! Oui j’avais beau vouloir m’amuser, je n’en oubliais à aucun moment mes études, je mixais entre l’intello le jour et la fêtarde la nuit. Ça n’a pas toujours été facile, encore aujourd’hui d’ailleurs. C’est parfois hard d’assurer une journée complète de cours alors que je n’ai pas dormis de la nuit alors que j’étais en soirée ! Les nerfs en prennent un coup. Mais cette vie me plait. D’ailleurs ça me plait tellement que j’ai décidé de m’investir encore plus pour mon université en voulant rejoindre les Zeta Psi ! Je dois avouer que mon bizutage en aurait fait tourner les talons à un petit nombre, mais j’ai tout affronté sans jamais rechigner, bien au contraire ! J’aime le défi, plus je grandis et plus je m’en rends compte ! J’aime aller au-delà de ma zone de confort, me surpasser et toujours puiser plus loin. Car bon, si vendre du PQ par -5 en maillot de bain avec une cuvette autour du cou, c’était plus drôle qu’autre chose - bien que j’ai quand même était malade pendant une semaine après ça - la pizza avec la cervelle de veau, c’était quand même bien dégelasse ! Mais soit, aujourd’hui voilà quatre ans que je suis avec mes frères et sœurs dans les Zeta Psi, nous ne nous collons pas h24, mais c’est plaisant de savoir qu’il y aura toujours quelqu’un qui comme moi, adore ses études, pour pouvoir m’aider !