open happiness (flynn)

running wild and running free

loyal - franc - borné - autodidacte - pacifique - tolérant - obstiné - perfectionniste - attentionné - spontané - sociable - généreux - curieux - réservé - bon vivant - responsable - taquin - susceptible - ambitieux - terre à terre - diplomate - exigent - compétiteur - têtu - nerveux - intrépide - malicieux

Confrérie ➜ UNRANKED.

On lui a toujours dit plus jeune qu'il avait un bel avenir devant lui s'il maintenait de tels résultats. Ça pouvait être des corvées pour certain, mais en grand curieux de la vie comme je suis, c’est toujours une aubaine d’en savoir plus, et de viser toujours plus haut. Il n'est pas contre le système de confrérie, il pense d'ailleurs que c'est une idée ingénieuse qui pousse les gens à se lier, se soutenir, etc ... avec des gens qui partagent leurs centres d’intérêt. Seulement, en arrivant à Chicago, Flynn s'est toujours donné comme objectif de privilégier la réussite de ses études avant tout. Les histoires de confréries ne pouvaient que l'embêter plus qu'autre à ce moment-là. Maintenant qu'il a pris ses marques, peut être qu'il aurait eu sa place chez les Zeta, mais il n'a pas sauté le pas.

01. après un accident lors d'un voyage, il s'est retrouvé à l'hopital dans un sale état. le diagnostic n'était pas bien optimiste quant au fait qu'il récupère totalement la maîtrise de ses jambes, mais aujourd'hui, il se porte mieux que ce que les médecins prévoyaient pour lui. néanmoins il est toujours en rééducation. 02.  bien que son avenir soit tout tracé et qu'il prend son job très à cœur, il rêve de quitter le monde du business, les grandes villes, tout ce qui touche de près ou de loin au capitalisme pour aller vivre ailleurs. à la montagne peut être, dans la forêt ou en bord de mer, du moment que c'est ailleurs. 03. il s'est tatoué au début pour casser son image d'intello mais également en grande partie pour rendre fou ses grands-parents. il est taquin avec les gens qu'il apprécie : avec lui, le dicton « qui aime bien, châtie bien » prends tout son sens. 04. c'est un bon pianiste, mais là où il prend le plus son pied, c'est à la guitare. Et oui, son temps libre il l'a souvent passé à faire de la musique. et il n'osera certainement pas l'avouer, mais il lui arrive de pousser la chansonnette quand il est seul. 05. il a la phobie des batraciens. ça en fait rire certain, d'ailleurs il préférerait que cela ne s'ébruite pas trop trop si possible... 06. il est blagueur, pas spécialement timide et peut parler pendant des heures et des heures lorsqu'il est à l'aise avec la personne; mais lorsqu'il s'agit de parler de choses extrêmement sérieuses, il a du mal à enchaîner deux mots d'affiler et se montre particulièrement réservé. 07. il a cette mauvaise habitude de boire à la bouteille et de la remettre dans le réfrigérateur comme si de rien n’était ! et il prend cher pour la perdre cette habitude, surtout depuis qu'il est en colocation. 08. il est plutôt doué en ce qui concerne l’électronique, l'informatique. c'est souvent lui qui dépanne à la maison. en revanche, il n'est pas doué en cuisine. il est plutôt du genre à réchauffer des plats cuisinés ou bien manger au fast food.

CHAPTER ONE.
La foule commençait peu à peu à arriver. Le gymnase se remplissait et le jeune Khritensen commençait à stresser. Oui, il stressait. C'est qu'il appréhendait que personne ne soit intéressé par son robot mécanisé en lego. C'est vrai qu'il n'avait pas un sens artistique très poussé et que sa construction ne ressemblait pas à grand chose, mais son robot lui, fonctionnait à merveille et il espérait impressionner quelques âmes dans l'après-midi. Le fait d'imaginer que nul ne s'arrête à son stand lui donnait une boule à l'estomac. « Détend-toi chaton, on dirait que tu vas faire une crise cardiaque ! » Il n'y avait qu'une seule personne sur cette Terre qui pouvait l'appeler Chaton, parce qu'un chaton est tout ce qu'il y avait de plus mignon sur cette planète. Sa chère voisine et camarade de classe venait d'arriver afin de lui apporter son soutien. « Sara ! Oui, maintenant que tu es là je sens que je ne vais pas tarder à criser. » Il plaisantait évidemment. Elle lui donna un gentil coup dans l'épaule et Flynn se retint de rire. Il ne manquerait plus qu'il se fasse remarquer lui qui détestait ça. Il se frotta l'épaule douloureuse de l'autre main, de toute façon il l'avait bien mérité. Ça lui faisait tout de même plaisir qu'elle soit là, il n'aurait pas eu le courage d'affronter ça seul, mais ça ne durait pas longtemps. « Bon allez je dois te laisser, il faut que j'aille voir le projet d'Ana aussi. Et si ça peut te faire plaisir, il y a ton amoureuse qui sera là elle aussi. » Flynn se redressa et jeta un regard étonné à Sara. Ce n'est pas mon amoureuse avait-il envie de lui répliquer, mais elle était déjà partie avec un sourire au coin des lèvres. Manquerait plus que les gens l'ait entendu. Il la regarda partir avant de s'en retourner à son stand où les gens commençaient à s’amasser devant.


CHAPTER TWO.
« MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CA ?! Tu vas nous retirer ça immédiatement jeune homme ! Non mais dans quel monde vit-on ! Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça Richard ? » « On ne t'a pas élevé pour que tu deviennes un voyou ! » « Ce sont des tatouages, je ne peux pas les enlever.. » « Et bien tu retires le bras entier, je n'ai que faire ! Trouve une solution ! » Mission réussie. Il s'était passé exactement ce qu'il pensait qu'il allait se passer. A la vue de leur réaction, ça en valait la peine d'avoir souffert pendant des heures sur une chaise ! Oui, c'est qu'il était malicieux Flynn, à embêter ses grands-parents avec des choses qu'ils détestaient par dessus tout, mais sur ce coup, c'était plus fort que lui. Que voulez-vous, après tout, il avait beau être un petit génie, c'était aussi un adolescent. Et maintenant, il était sûr d'avoir ses grand-parents aux basques le reste de l'année. Après avoir donné de fausses excuses, se retenant de rire de toutes ses forces, Flynn passa dans la cuisine, ses vieux toujours à ses trousses, quand son regard tomba sur une lettre posée en évidence sur la table. Elle lui était adressée. Lorsqu'il récupéra l'enveloppe, un silence régna dans la pièce et quelque chose lui disait qu'il allait regretter d'avoir voulu savoir ce que disait cette lettre. Il leva les yeux vers ses grands-parents qui restaient là, debout, silencieux, attendant que le jeune adolescent n'ouvre l'enveloppe. Ils savaient qui en était l'expéditeur, et lui craignait le pire. Le logo de l'université de Chicago ne pouvait le trahir. « Est-ce que c'est ce que je pense ? » la lettre à la main, son cœur cognait fort dans sa poitrine. Le stress montait à une vitesse fulgurante en lui, pourvu que ladite lettre lui apportait une bonne nouvelle.


CHAPTER THREE.
« Salut. » En voyant une silhouette sombre devant la petite table ronde sur laquelle il s’était installé, il retira ses écouteurs et vit Sara debout devant lui tenant un café. « Salut… » Il retira la paperasse qui avait envahi la plupart de la surface, afin de laisser de la place à la nouvelle venue. « Comment tu vas ? » souria-t-elle en s’asseyant en face de lui. « Bien… et toi ? » Flynn avait répondu machinalement, sans avoir pris le temps de réfléchir à sa question. Comment il allait ? Il se sentait bizarre, vraiment bizarre, mais surtout très bizarre, vous comprenez ? Non ? Ben tout compte fait, lui non plus. Il n’aurait pas su mettre des mots sur le sentiment qu’il éprouvait à cet instant. Sara lui parlait comme si rien ne s’était passé et pourtant ce n’était pas rien, du moins pour lui. C'est vrai quoi, ce n'était pas tous le monde qui embrassait leur meilleure amie, comme ça, soudainement. Le jeune homme posa une main sur son front, incapable d'enchainer des idées claires dans sa tête. « Ca va plutôt bien aussi je crois… » « Ecoutes… Sara… Pour ce qu’il s’est passé au la dernière fois, je… » « T'en fais pas, il n'y a rien de dramatique. C'était juste un baiser. » Juste un baiser oui. En fait il ne savait pas réellement ce qu’il comptait dire à Sara, et d’un côté, il était content qu’elle lui ait coupé la parole. Flynn n’avait jamais été très doué lorsqu’il fallait parler sérieusement, et Sara elle avait l’air plutôt douée. Il se sentait coupable quelque part, mais le fait que la jeune femme était si sûre d’elle, sûre de ce qu’elle affirmait, il était de ce fait convaincu lui aussi. Il soupira doucement, se sentant légèrement mieux, apaisé d’un poids. « Tu sais que tu as cette mauvaise manie de me couper à chaque fois que je parle ? » « Oh excuse-moi ! Je sais, je le fais souvent ça, mais je n'y suis pour rien. C'est vrai que j’ai un débit de mots à la seconde plutôt impressionant, mais j'ai du mal à penser à une chose à la fois alors du coup, tout sort spontanément de ma bouche ! Ce qui peut être … assez contraignant je dois le reconnaitre. Faut vraiment que je travaille là dessus, parce que je vais me faire avoir un jour et... » Et blablabla… Vous l’écoutez encore vous ? Sara est bavarde, vous l’aurez compris. Flynn l’a compris, et si au départ son cerveau ne suivait pas forcément la cadence, à force de volonté, il s’est amélioré par la suite et arrive à écouter les longs récits de la jeune femme.


CHAPTER FOUR.
« Tu feras bien attention à toi mon chéri hein. » Flynn s’arrêta dans la file derrière une bande d'autres jeunes qui semblait avoir son âge. « Mais maman, tu me connais ! » « Oui je te connais. Et c'est bien pour ça que je m'inquiète. » Le jeune homme se mit à rire. Oui bon, il avait beau paraître désormais comme un garçon calme, discipliné et responsable, parfois, il se comportait comme tous les autres jeunes de son âge, surtout lorsque la période de vacances résonnait. Casse-cou, intrépide, avide d'aventures. Sa mère se souviendrait toujours de la fois où il s'est introduit avec des amis dans son lycée la nuit pour y cacher des caméras dans le gymnase afin de piéger un camarade. Mais cette fois-ci, c'était du sérieux. Il partait pour l'Australie. L'Australie ! Il se sentait comme un fou là. Lui qui rêvait de voyages, il allait passer deux semaines sur la terre des kangourous. Une pause bien méritée, qui arrivait à pic dans son long cursus afin de devenir médecin. « Bon, tu m'appelles dès que tu arrives là bas d'accord ? » Vous savez comment sont les mères. Sous le coup de l'émotion, la tête du jeune Flynn se retrouve pris pour cible des baisers de sa mère. Bon, il ne voulait pas la chagriner à la tenir éloignée de lui, mais amusé par sa façon de lui montrer à quel point elle était contente pour lui, il la laissait faire. Mais pas trop longtemps non plus. « Bon maman, je dois y aller seul maintenant. Mais je reviens bientôt ! Et en un seul morceau promis ! »

Dix jours plus tard...
« Essayez de vous reposer maintenant, je repasserai demain vous voir. » Le médecin sortit de la chambre, et il ne restait plus que lui-même pour saisir l'ensemble des informations qu'il venait avoir. La douleur l'empêchait de réfléchir décemment. Les yeux rivés sur ses jambes malgré la couverture, il s'efforçait de les faire bouger, ne serait-ce qu'un orteil. Il devait y aller tout doucement lui avait dit le médecin, mais au point où il en était, il n'en avait plus rien à faire de ce qu'il lui disait. Rester cloué sur ce lit d'hopital, très peu pour lui. Surtout qu'on venait de lui annoncé qu'il ne remarcherait probablement plus comme avant. A peine reposa-t-il la tête contre son oreiller, que la porte s'ouvrit dans un élan. « Quel con ! Ne me refais plus jamais ça d'accord ! »

Matthew Daddario - pré-lien d'Alizée Campbell