Alec - Aftertaste ~

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Une université de prestige et une envie de partir principalement, mais c'est ma candidature acceptée qui m'a bien aidé à me décider.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Mes parents n'étant pas vraiment les plus riches, je finance principalement mes études avec la bourse et un petit-boulot à coté si besoin.

Que pensez-vous du système de confrérie ? J'aime beaucoup ce système, on est jamais seul au final et toujours entouré de gens plus ou moins comme nous. Ce système est vraiment la chose parfaite pour profiter de sa scolarité avec des bons souvenirs à la clé.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Je fais partie des sigma chi depuis cette rentré seulement étant donné que je n’ai commencé mon cursus quecette année. J’ai tout de suite senti que c’était cette confrérie qui était faite pour moi et pas une autre, car j’ai été attiré par ce côté loyal et fidèle envers ses amis coute que coute. C’est exactement dans cet état d’esprit que je vis et puis, être avec des sportifs quand on en est soit même un, c’est tout simplement parfait ? C’est ça que j’aime ici, être toujours prêt à se faire un petit basket improvisé ou une fête de dernière minute. Les amis avant tout, pas de prise de tête avec les couples, que demander de plus ?

Mon histoire ? Je tiens à vous le dire avant toute chose celle-ci n’a rien de spécial, une vie banale pour un garçon ordinaire… Voici donc mon histoire. Je suis donc né il y’a vingt-deux ans à Seattle, l’une des villes de Washington. C’est fou quand on se dit que le 09 avril 1993, 353 015 personnes ont ouvert les yeux pour la première fois. De 12h à 13heures, c’est 14 709 personnes plus précisément qui ont pris leur première bouffé d’oxygène mais surtout 245 naissance en simultané. Vous voyez quand je vous dis que je n’ai rien de bien spécial. Une personne parmi tant d’autre sur cette Terre. J’ai toujours été fils unique, premier et dernier enfant j’ai eu le bénéfice de n’avoir mes parents que pour moi, sans doute plus de cadeau à noël que si nous avions été deux mais aussi l’ennui qui va avec quand l’imagination n’était pas au rendez-vous face à mes jouets. J’étais donc le genre d’enfant surprotégé, toujours dans les pattes de sa mère et qui veut accompagner son père partout, j’aimais avoir toute l’attention sur moi. Un enfant unique en somme.
J’ai aussi toujours été, en grandissant, un enfant casse-cou et très énergique qui avait besoin de se dépenser. Football, basket, volley ou même athlétisme, dès qu’il s’agissait de courir et de se dépenser, je répondais présent. Mes parents ont même cru que j’étais hyperactif mais non, j’étais simplement plein de vie et assez cascadeur. Dès qu’il y avait quelque chose de dangereux à faire et bien je le faisais. J’étais con tout simplement, comme cette année lorsque je n’avais que neuf ans et que je me suis cassé le bras en grimpant à un arbre mais en ne sachant plus comment redescendre ou cette fois à onze ans où j’ai tenté de descendre ma première pente en skateboard sur la rampe raide du skate parc sans le moindre entrainement. Je devais bien aimer les séjours à l’hôpital à mon humble avis ou peut-être que je n’avais simplement pas la moindre conscience du danger, toutefois je sais que j’ai déjà fait de nombreuses frayeurs à mes parents.

Puis j’ai continué à grand et c’est l’adolescence qui ne tarda pas à pointer le bout de son nez et vint avec elle ce qu’on appelle le terrible caractère de cochon. Cette âge où on veut s’affirmer et que nos parents ne supportent pas car nous n’avons qu’une seule envie, dire merde à tout ! N’en faire qu’à notre tête et sécher les cours, répondre au professeur et ne pas ranger volontairement notre chambre, soupirer dès que l’on nous demande quelque chose et ronchonner dans nos moustaches, je parle bien sûr de la crise d’adolescence.  C’est d’ailleurs durant cette période, l’été de mes quinze ans que je vivais mon premier amour et entre autre la fameuse première fois. J’étais au chalet de mes parents, à Pasadena et je sortais de nombreuse fois les soirs avec mes quelques amis de là-bas. J’y fréquentais l’une de mes amis d’enfance, elle s’appelait Carter et malgré ses quelques années de plus que moi, nous passions tous deux un été passionnel et plein d’amour.  Et aussi la plus grosse déception de ma vie quand la dite fille, s’est enfuie sans me prévenir et ne m’a plus jamais donné de nouvelle, n’a plus jamais répondu à mes appels ni mes lettres rien. Mon petit cœur était brisé. Après cela je devenais plus éloigné des relations, je n’avais plus envie de m’attacher à qui que ce soit, je ne devenais pas non plus un connard, car cela n’a jamais été mon genre mais simplement je vivais au jour le jour et développais un gout certain pour la fête. Finalement, j’eux mon diplôme et c’est après avoir été accepté à l’université de Chicago que je me décidais de prendre mon envole, durant les vacances. Je suis donc depuis cette année élève de l’université et je m’y plais bien. Que me réserve donc toutes ces années ?