~ Lincoln Farnsworth

Depuis quand vivez-vous à Chicago ? 2 ans

Que pensez-vous de la ville et de l'université qui s'y trouve ? La ville est un peu plus triste et beaucoup plus froid que ma nouvelle Orléans natale. Néanmoins cela reste une ville pleine de vie et une université très agréable.

Et vous, qu'avez-vous fait comme études ? Et où ? Etudes en psychologie à l'université de LSU (Louisiana State University)

Pourquoi avez-vous choisi de travailler à l'université de Chicago, et pourquoi à ce poste ? C'est avant tout l'université qui m'a choisi. La direction n'a certainement pas eu peur de prendre le risque d'engager un coach assez jeune dans la ligue de basket ball pour essayer de faire de l'équipe une des meilleure de sa division. Le coaching reste ma seule manière de vivre ma passion pleinement et aucune autre équipe universitaire ne m'a fait confiance jusque là malgré mes résultats avec des équipes lycéennes. Je compte bien montrer que je suis l'homme qu'il faut pour gérer cette équipe universitaire.

Je suis né à la Nouvelle Orléans en Louisiane. Fils unique issu d'une famille assez modeste, je passais une enfance heureuse dans cette ville riche de sa propre culture. En grandissant, je me passionnai vite pour la pratique des sports en tout genre. J'ai commencé par le Football américain, le soccer, le baseball et même le karaté avant de trouver le sport qu'il me fallait : le Basket-ball. J'étais doté d'un bon niveau dès le début et je travaillais dur pour devenir l'un des meilleurs de mon école. A l'école, justement, les choses se passaient assez bien et je n'avais pas de difficultés particulière à poursuivre le cursus scolaire d'échelon en échelon. J'aurais aimer remercier mes parents de me payer la licence et l'équipement pour pratiquer ce sport, eux qui n'avaient pas beaucoup de moyens. Quelques années plus tard, je fus admis à l'université de Louisiana State, dont la renommée dans le championnat de basket n'était plus à faire. J'entrepris des études en psychologie pour pouvoir un jour être coach sportif. Du haut de mon petit mètre quatre vingt deux, je devenais un meneur de jeu tout à fait respectable et on venais parfois me parler de la NBA pour la suite. Vivre de ma passion eut été un magnifique rêve mais c'était sans compter sur le destin et ses mauvais tours. Je me blessai au genoux lors de ma dernière année universitaire et depuis, je ne retrouvai jamais mon niveau d'autrefois. Et comme un malheur ne vient pas toujours seul, le second qui me frappa ainsi que beaucoup de gens s'appela Katrina. Ce cyclone avait détruit une partie de ma ville natale et jusqu'à la maison de mes parents qui y laissèrent malheureusement la vie tandis que j'étais à l'abri dans l'université qu'ils m'avaient payé a la sueur de leur front. Je n'avais plus que le basket-ball pour me donner le sourire mais presque aucune opportunité pour en faire mon métier suite à ma blessure. Heureusement, mes qualités reconnues de basketteur ainsi que mon diplôme m'ouvraient des portes dans une carrière de coach en la matière. Certes, ce n'était que des équipe des lycées qui me proposaient la responsabilité de leur équipe mais cela me permit de me bâtir une renommée dans le milieu. Si bien qu'au bout de quelques années, ce fut l'université de Chicago, plutôt démunie dans la section basket-ball, qui me proposa de coacher leur équipe universitaire. Un poste que j'acceptai avec joie car c'était là l'occasion de montrer que mon jeune âge n'était pas un handicap pour prendre en charge une équipe universitaire.

J'arrivais donc il y à deux ans dans cette université de l’Illinois pour prendre le poste de coach de l'équipe de basket. Je devais reconnaitre que mes aptitudes en psychologie me permettaient d'avoir une certaine autorité avec les joueurs qui étaient à peine plus jeunes que moi. Je fis aussi la rencontre de Colleen Cooper une boxeuse qui partageais avec moi la passion du sport. Elle était en couple avec un homme et je devins alors son confident et ami bien que je ne pouvais nier à moi même que des sentiments naissaient dans mon esprit pour cette femme. Puis, lorsque leur idylle prit fin, je n'osais pas lui avouer mes sentiments au risque de passer pour un profiteur et de perdre son amitié. Elle eut une autre relation par la suite ce qui me fit bouillir intérieurement mais je ne souhaitais que son bonheur à elle. Même s'il devait être avec quelqu'un d'autre. J'appréciais tellement son coté explosif et sa force de caractère. Enfin, il y a quelques jours, elle m’annonçait qu'elle voulait partir quelques temps ailleurs et que je risquais de ne pas la revoir de si tôt. J'étais totalement perdu et je ne savais pas quoi faire mais après avoir trop réfléchi, je décidai de ne plus me poser de question et de lui avouer mes sentiments. Soit je la garderais avec moi, soit je la perdrais pour toujours mais , au moins, j'aurais tenté ma chance et fait le maximum.