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 Where do you hurt ? - ft. Phoebe

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MessageSujet: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyVen 17 Juin - 16:30

Where do you hurt ? ✽ Phoebe & Lucas


Voilà un mois que j’étais en stage. J’avais un pincement au cœur en me disant que la semaine prochaine, je serais de retour sur les bancs de l’école. Bien que j’adorais cela, ce mois aux situations réelles avaient été une super expérience, sans parler de mon maitre de stage, avec qui j’avais passé le mois entier, été juste génial, j’avais appris pleins de choses et je terminais ce stage persuadé d’avoir une petite longueur d’avance sur le reste de mes collègues étudiants. Sans parler du fait que ce cabinet était tout nouveau, une énorme structure refaite à neuf il y a un an à peine, accueillant plusieurs corps de métier de la santé, les rencontres étaient donc multiples, ce qui avait eu pour avantage de me faire voir dans le métier et m’ouvrais déjà des portes, puisqu’il y avait déjà une histoire de peut-être me trouver une place ici lorsque j’aurais terminé mes années d’études. Mais je ne voulais pas être un trop grand rêveur, puisqu’il me restait encore deux années d’études avant de pouvoir être reconnu comme masso-kinésithérapeute, si j’obtenais mon diplôme, évidemment !

Je raccompagnais la vieille dame jusqu’à la porte d’entrée du cabinet, lui tendant mon bras, pour qu’elle y trouve appuis et stabilité. Lui ouvrant la porte, histoire que l’aider un peu plus et je la saluais en lui faisant signe de la main. Les personnes âgées n’étaient pas ce que je préférais dans le métier, mais elles en faisaient partie, et jusqu’à maintenant j’avais plutôt eu la chance de ne pas en avoir des agréable, bien qu’un ou deux ronchons, mais mon naturel les avaient rapidement fait changer d’humeur, laissant place comme à la plupart des clients à un contact détendu et de sérénité. Les gens avaient rarement confiance en un stagiaire, chose que je pouvais comprendre, après tout, c’était légitime, je n’avais pas terminé mon apprentissage, et la manipulation du corps pouvait peut-être régler bien des douleurs, mais mal fait, pouvait les accentuer. Mais j’aimais ce métier et c’est pour cette raison que j’y mettais le plus de professionnalisme possible, sans en oubliant le contact humain, qui était très important. Je me dirigeais vers la secrétaire, qui levait les yeux sur moi, un sourire aux lèvres. Elle me tendait alors le dossier du prochain patient, j’en lisais le nom sur la pochette avant de lever le nez sur la salle d’attente, cherchant du regard la patiente suivante. « Madame O'hara ? »

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Dernière édition par Lucas Gascon le Sam 9 Juil - 10:19, édité 1 fois
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Phoebe G. O'hara
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Je suis à Chicago depuis le : 07/11/2015 et j'ai déjà rédigé : 1359 messages. J'ai : 25 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : étudiante en astronomie

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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyDim 19 Juin - 16:47

❝Act like a girl, fight like a man.
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J'étais en colère. En colère contre ma mère qui me laisse le poids du monde sur les épaules alors qu'elle-même n'as pas su le supporter. En colère contre mon père que je retrouve couché en cuillère avec deux à trois bouteilles de rhum à chaque soir. En colère contre moi qui n'a jamais été assez forte pour dire au et fort ce que je pensais vraiment du bordel qu'est devenu ma vie. C'est à s'en demander si l'adulte dans notre famille, ce n'est pas moi. Bien qu'elle continue à nous aider financièrement, Sara, ma mère, a préféré fuir toutes les responsabilités qu'elle avait à notre égard, mon père et moi, malgré son amour toujours présent pour mon progéniteur. Mon père, lui, est passé expert dans l'auto destruction et y arrive très bien. D'ailleurs, il est toujours irrité et me parle comme si je n'étais rien.... quand il ne m'ignore pas. Il agit comme si je ne prenais pas la peine de rentrer régulièrement à la maison pour prendre soin de lui et que je ne me mettais pas moi-même de côté pour lui. Non, il est bien trop aveugle et têtu pour comprendre. Ce soir là, je voyais noir, mes membres tremblaient à la fois de colère et d'épuisement, mais j'avais envie de me défouler. C'est lors de mon cours d'autodéfense que j'ai décidé de sortir la bête, moi. Je pratique le krav maga depuis quelques années déjà. Au départ, ce sont mes parents qui m'y ont obligé, mais j'ai appris à adorer cela. Le krav maga, c'est un combat rapproché, une méthode d'autodéfense d'origine israelo tchécoslovaque qui combine des techniques provenant de la boxe, du muay-thaï, du judo, du jujitsu et de la lutte. Ouais, mes parents voulaient vraiment que je sache me défendre, c'est un fait! C'est toujours pratique de savoir se battre, j'imagine.

C'est suite à ce cours que j'ai commencé à avoir des douleurs. Il faut dire que je n'y suis pas allée de mains mortes, essayant des techniques plus difficiles et voulant toujours continuer malgré ma fatigue. Me voilà donc, attendant patiemment mon tour, à un cabinet de kinésithérapie, totalement couverte d'ecchymoses et avec le poignet me faisant un mal de chien. Une revue people entre les mains, je lis des derniers ragots sur les célébrités de ce monde, Bradjelina en première page, malgré qu'ils ne m'intéressent pas plus que ça. J'aurais dû m'apporter un roman, mais il est trop tard pour y penser maintenant. «Madame O'hara?», entendis-je. Je fronce le nez, comme si j'avais sentie une mauvaise odeur. Je n'aime pas qu'on m'appelle ainsi, mais il faut croire que c'est la norme. «Oui», dis-je faiblement en replaçant la revue où je l'ai prise. Posant enfin le regard sur mon interlocuteur, je hausse les sourcils en découvrant un grand blond d'environ mon âge. Mes yeux croisent les siens, d'un bleu saisissant et je rougis. Il ne manquait plus que ça... Je lui souris, rouge comme une pivoine et évitant dorénavant son regard. Je le suis vers une salle et je m'assois, toujours embarrassée, sur une chaise devant un bureau. Je ne m'attendais pas à avoir rendez-vous avec un kinésithérapeute aussi jeune. Peut-être est-il en stage, ou pas. «C'est... hum... mon poignet droit. Il me fait un mal de chien.», lui expliquais-je en balbutiant et en remontant ma manche, découvrant par la même occasion une ou deux ecchymoses quasiment violettes.  

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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyDim 19 Juin - 19:40

Where do you hurt ? ✽ Phoebe & Lucas


J’appelais d’une voix forte, mais douce, la patiente suivante. Habitué aux personnes âgées, n’entendant pas très bien, j’avais vite pris le pli de porter ma voix un peu plus, histoire de ne pas avoir a attendre cinquante ans avant que la personne réagisse. Je levais mon regard sur la salle d’attente et je voyais aussitôt cette charmante jeune femme, à la chevelure de feu répondre et se lever, reposant le magazine people qu’elle tenait dans la main. Je lui souris alors qu’elle s’approche de moi, et le lui rends aussitôt. « Par ici. » Dis-je en désignant le couloir d’un signe de main, l’incitant à passer devant moi. Le trajet est cours et lorsque nous sommes devant la bonne porte, je lui fais un nouveau signe, pour qu’elle entre. Elle va s’asseoir automatiquement sur la chaise face au bureau. Mon maitre de stage la salut à son tour. Elle ne perd pas de temps en remontant sa manche et expliquant qu’elle a mal au poignet. Nous posons tous les deux les yeux sur le poignet de la jeune femme, sa peau et si blanche qu’il est impossible de loupé les bleus l’entourant. Je fronce le front aussitôt à cette vue et mon regard se porte aussitôt sur mon maitre de stage qui plisse également le front à la vue de ce poignet qui a clairement été maltraité. Mon maitre de stage me regardait alors, et me fait un signe de tête, que je comprends aussitôt comme un signal pour que je prenne en charge cette consultation. Étant à la fin de mon stage, je sais que j’ai fait mes preuves à de nombreuses reprises et qu’il me laisse le feu vert me procure un certain soulagement.

Je lève les yeux sur la jeune femme aussitôt, croisant son regard. « Comment est-ce arrivé ? » Une idée me parcours l’esprit, mais peut-être que je me trompe sur la nature de ces équimoses, autant ne pas m’avancer. J’ai, au vu de la localisation et de la forme, l’impression que la jeune femme a été maltraitée. Je contourne alors le bureau, me dirigeant vers la table de massage au centre de la pièce. Je la nettoie, selon les règles d’hygiène tout en écoutant la jeune femme me raconter l’origine de sa douleur. Je déroule alors une longueur de papier jetable et lui fais signe de venir s’installer. « Enlever juste vos chaussures et votre haut s’il ne peut pas monter plus haut que le coude. » Pendant que la jeune femme s’exécute, j’attrape un tabouret dans le coin de la pièce, que je place près de la table de massage où la jeune femme m’attend assise. « Est-ce que vous avez mal autre part ? C’est le moment de faire un check-up complet si c’est le cas. » Lui dis-je en lui souriant très franchement. Les gens n’y pensaient pas suffisamment, mais la moindre petite douleur pouvait disparaitre rien qu’à l’aide d’une manipulation ou d’un petit massage, et ce qui pouvait sembler bénin pouvait avec le temps prendre des proportions toutes autres ! Un téléphone semis alors à sonner, ce qui me faisait tourner la tête vers mon maitre de stage qui regardait l’écran de son téléphone portable. Il me regardait alors tout en se levant et traversait la pièce. « Lucas, je te laisse avec mademoiselle je dois prendre cet appel. » Tout en me disant cela, il glisse son regard vers la jeune femme en lui souriant et pose sa main sur la poignée de porte, qu’il ouvre. « Ne vous en faites pas, il est très bon et c’est déjà le chouchou de la moitié de mes patients ! » Je rigole en souriant franchement à mon maitre de stage, sur les derniers mots qu’il vient de prononcer. Il était vrai que j’avais fait l’unanimité auprès de toutes les petites mamies du cabinet.

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Phoebe G. O'hara
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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyLun 20 Juin - 0:50

❝Act like a girl, fight like a man.
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J’avais raison finalement, le grand blond est en stage. Le maître de stage est arrivé dans la salle alors que je m’apprêtais à m’assoir sur la chaise. Beaucoup plus à l’aise avec lui, je lui souris et plonge mon regard dans le sien sans gêne. Son visage est rassurant et son sourire chaleureux, alors je me détends instinctivement devant ce qui semblerait être un homme plein de bonté. Je le laisse s’assoir à son tour et lui dis bonjour. Cela fait, j’explique la raison de ce rendez-vous tout en montrant les preuves à l’appui. Je fronce les sourcils en regardant le regard que s’échangent le maître et le stagiaire. Quoi? C’est si grave que ça? Ou bien est-ce le contraire… Je suis venue pour trois fois rien. Je me racle la gorge alors qu’un silence tendu s’installe. Un simple signe de la tête et le blond prend les choses en main. Après tout, il est là pour apprendre, si? Comment est-ce arrivé? Tout en le regardant procéder à la routine d’hygiène, je lui réponds. Eh bien… hum… vous connaissez le krav maga? Sans lui laisser le temps de répondre, j’enchaîne. En fait, hum… disons que c’est un mélange entre plusieurs sports de combats, tous… réunis… pour maximiser notre façon de nous défendre. En gros, je prends des cours d’autodéfense… J’y suis… allée un peu fort, dis-je en grimaçant. Il faut croire que la ceinture ne fait pas le combattant, ajoutais-je sur le ton de la rigolade. Mais qu’est-ce que je fou? Mais… euh… mon adversaire y a goûté, hein, continuais-je avant de laisser un rire nerveux s’échapper de mes lèvres. Bordel, mais j’ai beaucoup trop parlé. Qu’est-ce qui me prends? Je hoche la tête et vais m’installer sur la table de massage, sentant le rose me monter aux joues. Bien entendu, je ne suis pas idiote, je sais ce qui va suivre. Enlevez juste vos chaussures et votre haut s’il ne peut pas monter plus haut que le coude. Oh, déjà que le massage en soi allait être gênant, il faut que j’enlève mon haut! La honte! Lentement, les yeux au sol, je me déchausse et, comme s’il n’allait pas me voir en soutif de toute façon, je me mets dos à lui pour enlever mon haut. J’ai quelques ecchymoses là également, mais elles ne font pas aussi mal qu’elles le paraissent. Heureusement, j’ai pensé à me mettre un soutif qui ne soit ni trop enfantin ni trop sexy. Je me demande bien pourquoi je pense à cela… Il est là pour me soigner, pas pour me reluquer, nan? Je m’assois sur la table en silence et lui fais un sourire gêné, bras croisés pour cacher un minimum mon corps. Est-ce que vous avez mal autre part? C’est le moment de faire un check-up complet si c’est le cas. Je réfléchis, en pensant aux douleurs que j’ai eues après ledit cours d’autodéfense. Alors que je m’apprêtais à répondre, le maître de stage reçoit un appel et nous laisse en m’assurant qu’il est très bon. Quoi? Il va me laisser tout seul avec le beau blond? Je n’en doute pas, dis-je en rigolant au maître de stage lorsqu’il dit que son apprenti est le chouchou de la moitié de ses patients. Avec le physique qu’il a, c’est clair que les femmes l’apprécient. Euh… J’ai eu une douleur plutôt prononcée à la cheville après le cours, mais… c’est beaucoup mieux… maintenant. Je remercie le ciel d’avoir eu la bonne idée de me mettre en shorts et non en pantalon. J’aurais été beaucoup trop timide avec seulement mes sous-vêtements sur le dos. Je me couche sur la table de massage et regarde le plafond. Aloors, vous aimez votre stage? Ça doit être cool de pouvoir pratiquer sur de vraies personnes, lui dis-je pour essayer de penser à autre chose qu’au fait que je n’ai plus de chandail. Vous êtes étudiant à l’Université de Chicago? Curieuse, je ne peux que me demander si je l’aurais croisé à quelque part dans l’Université.

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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyLun 20 Juin - 17:07

Where do you hurt ? ✽ Phoebe & Lucas


Je ne sais pas si mon maitre de stage pense à la même chose que moi, lorsque nous voyons le poignet de la jeune femme. En tous les cas, nous échangeons un regard, s’ensuit un signe de tête de sa part, me laissant ainsi diriger cette consultation, comme si j’étais le seul praticien dans cette pièce. Ce n’est pas la première fois et surement pas la dernière fois, il me tard d’ailleurs de pouvoir refaire mon prochain stage ici, car j’aime vraiment l’ambiance et l’équipe. Chose qui d’ailleurs à l’air réciproque. Alors que je nettoie la table de massage a l’aide d’alcool et d’un chiffon en papier jetable, j’écoute la jeune femme me raconter qu’elle c’est fait ces marques avec du krav maga. Je souris alors qu’elle enchaine sur une description complète de ce sport de combat. Elle m’amuse et elle semble un peu stresser, ou est-elle comme cela naturellement ? En tous les cas, ça change d’avoir une patiente qui n’a pas quatre-vingts ans au compteur. Je lui demande de venir s’installer sur la table de massage, ajoutant qu’elle doit retirer ses chaussures et son haut si ça manche ne remonte pas suffisamment haut sur le bras. Le temps qu’elle se déchausse, je vais chercher un tabouret que je mets juste à côté de la table, pour ne pas rester debout et sollicité mon dos pour rien, puisque le massage sera concentré uniquement sur la main, le poignet et remontra sur l’avant-bras et le bras.

Elle s’assoit sur la table et je m’approche d’elle lui demandant si elle a mal autre part, puisqu’elle est présente, autant qu’elle ne profite, surtout au vu de son sport, ses membres doivent être mis à rude épreuve. Je fixe son visage, il ne me vient même pas à l’esprit de baisser les yeux sur autre chose. Je n’ai pas vraiment de mal à différencier professionnel et vie personnelle, il ne me viendrait pas à l’idée de dragueur une patiente. En dehors du travail, peut-être bien, mais pas sur place ! Je m’apprêtais à m’asseoir sur le tabouret lorsque le téléphone de mon maitre de stage ce mis a sonné, me signalant aussitôt qu’il devait prendre l’appel, il rassurait la jeune femme, avant de finalement sortir de la pièce, me laissant seule avec elle. Je me reconcentre sur la jeune femme lorsqu’elle me parle de sa cheville et je hoche la tête en signe de compréhension. Je m’assois enfin sur ce tabouret et au moment où je m’apprête à lui demander de s’allonger, elle le fait d’elle-même. Je saisis alors doucement sa main et passent mes doigts sur sa peau, doucement de façon aléatoire. Comme je l’ai toujours appris, c’est la prise de contact avec le corps de l’autre. Pour le mettre en confiance et surtout le détendre, le préparer et qu’ainsi il puisse être dans un état optimal à recevoir le massage. Je regarde la jeune femme quelques secondes, lorsqu’elle me parle, avant de les redescendre sur ce que je fais. « Oui, c’est un très bon stage, enfin c’est le cabinet qui est top, j’espère pouvoir avoir une place lorsque j’aurais terminé mes études. » Je continuais ma prise de contact, remontant sur son avant-bras, dépassant aléatoirement le coude et revenant jusqu’à sa main et le bout de ses doigts.  «Et nous pratiquons dans un premier temps nos acquis théoriques entre nous, nous avons des ateliers et nous faisons des groupes de deux ou trois et les professeurs nous montrent sur nous-mêmes. » Je la regarde et souris. Je sens sa main se détendre petit à petit, elle ne doit même pas s’en rendre compte, mais le fait de lui parler contribue à sa décontraction. Mais ses muscles sont encore durs sous mes doigts, je continue alors, pour les assouplir. Mon regard oscille entre sa main et son visage, mon sourire restant sur mes lèvres. « Oui je suis à l’université de Chicago, vous connaissez ? » Demandais-je le plus naturellement possible. Je n’avais pas vu l’âge de la jeune femme sur son dossier, peut-être y était-elle aussi ? En tous les cas, je ne l’avais jamais vue. Terminant la phase de prise de contact, je saisissais plus fermement, mais toujours d’une façon très douce et respectueuse du corps de l’autre, je posais mes pouces sur son poignet et j’exerçais de légère pression tout en le faisant légèrement tourner, commençant par la face antérieure.

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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyMer 22 Juin - 5:04

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Ses doigts passent sur ma main et j’essaie de me détendre malgré la gêne causée par la nudité de mon ventre. Pour me changer les idées, j’engage la conversation. Bien que je sois certaine qu’il soit très professionnel, le fait qu’il soit jeune me rend plus timide. Après tout, je ne peux pas le nier, il est mignon. Hum, oui j’imagine. Je suis sûre que vous serez pris. Si j’ai bien compris, les clients vous apprécie. En tout cas, c’est ce que son maître de stage m’a appris pas plus tôt qu’il y a quelques minutes. Ce stagiaire semble vraiment aimer son expérience. En général, quand on aime quelque chose, nous le faisons bien et avec plaisir. En ce sens, je ne doute absolument pas qu’il soit excellent. D’ailleurs, il est doué pour mettre à l’aise les gens, car il réussit à me faire partiellement oublier la situation. Le blond m’apprend qu’ils commencent par de la théorie pour enchaîner par la suite avec des ateliers en groupes. Ça a l’air extra, lui dis-je sincèrement. J’ai toujours été fascinée par le contact humain malgré que j’aie choisi de regarder vers le ciel. J’ai toujours su être trop rêveuse et lunatique pour m’engager dans une carrière qui exige un fort contact avec les gens. Sans m’en rendre compte, mes muscles auparavant tendus commencent à se ramollir et ma respiration est plus sereine. Oui, il est plutôt doué. En plus, il reste poli et souriant. Je ne vois pas comment j’aurais pu faire pour tomber sur une personne plus qualifiée. Oui, je connais. J’y étudie. Bien sûr que je connais l’université de Chicago! Par contre, cela me surprend que je ne l’aie jamais croisé. Cependant, il faut dire que j’ai toujours le nez dans mes bouquins. Ses mains se font plus fermes sur mon poignet et je fais une grimace. C’est sensible, lui avouais-je. C’est difficile à expliquer, mais le massage me fait du bien tout en me blessant. Ma douleur permanente rend le tout plutôt désagréable, mais je sais que c’est inévitable pour que je puisse me rétablir. Je crois pas vous avoir croisé par contre, dis-je. Cela me fait un peu étrange de vouvoyer un étudiant, mais le cabinet l’exige j’imagine et je tiens à rester polie. Il faut dire que passe la quasi-totalité de mon temps à la bibliothèque. Si ce n’est pas trop indiscret, vous êtes dans une confrérie? Il n’est pas chez les Zetas en tout cas, car je le saurais.

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MessageSujet: Re: Where do you hurt ? - ft. Phoebe    Where do you hurt ? - ft. Phoebe  EmptyMar 5 Juil - 17:40

Where do you hurt ? ✽ Phoebe & Lucas


Je souris à ces mots. Si seulement trouver un emploi à la fin de ses études était si simple. « Que les clients m’apprécient est une chose, qu’il y ait une place de libre dans le cabinet en est une autre. » Mais bon, il était encore beaucoup trop tôt pour penser à ce genre de chose, j’avais encore quelques années avant de pouvoir prétendre à un emploi, et surtout un diplôme à obtenir ! Au cours de notre échange, j’en viens a lui parler de mes études, surtout au niveau de l’enseignement des gestes et des massages, il est vrai qu’il est bien plus facile d’acquérir les bons gestes sur quelqu’un que nous connaissons, avec qui nous sommes à l’aise, puis d’agrandir le champ des possibles en allant vers l’inconnu. Aujourd’hui, je suis à l’aise avec toute personne, mais il faut avouer qu’il est plus agréable de tomber sur une jeune femme de mon âge, plutôt qu’une mamie de 85 ans. Je souris une nouvelle fois à la jeune femme lorsqu’elle me fait part de son enthousiasme. « Ça l’est ! » Je sens la jeune femme bien plus détendue sous mes doigts, je peux enfin commencer le travail pur et dur. J’effectue quelques gestes un peu plus fermes, non pas que je veux lui faire mal, mais ils sont nécessaires. Je fais rouler sous poignet lentement, en tenant sa main des deux miennes. Je lève les yeux aussitôt sur elle lorsqu’elle me dit que c’est sensible. Je hoche la tête, pour lui faire comprendre que j’ai bien compris, j’effectue alors un geste plus lent, mais je continue de rouler son poignet, comme si je le faisais danser contre l’os de l’avant-bras. « Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà vu non plus. » Je change la position de mes mains et commence à faire rouler délicatement ses muscles du bout de mes doigts, continuant toujours la conversation alors que je travaille et que mon regard oscille entre ses yeux et sa main. Elle me dit que dans un sens, ce n’est pas étonnant puisqu’elle passe son temps à la bibliothèque. Je souris encore une fois en fronçant légèrement les sourcils. « Zeta ? » Lui demandais-je, il n’y avait que les zeta pour passer leur vie dans une bibliothèque ! Je la laissais répondre avant d’être piqué par la curiosité et d’avoir subitement, l’humeur joueuse. « Dans quelle confrérie penses-tu que je puisse être ? » Je suis évidemment curieux de voir qu’elle image elle peut avoir de moi.

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