Addi : Kill or not kill

Etre une ancêtre c'est la vie

Séductrice -Rebelle - Intelligente - Rancunière - Mystérieuse - Têtue - Sportive - Franche  -Grande Gueule - Patiente -

Confrérie ➜ Aucune, je suis un esprit libre. Années d'ancienneté ➜ écrire ici.
Mes premières années d'études à la fac ? C'est une très bonne question. Les cours, les mecs, les fêtes, les filles : c'était la belle vie. Pour moi, l'université était une nouvelle façon de me libérer. Je n'étais la lycéenne rebelle des bas quartiers de Chicago, je pouvais être ce que je voulais. Pour être honnête, de nombreuses confréries m'ouvraient leurs portes, mais à l'époque, ce qui comptait, c'était la sécurité de ma grand-mère et de moi-même. Je ne pouvais aller sous le feu des projecteurs en m'inscrivant dans une confrérie. Cependant, si on est honnête, je ne suis pas mécontente. Je suis un esprit libre, une rebelle, et je ne pense pas avoir ma place dans une confrérie, car je suis à la fois studieuse, fêtarde, sportive, distingué, riche et bizarre, alors je suis bien mieux sans confrérie. Au final, j'ai participé souvent au bizutage... Une fille comme moi, a réussi à se faire pas mal d'amis et les fêtes, je m'y invite quand je veux.

01.Elle est bananophobe. Vous allez me dire, c'est quoi cette connerie. Et bien, la jolie brune a une peur bleue des bananes. D'où lui vient cette peur? C'est la question qui vaut de l'or. Personne ne le sait, même elle.02.  Elle a même remporté un concours. 03. Elle a changé d'identité, après la mort de ses parents. Elle venait d'une famille très riche et pour sa protection, sa grand-mère lui a fait changer de pays et de vie. 04Elle a vécu dans les bas quartiers de Chicago. La drogue, l'alcool, les dangers de la rue, elle connaît. C'est pour ça qu'elle s'est mis à la boxe, elle fait aussi du karaté et du judo.05.Elle a découvert l'existence d'un demi-frère, il n'y a pas très longtemps.  06. On ne dirait pas comme ça, mais la jolie brune a un QI supérieur à la moyenne. En réalité, elle en a un supérieur à celui du très célèbre Einstein, mais elle le cache bien. 07. Avec son passé douloureux, elle a fermé la porte aux sentiments et à l'amour. C'est pourquoi, elle préfère les mecs d'un soir. Dès qu'elle commence à s'attacher, elle fuit. 08. Elle vit en colocation dans un appartement qui lui appartient. Elle fait croire à tout le monde qu'elle est une simple colocataire.

J’avais fini de fouiller chaque recoin de la boite. Toutes les infos, que mon père avait pu trouver sur le meurtre de ma mère, se trouvaient dans cette boite. J’avais toujours cru que mon père avait tué ma mère, mais j’avais tort… Il n’était qu’une victime ;  comme moi. J’avais besoin de parler à quelqu’un, mais à qui ? Je venais de me disputer comme jamais avec ma grand-mère. J’avais beaucoup d’amis, mais aucun à qui je puisse révéler mon identité. Sans réfléchir, j’ai pris une feuille de papier et j’ai commencé à écrire.

Chère Blake,
C’est bizarre d’écrire une lettre que je n’enverrais jamais. Je ne sais pas quoi te dire. La vie a tellement changé depuis que je suis partie. Je me souviens encore quand on jouait toutes les deux… Mais avant de parler de la fin, je dois commencer par le début. Je suis née dans une famille comme la tienne pleine d’argent, mais moi, j’avais l’amour. Malgré tout l’argent que nous avions, l’amour était-ce que nous avions de plus précieux. Mon père aimait d’un amour profond ma mère, et c’était réciproque. Personne n’aurait pu prédire, le drame qui s’est produit cette nuit-là. Je n’ai jamais avoué à personne ce qui s’est passé cette nuit-là.
Papa était parti à une conférence à Edimbourg, et ne devait revenir que le lendemain. Maman m’avait bordé avant de descendre regarder la télé. Je m’étais endormie assez rapidement, m’envolant vers le pays où tout est possible. Je me suis réveillée en sursaut vers minuit, il y avait des cris en bas et des bruits de grand fracas, comme si quelqu’un envoyait voler des objets à travers la pièce. Je n’arrivais pas reconnaitre les voix qui résonnaient d’en bas, mais j’avais peur. J’avais été lâche, j’aurais pu descendre et vérifier que tout allait bien, mais j’avais préféré me cacher sous le lit. Je m’étais bien mise au milieu au cas où quelqu’un essayerait de m’attraper, et j’avais bouché mes oreilles avec mes mains pour ne plus rien entendre. Quand il n’y eut aucun bruit, je sortis et je m’étais recouchée dans mon lit pour me rendormir. La suite, tu la connais. Cette nuit-là, maman fut tuée. J’ai menti à la police, quand j’ai dit que je n’avais rien entendu que je dormais, mais la vérité, c’est que j’avais toujours cru que la deuxième voix était celle de mon père. Je ne pouvais pas admettre que mon père avait tué ma mère. Tu vois Blake, dans ce moment-là, ma vie si parfaite avait tourné au cauchemar.
« Nous déclarons l’accusé : coupable ! » Si tu savais Blake, le nombre de fois où j’ai entendu cette voix dans ma tête. Celle du juge qui avait déclaré mon père coupable pour la mort de ma mère. Je ne voulais pas aller au procès, mais ma grand-mère m’y avait forcé. L’enquête avait été bâclée, les preuves étaient trop accablantes pour ne pas désigner mon père. Bien entendu, une petite fille de dix ans ne peut pas se rendre compte de ce genre de chose. Dès le moment, où on m’a dit qu’il était coupable, je l’ai cru, j’étais persuadée que mon père avait tué ma mère, et pour te dire la vérité ma grand-mère n’a jamais promu l’inverse. Dès qu’ils vinrent chercher mon père, j’avais été confié à elle. Elle était ma seule famille. C’est à partir de ce moment-là que la petite fille trop timide qui te suivait comme ton ombre, qui ne disait jamais rien, a disparu. J’ai grandi de dix ans, cette année-là.
J’arrive aux explications que tu attends depuis toujours. Le départ. C’était devenu difficile pour nous à Dublien. Quand les gens me regardaient : j’étais la fille dont le père avait tué sa femme. Je n’étais plus Giovanna la petite fille sage, j’étais la fille dont tout le monde avait pitié ou avait peur. Eh oui, certains étaient persuadés que moi aussi, j’allais tuer un membre de ma famille. C’était devenu l’enfer. Tu n’étais au courant de rien, je voulais te laisser loin de tous mes problèmes. Puis, un soir où j’étais rentrée en pleurant, car un élève de ma classe m’avait insulté, ma grand-mère a pris la grande décision. En une semaine, nous avons fait nos bagages, nous avons pris une nouvelle identité et nous avons changé de continent. J’aurais pu t’écrire, j’aurais pu te téléphoner… mais notre sécurité était devenue notre priorité. Nous avons atterri à Chicago, et nous n’avons plus bougé. Je ne t’ai jamais oublié. La preuve, tu m’as toujours appelé Addison, tu trouvais que c’était plus joli que Giovanna, alors c’est le nom que j’ai pris dans cette nouvelle vie.
Dans cette nouvelle vie personne ne savait qui j’étais. Personne ne connaissait mon père. J’étais juste Addison une fille venue de nulle part. Mais, je n’ai jamais oublié qui j’étais. Durant ces treize dernières années, je n’avais qu’une seule certitude, que mon père avait tué ma mère, car elle avait eu une aventure. Un crime passionnel parmi tant d’autres. Mais aujourd’hui, je ne sais plus. Je ne sais même plus qui je suis. Giovanna a totalement disparu, laissant place à Addison : une femme pleine de rancœur, qui se croit intouchable, qui ne laisse rien l’atteindre… une femme froide. J’ai mis une carapace autour de mon cœur, et je n’ai jamais recontacté mon père. C’est lui qui la fait.
Pour te dire la vérité, il est mort, il y a une semaine. Il m’a légué toute sa fortune et une boite… la boite de Pandore. Je ne sais plus ce que je dois croire Blake. Dans cette boite, il y a toutes les preuves… Il était innocent… Il ne l’avait pas tué… C’est lui qui avait demandé à ma grand-mère de me laisser croire qu’il l’avait tué, il disait que c’était mieux tant qu’il n’aurait pas trouvé le véritable coupable. C’est lui qui a trouvé l’idée de nous donner une nouvelle vie. Alors que je lui ai tourné le dos, il ne m’a jamais laissé tomber et aujourd’hui, c’est trop tard. J’ai déjà commencé des études pour intégrer la police scientifique pour pouvoir éviter à des femmes de subir le même sort que ma mère, mais aujourd’hui, je vais profiter de mes études pour prouver l’innocence de mon père. Je reste assez discrète pour ne pas être repérée, je ne profite donc pas des joies de l’université, des fratries… Dans cette boite, il y a toutes les informations sur la mort de ma mère.

Voilà, je t’ai tout raconté. Enfin, j’aurais aimé tout t’expliquer. Je ne t’ai jamais oublié et je ne t’oublierais jamais mais ma sécurité et celle de ma grand-mère sont ma priorité.
Je t'aime AG

J’ai plié la feuille en quatre, puis j’ai pris un briquet et j’ai brûlé cette lettre.

Emily Didonato - type de personnage inventé

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Bizutage de bienvenue ✽ Je sens que tu as l'âme d'une enquêtrice, aussi vais-je te donner un défi digne de ton talent. Je veux que tu joues au Cluedo avec n'importe quel autre des étudiants en RP. Que la force soit avec toi.