It's a new day, it's a new life [délai jusqu'au 18/09]

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? C’est vrai qu’on pourrait clairement se demander ce que vient foutre une anglaise à Chicago ! Et bien on pourrait citer les différents arguments qu’elle a ressorti pour ses parents : la fac est géniale, il y a tous les cursus qu’il lui faut, il y a de bons débouchés… bref, vous avez bien compris : tout ce que le papa et la maman ont envie d’entendre pour leur enfant. Sauf que la réalité est toute autre. Adaline est partie à Chicago parce que c’est l’une des seules qui l’avait acceptée. Pourquoi partir aux US me demanderez-vous ? A cause de l’oppression continue de ses parents sur elle, toujours là à lui dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire, toujours là pour lui demander si elle va bien ou non. Alors il faut bien un jour où l’oiseau doit quitter le nid non ?

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Les Chester n’ont jamais nagé dans l’argent, ils ont toujours été cette famille normale. Certes les parents mettaient une pression monstre sur Adaline pour qu’elle réussisse ses études mais au final, ça l’a pas mal aidée pour partir. En se réfugiant aux Etats Unis pour l’université, elle a réussi à obtenir une bourse. Bon, elle n’était pas exorbitante et elle avait réussi à se trouver un petit travail par-ci par-là mais tout allait bien. Elle avait parfois du mal à concilier les études et son job mais elle finissait par s’y faire. Aujourd’hui, elle arrive à commencer lentement (oui plutôt assez lentement) sa carrière de photographe. En postant quelques annonces dans les boutiques, quelques personnes l’appellent pour venir photographier l’anniversaire de telle personne ou encore la bar Mizdah d’un autre. Une fois elle a eut le droit à un mariage et il faut dire qu’elle s’en était très bien sortie !

Que pensez-vous du système de confrérie ? Les confréries sont en elles-mêmes des sortes de familles. Il y a les bizutages c’est vrai, toutes ces conneries d’adolescences qui sortent et qui cherchent juste à humilier. Mais ça ne fait pas de mal, au contraire. Peut-être que grâce à ça on peut apprendre facilement que le ridicule ne tue pas. Et puis, après on devient un membre, on se fait des amis, on s’amuse en allant à des fêtes et on vit pleinement sa vie d’étudiant sans regret.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Quand elle est arrivée, Adaline ne connaissait personne. Ce n’était pas son pays, ce n’était pas sa ville. Elle n’avait rien d’exceptionnel mis à part son accent « sOoooo british » . Elle était mignonne, oui, mais il y en a tellement des filles comme ça. On lui avait parlé des confréries et elle s’était dite que ce n’était pas fait pour elle, que l’un était rempli de préjugés américains, de l’autre les enfants de bourges. Elle ne savait pas où donner de la tête. Puis, elle s’était rappelée de ce qu’on lui avait dit au lycée « si tu ne te trouves pas une confrérie, tes années à l’université seront  mortelle ! et ton futur encore pire ! » Alors, par refus de tous les autres, elle avait finis par aller chez les Kappa Alpha Psi. Pas américaine, boursière et obligée de travailler pour étudier, s’amusant sans trop faire la fête, il n’y avait pas dans son caractère assez de caractéristique pour une quelconque confrérie. On l’avait donc accepté, sans faire trop d’histoire. Passant son bizutage, elle avait réussi à devenir l’une des leurs. Ils n’étaient pas très sociables, elle n’avait que trop peu d’amis, mais elle s’en moquait. Il lui avait fallu une confrérie, une sorte de maison où passer la nuit, et elle avait fini par en avoir une. Une petite maison dans laquelle elle pouvait se laisser vivre sans changer. Elle prenait ses photos, elle travaillait, elle étudiait, elle écoutait de la musique dans son coin, en somme elle restait la solitaire qu’elle avait toujours été.

C'est ici qu'il vous faut nous raconter votre histoire (tout en pensant à y raconter vos premières années à l'université/dans votre confrérie si vous n'êtes pas un petit nouveau, ceci devant être fait une fois que le Doyen ou le président aura validé votre admission dans une confrérie). Un minimum de 30 lignes est demandé ; soignez votre écrit, relisez-vous, soyez réalistes et tout ira bien !