Depuis quand vivez-vous à Chicago ? Je vis à Chicago depuis environ cinq ans, quand j'ai commencé le mannequinat en vérité, j'ai commencé des études de Littérature en parallèle mais j'ai abandonné quand j'ai vu que je n'arriverais pas à suivre le cursus avec mon travail à côté.
Que pensez-vous de la ville et de l'université qui s'y trouve ? La ville est formidable, l'université aussi. C'est pour cela que mon choix se portait sur cette dernière en premier. Je ne regrette pas d'y avoir mis les pieds, je suis même un peu triste de ne pas avoir continué mes études, mais peut-être que je reprendrais qui sait.
Et vous, qu'avez-vous fait comme études ? Et où ? Comme je l'ai dis plus haut, j'ai étudié la littérature un an avant d'arrêter pour me consacrer à ma carrière de mannequin. Puis, j'ai entamé mon job de barmaid, donc j'ai complétement décroché. Cependant, je vais peut-être terminer mon cursus, je ne sais pas encore, je suis indécise, c'est un de mes plus gros problèmes.
Biographie
I : Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout.
« Papa... Elle est où maman? » Monsieur Blackheart fixe sa fille à peine âgée de six ans avec un regard haineux qu'il a appris à adopter depuis la naissance de la petite fille. Il ne lui répond pas, mais la petite fille, avide de réponse lui tire le tissu de son pantalon. « Écoute moi bien petite sotte, ta mère est morte en te donnant naissance, donc je serais toi je me la bouclerais. Go to hell little devil » la petite fille regarde son père, un air dépité se dressant sur son visage. Son cœur se brise en mille morceaux, monsieur Blackheart claque la porte, laissant la jeune fille seule avec sa tristesse et sa mélancolie. Se dirigeant dans la chambre de sa nourrice, la jeune Hurricane ne comprend pas vraiment pourquoi son père lui a dit cela, et surtout pourquoi il a parlé anglais alors que d’habitude il parle toujours français. La petite blonde totalement perdue se dirige alors vers sa nounou qui la regarde d’un air maternel. Elle la prend dans ses bras, et la berce doucement. Attrapant un morceau de tissu de sa nourrice, elle suce son pouce, et ferme les yeux, s’abandonnant dans les bras de Morphée, pour ne plus penser à ce que lui a dit son père.
Une porte qui claque. Une voix qui se fait entendre. La blonde court dans l’appartement et essaye tant bien que mal d’ouvrir la porte d’entrée qui est verrouillée. « HURRICANE VIENS ICI. » La jeune fille fait face à l’homme essoufflé. « VA TE FAIRE FOUTRE. TU ME HAIS DEPUIS QUE MAMAN EST MORTE. JE LE SAIS. ALORS VA TE FAIRE FOUTRE. JE M’EN FICHE DE CE QUE TU PENSES. DE TOUTES FACONS, JE ME CASSE A CHICAGO. LOIN DE TOI… » La main de l’homme en noir s’écrase sur la joue de la jeune fille dans un bruit sourd. « Jamais. Tu ne partiras de cette maison. Tu resteras la, a honorer ton père et ta défunte mère. » Hurricane affronte son père du regard. Son sac de voyage à ses pieds, elle saisit la clé sur le meuble jouxtant la porte. « Très bien. » L’homme reprend le chemin inverse, insérant la clé dans la serrure, prenant son sac de voyage dans sa main, elle sort de l’appartement pour s’enfoncer dans le taxi qui l’attend. Elle va enfin faire exploser sa carrière de mannequin. Au diable son père. Au diable les gens qui veulent lui mettre des bâtons dans les roues.
II : Tu es le premier et le dernier amour de toute ma vie.
Il fait froid, elle est la debout entrain de tanguer sur le mur du toit de l’immeuble de son agence, si elle faisait un pas de travers, elle tombait et tout serait fini. Elle ne serait plus que poussière dans ce monde qu’elle avait tant haïe. Approchant la bouteille à sa bouche, elle n’a pas remarqué le jeune homme ou plutôt le journaliste qu’elle a vu quelques heures plus tôt, qui l’avait interviewé. Hurricane fixe le jeune homme, la vue troublée par l’alcool, elle ne comprend pas ce qu’il dit. Il l’intime de descendre, elle ne l’écoute pas. Il lui raconte sa vie, ses parents qui ne faisaient rien d’autre que de l’insulter d’enfant pourri gâté. Il a une vie minable, et Hurricane se sent bien bête de vouloir se suicider alors qu’elle a une vie un peu plus heureuse que celle du brun. Saisissant sa main, elle manque de tomber en posant le pied sur le sol. Ils ne le savaient pas , mais pourtant c’était le début d’une jolie histoire … Enfin pas si jolie que cela.
« Tu vas ou ? Avec qui ? Tu rentres à quelle heure ? » Hurricane fixe le beau brun qui était allongé sur le lit de sa chambre. Elle soupire de lassitude. « Je vais à un shooting, avec des mecs totalement over baisable et je ne rentre pas, je couche avec eux. Je t’appelle quand j’ai fini ça te va ? » Il la fixe, le regard haineux. Il lui rappelle son père, elle détourne la tête. S’approchant de lui, elle l’embrasse et s’excuse. Elle ne supporte pas de partir alors qu’il est fâché. Elle descend les escaliers quatre à quatre, elle est en retard encore une fois. Elle lui envoie un texto pour s’excuser encore, mais l’accusé n’arrive pas. Il n’arrivera jamais.
Saluant ses collègues mannequin, elle monte dans sa voiture, et se dirige rapidement vers son appartement, la route est bouchée, elle patiente en écoutant une musique qui lui rappelle Shannon. Du rock. Des fois, quand elle le rejoint chez lui, il y a la musique à fond et elle sourit. Parce qu’elle aime bien sa musique de cinglé. Lorsqu’elle pousse la porte de son appartement, elle n’entend pas de bruit, elle marche sur la pointe des pieds, espérant le surprendre. Il n’est pas là. Elle l’appelle, il ne décroche pas. Messagerie. Elle ne lui laisse pas de messages, il la rappellera. Et c’est à ce moment-là , qu’elle se rend compte, qu’elle a été trop loin, elle n’aurait pas dû lui dire sa ce matin, elle n’aurait pas dû jouer avec sa jalousie maladive pendant près d’un an et demi. Elle n’aurait pas dû le blesser. Elle fait comme si de rien n’était mais pourtant, elle ressent un sentiment qu’elle n’a jamais ressenti avant. S’adossant contre le mur, elle fixe le ciel et ne pense qu’à une seule chose, qu’il revienne et qu’il la pardonne.
III: Le temps est sans importance, seule la vie est importante.
Elle n’en croit pas ses oreilles. Six mois qu’il est parti et aucune nouvelle. Elle entend de la bouche d’un autre mannequin qu’il est revenu. Mais elle ne la croit pas, elle ne veut pas la croire. Elle est habituée à son absence. Elle ne veut pas le revoir, mais pourtant au fond d’elle, sa conscience lui hurle d’aller le voir. Elle a tellement de fois était à son appartement, qu’au bout d’un moment l’espoir s’est envolé. Elle a réussi à se forger un caractère de salope insensible, qui couche avec un mec quand elle a envie de tirer un coup, et elle part après. Une fois le shoot terminé, elle ne reste pas comme à son habitude pour boire une coupe de champagne, ou pour manger des petits fours, elle se dirige directement devant l’immeuble de Shannon. Il y a de la lumière, elle sourit inconsciemment. Montant rapidement les escaliers, elle se fige devant la porte. Elle ne peut pas. Elle redescend les escaliers aussi vite qu’elle les a monté. Elle le verra quand elle devra le voir. Elle ne peut pas l’affronter maintenant. Elle l’avait blessée. Elle s’était blessée en même temps. Mais ne dit-on pas que le temps panse les blessures ? Elle verra bien ce que le futur lui réserve. Et elle est apeurée. Comme elle ne l’a jamais été. !
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