Weedchatting with a friend ✽ CJ&Dawn

Je pensais sérieusement à déménager au-dessus de mon garage. Après tout, l'ancien propriétaire avait jugé bon de raccrocher quand il s'est rendu compte que tous les gangs du coin venaient me voir spécifiquement pour leurs réparations. C'était un lâche. Il m'a juste laissé les papiers et les clés. Depuis, je n'ai plus entendu parler de lui.
Cet appartement me plaisait bien. il n'était pas bien grand mais cela me convenait. J'y passais déjà plus de temps que chez moi. Alors, autant garder l'argent du loyer pour autre chose. Comme, boire dans un bar et lever des nanas.
Je m'appuyais contre le mur décrépi, étendis les jambes et posais les talons sur la table basse. Jour de congé aujourd'hui. Je n'avais pas la tête à bosser aujourd'hui et je n'avais pas d'urgence. J'avais envoyé un sms à Dawn plus tôt dans la journée. Elle avait intérêt à se bouger le cul si elle voulait profiter du cadeau que l'on m'avait offert : un bon gros kilo d'herbe de la meilleure qualité. Celle que le gang de Veni vendait aux politiques. Donc autant dire que ça valait son pesant d'or.

J'avais enlevé mon t-shirt parce que j'avais chaud. J'avais toujours chaud lorsque je fumais. Je fixai le joint que j'avais entre les doigts, un sourire sur les lèvres avant de tirer une longue taffe dessus. C'était excellent. Je tournais la tête vers la porte qui venait de s’ouvrir. Ma vision était plutôt floue, mais je pouvais reconnaître ce corps même perdu dans la foule. « Hey Dani ! T’es en retard… j’ai commencé sans toi » Je levais le joint vers elle et lui sourit. « Elle est excellente ? Je crois que Veni m’aime bien. »

Je regardais mes doigts vides et tâchai de poser un regard sur elle. Je rigolais doucement. Pourquoi voulait-elle toujours ce que moi j’avais ? mon joint ? Ma place ? Ma queue ? Cette femme était incroyablement sans gêne et c’était pour ça que je l’appréciais. J’attrapais son bras et la fit tomber sur moi. Je la plaçais dos à moi et plongeais la tête dans ses cheveux. « Petite catin, comment s’est passée ta journée ? » Je passais les bras autour d’elle avant de la forcer à me tendre le joint pour que je puisse en tirer une nouvelle taffe avant de lui souffler la fumée dans l’oreille. Je m’écartais vivement avant de m’en prendre une et appuyais le dos à nouveau contre le mur. Bon sang, je ne voyais plus que des formes floues. « Je crois que je suis défoncé. » Non, je l’étais carrément. C’était le but. De la bonne herbe faisait cet effet-là. J’étais chanceux d’avoir de tels « amis ». Je profitais déjà de leur protection et maintenant, j’avais droit à des petits cadeaux. Je ne savais pas ce que Veni voulait, mais quelque chose me disait qu’il essayait de m’amadouer avant de me le demander et cela n’augurait rien de bon. Je tendis la main vers Dani encore une fois et la plongeais dans chevelure. Comme à mon habitude, je me mis à lui masser le crâne. Je n’avais aucune idée d’où cette habitude m’étais venu mais elle s’en accommodait bien alors je continuais tout simplement. Ca faisait du bien de passer du temps avec quelqu’un qui ne s’attendait à rien d’autre de ce que je pouvais lui donner. Surtout que la plupart du temps, elle n’en avait rien à foutre de moi. Elle venait parfois, me baisait et s’en allait dans le plus grand des calmes. Ca me faisait rire car je me disais à chaque fois qu’elle avait fait de moi sa pute et que je ne faisais rien pour la contredire. Une femme en or, voyez-vous.

Je le lui pris des doigts et tirai suffisamment pour le finir. Je refermais les doigts sur sa tête et la fit pencher vers moi. Lentement je lui soufflais la fumée que j’avais retenu dans ma bouche entre ses lèvres. J’étais tenté de lui rouler une pelle bien puissante mais à tous les coups j’allais m’en prendre une pour avoir osé tenté de l’étouffer. Quand bien même, la voir cracher ses poumons serait un spectacle fort intéressant. Je déposais toutefois un léger baiser sur ses lèvres avant de prendre le petit sac en papier qui se trouvait à mes pieds. Je le lui tendis et me relaçais contre mon mur. Le monde commençait à tourner alors je ne tenais à tomber comme une véritable merde sur le sol. « A toi bosser ma belle. » Je laissais tomber le sac entre ses mains et laissai ma main parcourir la peau de son bras, remonter jusqu’à son épaule et descendre le long de son torse. Arrivé au bas de celui-ci, je glissais la main sous son t-shirt. Je l’attirais vers moi et enfouis mon visage à nouveau contre son coup. Cette drogue avait un effet des plus inattendu sur moi. Je me sentais… câlin. Beurk. Dès que la pièce cesserait de tournoyer, j’irais me chercher une bière, parce que ça va bien deux minutes les conneries hein. Je rigolais doucement face à ma bêtise et me serrais contre elle. « Putain… je suis trop loin là. »

Minette ? Est-ce qu’elle avait bien dit minette ? Parce que si j’avais bien entendu, j’allais devoir le lui faire payer. Mais pas tout de suite. Dans l’état dans lequel je me trouvais actuellement, je risquais de lui arracher un bras en voulant jouer avec elle. Je n’avais pas de mesure lorsque j’étais déchiré. Comme tout le monde me direz-vous.
Je m’appuyais à nouveau contre le mur et fixais Miss Dawn jouer avec ses doigts. Quoi ? Quelques toutes petites taffes et elle en était déjà à ce stade ? Elle perdait de son endurance ! Néanmoins, je pouvais peut-être profiter de la situation.
Je repoussais sa main de la mienne en rigolant. « T’as cru que j’étais magicien aussi ? » Je la tournais vers moi et l’attirais contre moi. Je scrutais son visage avec attention, enfin, l’attention que je pouvais avoir en ayant une vision floue. « Tu sais que t’as une vraie tête de petite salope quand même ? Sérieux, quand on te regarde, on sait tout de suite que t’en es une belle quand même ! » Je la repoussais… un peu trop fort et la fis tomber sur le sol. Je sais, en tant qu’ami… j’aurais dû me précipiter à son secours et m’excuser. Sauf que, ben, j’étais moi. J’ai donc préféré rire. « Alors petite catin, on se met en position pour le job ? »

Mmmh. Comment se retrouver se retrouver en missionnaire sur une nana super bandante en l’espace de quelques secondes. La drogue avait beaucoup d’avantage, elle me rendait malléable. On pourrait presque faire n’importe quoi avec moi si je ne faisais pas attention. Voilà pourquoi j’évitais de fumer chez des gens que je ne connaissais pas ou tout bonnement hors de chez moi. C’était beaucoup sécuritaire, pour moi et pour les gens qui souhaitaient conserver leurs os à l’intérieur de leur corps.
Sa main sur ma nuque me faisait frissonner. J’aimais ça. Un peu de tendresse avant une partie de sexe sauvage, c’était mon truc. Enfin d’habitude ! « Bien sûr que ça me tente ! » Je me relevais et m’assis sur le rebord de la banquette et fixais Dani d’un regard taquin. Elle voulait jouer ? Moi aussi. J’avais tout le temps envie de jouer. Surtout à ce jeu-là. Je déboutonnais mon jean et l’abaissais un peu avec le pouce. Je lui fis un clin d’œil entendu. « J’ai une corne là si tu veux. » Quoi ? Oui j’avais une corne dans le pantalon. Une bien belle corne d’après ce que l’on m’a dit. Et puis c’était elle qui avait commencé là à me caresser ! Comment voulait-elle que je réagisse ? Que je dise « non, je ne suis pas intéressé ? Je suis chaste et prude » La belle affaire. La chasteté ce n’était pas pour moi. Les femmes et moi, c’était une histoire d’amour universelle. Elle m’aimait pour ça et moi j’aimais leur entrejambe qui était toujours prête à m’accueillir comme si j’étais le roi du monde.
Je me baissais et attrapais le petit sac en plastique avant de chercher mon paquet d’OCB dans la poche arrière de mon pantalon, m’obligeant à avant un peu le bassin vers Dani. Au final, je finis par m’allonger sur la banquette, plaçant les jambes de part et d’autre de Dawn et entrepris de me rouler un autre joint. J’étais assez doué pour ça. Je pouvais rouler dans n’importe quelle situation et surtout dans n’importe quelle position. Un super-pouvoir que j’avais acquis par mon expérience.

Un sourire s’étira sur mes lèvres lorsque je sentis ses mains sur mes jambes. Elle ne savait plus où se trouvait ma queue ? La bonne blague. J’aurais pu la guider mais à l’heure actuelle, j’étais plutôt intéressé par finir mon joint. Bien sûr, je surveillais son petit manège du coin de l’œil, la bout de la langue humidifiant le papier. Elle voulait jouer la tigresse. Pas moi. Je la poussais doucement de la tête lorsqu’elle vint me susurrer son désir à l’oreille. Je croisais son regard et allumait la tige avant de lui souffler la fumée au visage en rigolant. Elle n’avait pas de chance aujourd’hui, j’étais beaucoup plus joueur qu’elle. Non que je n’avais pas envie de la fourrer mais disons que la taquiner était bien plus intéressant à l’heure actuelle.
Je passais le bras autour de sa taille et attrapai l’une de ses fesses que je pressais fortement. Des fesses que je ne connaissais que trop bien pour les avoir malmenées un bon nombre de fois depuis que nous nous connaissions. Je ne faisais pas de fixette mais je les aimais bien. C’était comme si nous étions des potes de longues dates. « Enfin beauté, je suis un gentleman, je ne peux me résoudre à proférer de telles paroles ! » Et ce serait bien une première. Je n’avais pas l’habitude de me faire prier pour être salace. Mais faire semblant d’être un gentleman, ça me plaisait bien. Un bon dandy avec un énorme balai dans le cul et un joint à la gueule. Putain, j’avais trop la classe.