Archibald - l'art de paraître (u.c)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Ce fut plus par contrainte que par choix que je me suis retrouvé à Chicago. Quand bien même cette Université est réputée et prestigieuse - et tant mieux, au quel cas je n'y serais pas - je désirais en premier lieu Oxford. J'ai régulièrement séjourné en Angleterre et j'éprouve de l'affection pour les coutumes anglaises et encore plus pour ses femmes très "libres". C'est du fait de mon père, qui me souhaitait loin de la débauche Parisienne et Londonienne, que Chicago vint à moi.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Je n'ai pas besoin de job d'appoint, de bourse et de quelques autres plans de financement. Lorsqu'on est l'héritier de la plus vieille et fortunée famille aristocratique française, l'argent coule à foison. En l'occurence, c'est de mon compte en banque personnel, approvisionné chaque mois par mon père, que sont prélevés mes frais de scolarité.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Je ne ce suis pas emballé par ce système mais, avec du recul, mon opinion s'est affinée. En ce qui me concerne, la confrérie à laquelle j'appartiens m'est d'une certaine utilité. Côtoyer des gens tout aussi fortunés que moi, enfants de célébrités, de personnages politiques ou de familles nobles me permet d'enrichir mon carnet d'adresses et de fomenter des projets d'avenir.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Débarquer de France en première année de Master à Chicago, ville où je ne connaissais absolument personne, où je n'avais aucun réseau... Autant vous dire que je n'étais pas au mieux de ma forme. C'est donc dès mon arrivée à l'université que je me suis présenté à PHI DELTA THETA. J'ai été immédiatement séduit par les idéaux similaires aux miens qui se dégageaient de la confrérie ainsi que les noms célèbres que j'ai reconnu. Au Diable les altruistes avec leur "l'argent ne fait pas le bonheur"... Chez les Phi, l'argent FAIT le bonheur, OFFRE la réputation, DONNE le pouvoir. Un savant cocktail qui m'emballa sans qu'il y ait eu de préliminaires. Je m'y sens bien et j'avoue avoir tisser des liens étroits avec certains de mes frères et soeurs.

Le bizutage me rappela d'ailleurs les folles soirées d'ivresse que je passais à Paris. Boire des mélanges douteux comprenant whisky, mayonnaise, poils pubiens... Se pointer nu dans une église en plein milieu d'une messe en chantant l'Ave Maria... Rincer toute la confrérie dans la boîte la plus chère et tendance de la ville... Voler un singe dans un zoo et le déposer au sein de la maison d'une autre confrérie...Se rouler des joints dans des billets de 100$... Ah... souvenirs, souvenirs. Je me suis rarement aussi bien amusé. Si au début je ne pensais me faire qu'un carnet d'adresses... Et bien à présent je peux affirmer m'être fait un cercle d'amis.  

C'est ici qu'il vous faut nous raconter votre histoire (tout en pensant à y raconter vos premières années à l'université/dans votre confrérie si vous n'êtes pas un petit nouveau, ceci devant être fait une fois que le Doyen ou le président aura validé votre admission dans une confrérie). Un minimum de 30 lignes est demandé ; soignez votre écrit, relisez-vous, soyez réalistes et tout ira bien !