Miles + I don't wanna be anything other than what i've been trying' to be lately

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Pour son prestige évidemment, ainsi que pour son excellent programme sportif. Exactement ce qu'il me convient, sans compter que cela me permettait de m'éloigner d'avantage de toute forme d'autorité parentale, j'ai en quelque sorte fait d'une pierre deux coups.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? C'est mon père qui finance la totalité de mes études, cela ne lui fera pas un si gros trou dans son budget au final et je crois qu'il n'aimerait pas que son fils se retrouve à prendre un emploi étudiant.

Que pensez-vous du système de confrérie ? C'est un système qui est à mon gout très intéressant. "Trier les élèves" et les mettre en fonction de leur caractère et de leur passion, c'est même astucieux. Au moins cela nous permet de faciliter les relations et de se faire de vrais amis plus rapidement.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ?Oui, j'ai à mon arrivée cette année, choisi d'intégrer les sigma chi. Pourquoi ? Car cette confrérie à des valeurs que j'apprécie et notamment un amour pour le sport, chose que j'apprécie par dessus tout. Sans compter l'absence de femme, je n'ai rien contre elle au contraire mais je préfère encore plus une belle amitié et j'ai la sensation que c'est chez les sigma chi que je pourrais en trouver. Sans compter qu'il parait qu'on y fait de très bonne fête! Jusque maintenant je n'ai pas été déçu, ce que je craignais le plus étaient les bizutages comme bien des gens entrant à l'université je m'imaginais le pire mais la plupart ont été plutôt sympathique. J'ai notamment eu droit au concours de beuverie où le  but étaient de boire le plus possible et la tête à l'envers (inutile de précisé que pour quelqu'un qui adore boire mais qui tient mal l'alcool, j'ai fini dans un état pitoyable)  ou encore certains se sont amusé à m'organiser un rendez-vous avec la plus pimbêches des alphas, le genre de filles que je fuis. Mais au final, ce n'était pas des défis méchant mais plus pour s'amuser et j'ai reçu un très bon accueil, je trouve qu'il y règne une très bonne humeur et je me sens intégré chez eux, les sigma sont comme ma deuxième famille, ils pourront toujours compter sur moi et je sais qu'inversement aussi...

C’était il y’a maintenant dix-neuf ans maintenant, un neuf avril dans la ville d’Atlanta que je vis le jour. Premier et unique enfant de la famille ma venue au monde était parfaitement attendue pour le plus grand bonheur de mes parents. Petit garçon en parfaite santé, j’avais tout simplement déjà tout pour être heureux tant matériellement que sentimentalement, un belle vie allait s’offrir à moi. Mon père était déjà à l’époque un brillant homme d’affaire bientôt près à prendre la succession de son père, comme l’avait fait son père avant lui et ma mère, elle était une jeune femme issue de bonne famille dont le seul souhait fut de fondé une famille. Les années passaient et je grandissais alors dans un certain luxe et entouré d’amour, mon père était assez absent mais ma mère, elle, était présente pour moi et faisait mon éducation. Assez jeune, je me montrais comme un enfant plutôt capricieux au caractère naturellement bien trempé qui n’en faisait qu’à sa tête. Cela à toujours été plus ou moins mon tempérament mais à côté de ça, j’étais aussi un enfant plutôt attachant et très câlin même si j’ai perdu ces deux qualités en grandissant.

Je suivais ma scolarité dans une école assez réputé à Atlanta mais autant le dire franchement, j’ai rapidement montré un désintérêt total et profond pour les cours. Jusqu’au collège ça allait mais après mon entrée là-bas, tout commença rapidement à dégringoler sans que je ne m’en rende compte et que je m’alarme. J’étais un peu le rebelle de service et je ne respectais plus rien ni personne, ma crise d’adolescence c’est alors déroulé vers cette période. Je séchais les cours, je répondais aux professeurs et à mes parents et quand on me disait non, je m’énervais pour un rien poussant un scandale pour la moindre des broutilles. J’avais ma petite bande d’ami, j’étais sans le moindre doute un meneur, sur de moi, jamais hésitant et tout de même assez populaire comme on peut l’être à quatorze-quinze ans. Je vivais mes premières histoires de cœur, chose à laquelle je n’attardais pas tant d’importance, au contraire je ne m’attachais que très peu aux autres et je me portais très bien de ce choix. Je découvrais aussi les joies des premières soirées. J’avais des amis plus âgés que moi et rapidement j’avais découvert cet univers dont tant de jeune rêve, bu mes premières verre d’alcool et connu mes premières cuites. J’étais un gamin et il m’en fallait peu, voire très peu d’autant plus que j’avais une résistance à l’alcool équivalente à zéro. Malheureusement à coté de cette vie idyllique aux yeux de nombreuses personnes, je n’étais pas forcément totalement heureux. Mon père se fichait de ce que je faisais alors que ma mère elle entrait en conflit avec moi, mes notes chutaient totalement et je n’étais même pas sûr de pouvoir entré au lycée car la seule matière dans laquelle ma moyenne était réellement bonne, c’était le sport. Ca a toujours été une passion pour moi, toutes les raisons ont toujours été bonnes pour faire une petite partie de basket, une course en natation, un défi comme le cross mais celui que je préférais le plus, c’était le soccer. Pourquoi ce sport, je ne sais pas, on ne choisit pas forcément. Et ce qui devait arriver arriva, je ratais ma dernière année de collège et je me retrouvais à devoir redoubler, voyant à mon plus grand désarroi la plupart de mes amis passé et changer d’établissement. Sans doute pour la première fois de ma vie, je me retrouvais déstabilisé, j’étais le genre de mec sûr de moi qui s’en fou des filles malgré quelques petites relation mais mes amis ont toujours tenu une place importante pour moi et je n’aurais pas pensé devoir m’en faire d’autre. Malgré tout je parvenais à m’en faire quelques un et cette seconde tentative fut la bonne, je m’étais alors calmé et j’étais devenu plus studieux, j’avais sans doute muri ?

Il y’a aussi eu cet été au camp de sport, il était en France aller loin de chez moi, mais pour un camp de soccer je n’avais pas hésité à bassiner mes parents pendant un moment jusqu’à ce qu’ils acceptent. Mais voilà, j’y étais et j’avais savouré le séjour, ce fut par ailleurs l’un de mes meilleurs été. J’avais fait du soccer, enfin du foot comme ils disent en France tous les jours et je m’étais fait de nombreux amis. Enfin pote car des amis en deux semaines c’est rapide. Et puis il y a eu cette fille, jolie, métisse, sportive, elle avait su faire battre mon cœur et je développais rapidement des sentiments pour elle bien que je sache qu’elle ne serait qu’une amourette de vacance, elle ne vivait pas aux Etats-Unis donc comment aurait-il pu en être autrement. Je passais alors une grande partie de mon séjour à lui tourner autour en tentant de la séduire mais rien n’y fit, elle ne succomba pas à mes charmes… En effet, celle-ci tomba amoureuse d’un autre garçon du camp, j’étais totalement déçu et mon égo prit ce jour-là un vilain, très vilain coup.

Je faisais mon entrée à l’université, j’avais été admis à celle de Chicago. Je n’étais pas le meilleur élève mais je m’étais donné tous les moyens pour être admis ici et pouvoir suivre un cursus de sport. Même si cela n’était pas tellement du gout de mes parents, c’est dans cette filière que je veux travailler et devenir agent sportif ou pourquoi pas tout simplement moi-même membre d’une équipe. Je ne sais pas encore ce que je souhaite mais j’ai le temps, bien du temps. J’étais content de pouvoir prendre mon indépendance et d’être un peu plus libre. J’avais rejoint la confrérie des sigma chi, confrérie connue pour n’être composé que d’homme et surtout pour compter parmi ses membres de nombreux sportif. Au début, je n’étais réellement pas sur de mon choix mais finalement je sais que je vais me plaire dans cette confrérie. J’y ai même retrouvé un ancien d’ami de mon stage, le seul qui vivait aux USA mais que j’avais perdu de vue. Je craignais en rejoignant une confrérie d’être victime de trop gros bizutages mais je me suis rendu compte qu’ils bizutaient plus par amusement que par méchanceté et que la plupart du temps c’était par amusement. J’ai eu droit au concours de beuverie dans lequel j’ai fini totalement à l’envers et dans lequel on c’est bien foutu de moi et au rencard arrangé avec la plus pimbêche des Alphas, le genre de fille que je fuis. Pour le moment mes études se passent bien, pourvu que cela dure.