LILIANA ≈ fire meet gasoline

 

Drôle - 90%   Réfléchi(e) - 80%   Créatif(ve) - 70%   Travailleur(euse) - 99%   Fêtard(e) - 20%   Narcissique - 10%	Artiste - 50%   Amical(e) - 60%   Jaloux(se) - 70%   Méfiant(e) - 10%   Sportif(ve) - 30%   Prude - 60%	Généreux(se) - 70%   Têtu(e) - 50%   Hautain(e) - 80%   Séducteur(trice) - 10%   Honnête - 100%   Joueur(euse) - 30%
Alcool : 60%	Drogues : 10%	Sexe : 00%

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? J’ai choisit l’université de Chicago parce que celle-ci offrait la bourse la plus importante, oh non, ne pensez pas que je souhaitais obtenir de l’argent et vivre dans le grand luxe. J’avais besoin d’argent pour fuir cette famille de cinglée, vous pensez que je suis folle ? Non, quand vous en saurez un peu plus sur moi et sur ma famille de débile vous pourrez comprendre. Pour partir de Londres il fallait une université qui m’offre un peu d’argent chaque mois et puis je n’avais entendu que du bien de cette confrérie, je savais que les meilleurs élèves étaient là et je n’avais pas non plus le niveau pour aller à Harvard ou même à Oxford. Pourtant j’ai réussit les tests par miracle à Chicago alors vous voyez je n’avais pas le choix, c’était Chicago ou l’asile je crois !

  Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Compter sur ma mère ou mon père ? Non mais vous rêvez, je n’ai pas eu la chance de vivre dans une famille riche, ni même banal qui sacrifie tout pour ses enfants. Mes parents, ils s’en fichent un peu de moi. Du coup je dois me débrouiller par moi-même. Aussi étrange que cela puisse paraitre je fais des photos nues et des spectacles de striptease, oui c’est étrange pour une fille qui ne connait rien au sexe mais tout le monde a compris que je n’étais pas une fille comme les autres n’est ce pas ? Alors que certains me considèrent comme une sorte d’exclu de la société qui fait peur en disséquant des cadavres, d’autres peuvent me voir et fantasmer tout les soirs, une chose est sûr personne ne se doute qu’il s’agit de la même personne.  

  Que pensez-vous du système de confrérie ? Vous savez quoi ? Je pense que cette histoire de confrérie c’est débile, enfin sauf la mienne, mais les confréries de la plus jolie, du plus sportif, je trouve ça nul. C’est quoi l’intérêt de sortir ? De fumer ? Non, je ne comprends pas trop ! Dans les Kappa Alpha Psi au moins les gens se soutiennent réellement, c’est ce que nous rêvons tous ? De trouver des gens vraiment comme soit…

  D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Cela fait 5 années que je fais parti des Kappa Alpha Psi, une confrérie faite pour moi je crois. Là-bas on retrouve tous les gens étranges, bizarres, bref les gens comme moi. Nous n’avons pas tous la même enfance et certains psychiatres pensent que tout se joue durant l’enfance. Est-ce donc ma famille singulière ou bien le faite que je sois plus intelligente que la plupart des gens qui m’a poussé à devenir différente et à rejoindre ce clan ? Je ne sais pas mais je m’y suis senti tout de suite à l’aise parmi les exclus, les rejetés de la société, les gens différents. Je m’entends plutôt bien avec les autres. Peut être dû à mon style que certains pourraient qualifié d’étrange. J’ai toujours du fond de teint clair et les joues rouges comme une poupée : du rouge à lèvres rouge pétant comme du sang et des yeux maquillés de noir, lorsqu’on ajoute à cela mes études en tant que futur médecin légiste, oui je ne suis pas ce qu’on appelle une personne commune. Surtout lorsqu’on sait que la nuit je fais des spectacles de striptease, tout cela en n’ayant jamais vu un homme nu devant moi. Pourtant je ne suis pas de ce qu’on appelle timide et je rends volontiers service à mes frères et sœurs. Par rapport à mon bizutage, cette étape que j’ai passé à mon arrivé il y a environ 5 ans ne m’a pas fait trop peur. Oui, aller dans un cimetière en pleine nuit cela n’a rien de très flippant pour moi. Je sais que certains ont été traumatisés mais moi je me suis dit que dans ce groupe là, les gens me comprendraient plus que je ne le pensais.

Il y a toujours une maison, une famille un peu étrange dans une ville. Un lieu toujours fermé où on ne sait pas ce qui se passe derrière les rideaux tirés. A Camden town, quartier de Londres, cette famille, cette maison, c’était la mienne. Mes parents n’étaient pas des citoyens normaux, les voisins nous appeler mormons, je crois qu’ils étaient simplement des marginaux. Mon père et ma mère ce sont rencontrés le jour de leur mariage, je crois que ma famille vit dans un temps bien ancien. Pourtant parmi les miens, les mariages se faisaient plus par arrangement que par amour. Mes grands parents paternels et maternels avaient prévus le coup depuis des années lorsque mon père épousa ma mère, tout avait été organisé. Ensuite mes parents emménagèrent dans une maison, une maison qu’ils n’avaient pas obtenue pour bien cher car elle était à rénover. Mes parents ne firent jamais les rénovations n’étant pas vraiment aisés ainsi nous avions l’impression bien souvent de vivre dans une maison hanté. L’impression se confirmait plus tard, lorsque je disais à mes petits camarades où j’habitais.

Comme notre mode de vie était dépassé par rapport à l’époque réelle où nous vivions mes parents eurent beaucoup d’enfants. J’étais l’ainée, la seule fille. Ensuite 7 garçons ont suivis, mes frères, nous vivions entassés dans deux chambres seulement et nous mangions le plus souvent des pommes de terres et nous n’avions pas de salle de bain, ainsi je n’ai pas su ce qu’était une douche avant l’âge de 18 ans. Cette vie m’a toujours pesé, je me suis toujours sentie différente mais parce que je l’étais. Je n’ai jamais été aux petites fêtes d’anniversaire des personnes que j’appréciais, je n’ai jamais eu de meilleure amie. Ma seule passion résidait dans les études et très vite mon père me destina à devenir médecin. Mon père était quelqu’un d’autoritaire, difficile, il travaillait beaucoup pour subvenir un minimum à nos besoins et il nous le faisait bien savoir. Il était macho je crois et je fus ainsi toujours l’enfant qu’il aimait le moins parce que j’étais né fille et non garçon. Ma mère m’aimait elle, mais elle était soumise à mon père et ne mettait jamais en doute ce qu’il disait. Il me rabaissait, ma mère acquiesçait.

Malgré mon peu de popularité, j’étais une bonne élève et j’ai fini par avoir mon diplôme du lycée avec une mention assez bien. Cependant je n’avais toujours pas beaucoup de relations avec les autres, certains me parlaient, plutôt par intérêt. J’étais tombé amoureuse bien des fois mais je n’intéressais personne. Il faut dire que j’avais des passions plutôt étranges, j’aimais me balader dans les cimetières et pique niquer sur les pierres tombales. J’aimais les garçons à l’opposé de moi, les garçons plutôt mignons et populaires. Mon diplôme obtenu, je n’avais qu’une obsession c’était partir de cette maison, partir de Londres pour avoir une vie enfin normal. J’avais été accepté avec brio dans l’université de Chicago et j’avais découvert pas mal de choses.

Tout d’abord ma chambre, j’ai une salle de bain, une vraie salle de bain où on peut se laver tous les jours. Et puis ensuite, mes études, j’ai trouvé un domaine passionnant : la médecine et ce qui m’a le plus intéressé c’est de trouver la cause de décès des cadavres, j’aime disséquer ce qui fut des êtres vivants afin de savoir pourquoi ils étaient morts. J’aime aussi la psychiatrie, c’est un domaine fascinant et d’ailleurs j’ai découvert que l’un de mes frères avaient des troubles, certainement du au faite que nous ne sortions jamais de notre maison et que nous vivions dans un autre temps. J’ai aussi découvert un métier qui me rapporte beaucoup d’argent, faire des photos de nus et me déshabiller devant des hommes, cependant je ne connais ni l’amour, ni le sexe, du moins pour le moment.