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 Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax

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Sidney Arriston


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MessageSujet: Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax   Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax EmptyVen 1 Avr - 20:28

❝ Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. ❞
Sidney & Dax


Le temps était aussi fade et amère que la journée annoncée. La mort d’un être proche était surement l’une des choses les plus douloureuse à vivre, Elle le voyait, sa mère avait tellement l’air de souffrir devant ce cercueil ouvert, celui de sa sœur. Quelques jours plus tôt, Meryl, la mère de Sidney avait reçu un coup de file, à choisir, elle aurait préféré ne jamais y répondre à cet appel, ne jamais savoir la tragédie. Et quelle tragédie, un drame c’était abattue sur sa sœur et sa famille ; une mort dans d’affreuse circonstance. Un accident de voiture, elle et son gendre ainsi que sa fille et son mari, ils étaient tous mort sur le coup, aucuns survivants, laissant derrière eux que des larmes et de la souffrance pour leurs proches ainsi qu’une date pour venir se recueillir devant eux avant qu’il ne soit enfermé à tout jamais.

Sidney n’était pas à l’aise ici, dans ce grand cimetière remplie de tout ce monde qu’elle ne connaissait guère, ni de loin ni de près, elle ne savait pas qui était ou non de sa famille. Il devait bien y avoir des gens du même sang qu’elle ici, et pourtant elle n’en savait rien sur eux. Elle ne pouvait se focaliser que sur sa mère, la blonde voyait dans le regard de sa mère que quelque chose venait de s’éteindre, une flamme, un morceau de son âme et une multitude de souvenir venait de partir en fumée. Si Sidney n’habitait plus chez sa mère et n’aimait pas spécialement le comportement de celle-ci, aujourd’hui elle ne pouvait lui en vouloir ou jouer les filles ingrates, elle se devait de la soutenir, même si elle n’y connaissait rien, qu’elle n’avait jamais perdu de proche, elle devait épauler sa mère dans ce moment qui devait être douloureux. Le plus difficile, c’était d’être ici et de voir tous ces gens souffrir sans comprendre leurs sentiments, Sidney trouvait ça triste, très triste même mais elle ne connaissait pas cette femme qui était sa tante, elle en avait entendue des vertes et des pas mûres, Meryl en avait raconté des histoires à sa fille, surtout lorsque Sidney adolescente lui faisait les quatre cent coups elle lui disait que si elle était une mauvaise mère, elle l’abandonnerait comme l’avait fait sa sœur avec son propre fils, le laissant chez son père et ne voulant plus jamais rien savoir de lui. Oui, car malgré que cette pauvre femme venait de mourir avec sa belle petite famille, il y avait des détails inoubliables, elle avait quand même laissé un enfant avant ça, un enfant qui était maintenant sans mère. Ce garçon il était bien le cousin de Sidney, et pourtant elle n’avait jamais eu vent de lui, elle ne connaissait pas même son prénom, elle ne savait dire qui il était dans cette foule. Même si elle aurait-su qui il était, cette information ne lui servait strictement à rien, elle n’avait rien à lui dire ni à partager avec lui aujourd’hui.

Etrange, était le mot le plus adapté pour comprendre les traditions américaines. Une réception avec un buffet et diner de chef pour la mort de quelqu’un ? Sérieusement ?  Sidney n’en croyait pas ses yeux, les gens présents dans cet appartement luxueux ne manquait pas de gêne, ils mangeaient et buvaient comme si … Comme si ils ne venaient pas d’enterrer leurs proches ? La seul qui avait l’air attristé, c’était sa mère était assise à la longue table aménagée dans le magnifique salon pleurnichant dans son mouchoir de soie blanche… Sidney en trouvait ça presque désespérant, après tout, cette sœur, elle ne l’avait pas revue depuis 20 ans, elle ne se voyait que depuis qu’elles avaient emménager à Chicago, ok c’était sa sœur mais tout de même si elle l’aimait autant elle aurait pu venir vivre près d’elle… Bref, ne voulant pas salir une fois de plus la mémoire de sa pauvre tante (quelle ne connait pas du tout), Sidney fit un effort monstre et vint prendre place à côté de sa mère, lui caressant le dos gentiment, elle ne savait pas y faire, réconforter les gens c’était pas un truc inné chez la blonde, surtout pas avec sa mère et pourtant, face à tous ses inconnues elle était la seul qui pouvait faire quelques chose pour Meryl. Elle lui chuchota alors à l’oreille « Aller calme toi maman… Le repas va bientôt commencer, t’es en train de te faire remarquer ici la tradition c’est de manger pour les morts pas de pleurer si j’ai bien compris ! » En se relevant, Sidney remarqua le visage outré de certaines femmes présente un peu trop proche de sa mère, avait-elle entendue la conversation ? Se sentait-elle indignée par la réalité ? Sidney n’en avait que peu faire, elle pensait ce qu’elle disait, pour faire comme tout le monde elle prit alors une assiette et s’approcha du buffet froid pour servir sa mère bien trop affaiblie pour se servir elle-même actuellement.



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Dax-Newt Graskill


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MessageSujet: Re: Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax   Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax EmptyLun 11 Avr - 23:48

Là où il n'y a rien... ✽ Dax & Sidney



Cela aurait du lui paraître étrange, voir même complètement fou. Être là, dans son appartement avec toute ces personnes, tout ces visages inconnus. Il ne connaissait pas ces gens, des membres de sa famille, des amis de sa mère. Mais au fond il ne connaissait pas non plus sa génitrice, ni la sœur qu'il s'était découvert en même temps. Il se sentait juste vide, comme spectateur des événements. Tout était irréel, les funérailles, la mort de cette femme, cet enfant dont il était désormais le tuteur légal. Les émotions ne l'atteignaient plus, il voulait juste se retirer, partir, être seul. Mais où aurait-il pu fuir ? A qui aurait-il pu parler ? Son meilleur ami avait déjà beaucoup de choses à régler avec cette femme qui était réapparue. Les amis qu'il avait au sein de sa confrérie n'étaient pas vraiment fiables. Et Arizona, un petit sourire aux lèvres, il ne savait même pas pourquoi il pensait encore à cette garce. Il continua de jouer cette comédie, au cimetière, après les funérailles, jusqu'à ce dîner organiser par ses soins sur les conseils de proches amis de sa défunte mère. Il détestait leurs regards, ces regards qui disaient qu'il n'avait pas sa place ici. Cette pression qu'il ressentait au milieu de tout ces requins, de ces monstres qui ne savaient rien de lui, de sa vie, de son histoire. Il pouvait presque entendre leurs reproches, comme si c'était de sa faute, comme s'il avait toujours été un mauvais fils.

Il était accoudé à un mur, il ne prit même pas la peine de saluer les invités qui arrivaient les uns après les autres. Il ne comprenait même pas pourquoi ils avaient tenus à venir dîner chez lui. La penthouse d'un immeuble de luxe et hautement sécurisé située à Montrose. Le séjour était immense, il donnait directement sur les immenses baies vitrées qui donnaient accès à une terrasse sur laquelle on pouvait voir une immense piscine et un espace qui ressemblait à une serre. La vue était magnifique mais ça ne s'arrêter pas là, l'appartement était sur deux étages. Il y avait de nombreuses portes: chambres, bureaux, salles de jeux, salle d'art, il y avait même une pièce insonorisée. Cela ne lui servait pas, mais Blodwynn avait un certain sens artistique contrairement à lui. Il bu une gorgée du cocktail qu'il avait dans la main tout en observant autour de lui. Le piano était toujours là, une nouvelle pensée pour Arizona, il serra son verre si fort qu'il cru bien le briser. Des discussions, des regards, il pouvait déjà voir les groupes se formaient. Un petit sourire se dessina malgré lui sur son visage en voyant à quel point les gens de la "haute" n'étaient que de gros hypocrites avec leurs fausses larmes et leurs mots de considérations copier/coller. C'était répugnant, il en avait la nausée. Et c'est pourquoi il déposa son verre et rejoint la salle de bain. Il se sentait suffoquer, il avait juste besoin d'air. Le temps de se rafraîchir et il sortit.  

En passant près de la table comme la plupart des "convives" il entendit la remarque d'une jeune femme. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, qui cela pouvait-il bien être ? Il observa avant tout sa mère, un pincement au cœur en pensant qu'il avait enterré la sienne avant même de savoir ce que cela signifiait réellement une "mère".  Il regarda la jeune femme se lever pour rejoindre le buffet et pendant qu'elle s'éloignait il s'approcha de sa mère toujours en pleur. Il retira le mouchoir qu'il portait à la poche avant de sa veste. Un mouchoir de soie, brodé de ses initiales. Il était vêtu très soigneusement d'un costume noir, élégant et parfait pour l'occasion. - Vous ne devriez pas être aussi triste, elles sont parties sans emporter aucun regrets avec elles. Il lui offrit son mouchoir avant de la laisser après s'être poliment incliner. Son visage lui était légèrement familier, elle lui ressemblait un peu c'était peut-être pour ça. Oui, sa mère était partie sans regrets si ce n'est peut-être le fait de l'avoir mis au monde un jour. Il serait sans doute éternellement le grand regret de sa vie. Il attrapa une bouteille de vin sur la table de buffet et une coupe, par habitude et il s'enfuit sur la terrasse. Loin, très loin de toute ces festivités ennuyeuses. Une fois sur la terrasse il observa le ciel avant de s'installer sur une chaise longue et de se servir un verre. Il leva sa coupe haut devant lui. - A cette soirée ennuyeuse à... en mourir.

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MessageSujet: Re: Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax   Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax EmptyLun 18 Avr - 18:05

❝ Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. ❞
Sidney & Dax


Le choix était difficile, que pouvait-donc choisir Sidney entre du caviar et du homard ? Elle se demandait réellement si elle était bien à un enterrement ou si elle et sa mère était invité à un diner gastronomique… C’était du grand n’importe quoi, la blonde secouait la tête et servait alors un peu de tout hasardeusement dans l’assiette qu’elle concoctait à sa mère, en voyant l’entrée froide Sidney fronça des sourcils, elle ne se rappelait plus si sa mère adorait ça ou bien si au contraire elle haïssait ça… Elle se mordilla la lèvre, se sentant tout à coup coupable de ne pas savoir ce genre de détail. Quel genre de fille ne sait pas ce que sa propre mère aime ou n’aime pas ? Etait-elle si égoïste que ça ? Fallait-il qu’elle attende que sa propre mère meure pour se rendre compte qu’il serait trop tard pour apprendre à la connaitre mieux que ça ? Certes, la blonde ne vivait plus chez Méryl depuis un moment mais quand même, étais-ce une raison ? Elle avait quand même vécu 16 ans de sa vie avec. Maintenant que Sidney grandissait, elle se rendait compte de tout ce que sa mère avait pu faire et faisait encore pour son bien alors elle pouvait quand même faire l’effort de savoir quelques trucs basiques quand même ! Sidney tourna la tête, déterminé à en savoir plus sur sa mère, l’apprécier à sa juste valeur et ça allait commencer par savoir si oui ou non, Méryl aimait la salade de pate.

Un regard vers sa mère pour lui demander son avis et la blonde fut surprise de la voir en charmante compagnie, un jeune homme à l’allure classe dans son costume noir tendant un mouchoir à sa mère. Elle en avait de la chance celle-là… C’était Sidney la jeune mais c’était sa mère qui se retrouvait avec un bellâtre à ses côtés. Sidney étouffa un rire en contournant cette fichue entrée froide et prit congé du buffet en souriant poliment à la vieille dame qui continuait à se servir, son assiette bien trop remplie, celle-ci elle était prête à se gaver comme une oie à vue d’oeil. Elle s’avança alors vers la table de sa mère alors que l’homme qui était à ses coté s’en allait vers le buffet attraper une bouteille qui trainait ainsi qu’une coupe, la blonde tourna le regard vers sa mère et posa l’assiette devant ses yeux. « Eh bien, je vois que tu tu n’ennuies pas trop … Deviens-tu une cougar ? » Elle riait, passant son bras sur les épaules de sa mère pour la réconforter lui parlant de tout et de rien jusqu’à qu’un homme se décide à lui engager la conversation, Dieu avait dû entendre ses prières, elle n’en pouvait plus d’être coincé à cette table, l’écouter se rappeler du bon vieux temps avec sa sœur … Sans qu’elle ne le remarque, Sidney prenait la poudre d’escampette et se dirigeait le plus rapidement possible vers la sortie la plus proche, en l’occurrence c’était la terrasse, à peine avait-elle poussé la baie vitrée qu’elle lâcha un long soupir de soulagement sans bien même remarquer qu’une autre personne était aussi présente sur la terrasse.

Un pas, puis un second pour s’approcher d’une des chaises longues qu’elle remarqua deux jambes d’homme dans un costume et une voix qui dit pour lui-même. « A cette soirée ennuyeuse à... en mourir. » Elle haussa les sourcils, alors elle n’était pas la seul à s’ennuyer ici, peut-même ne pas se sentir à sa place ? Sans l’once d’une hésitation elle prit alors place sur la chaise longue à côté de celle de la personne, sans même regarder qui était la personne à sa gauche Sidney fixa le ciel, il était toujours aussi terne que plus tôt dans la journée. « Vous avez pas tort, on s’emmerde vraiment, surtout lorsqu’on ne connait personne ici ni même les défunts… » Elle tourna la tête vers son interlocuteur, un sourire aux lèvres et pointa du doigt le verre de vin que le garçon s’était servi. « Dites-vous que vous êtes en bonne compagnie, le vin c’est mieux que rien ! » Elle tournait alors son visage de nouveau droit devant elle, se disant qu’elle était plutôt chanceuse d’être tombé sur un si beau garçon ici, sur la terrasse, le même garçon qui était pas plus tard qu’il y a cinq minutes avec sa mère.




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MessageSujet: Re: Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax   Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax EmptyJeu 2 Juin - 23:49

Là où il n'y a rien... ✽ Dax & Sidney



Il essaya de se rappeler des traits de sa mère, mais plus il y pensait et plus le visage de la seule femme qu'il n'avait jamais cessé d'aimer se brouillait. Certes il gardait une photo d'elle sous son oreiller, secret honteux que Playboy avait révélé il y a un certain temps maintenant. Mais malgré ce portrait d'elle, ce visage froid à la longue chevelure blonde échapper à sa mémoire. Plus encore à cet instant. Un soupir traversa ses lèvres alors qu'il contemplait les étoiles, quelque mots et il bu une gorgée de ce vin. Quelqu'un s'était approché puis installé près de lui sur une autre chaise longue. Il n'avait pas eu la force ni même le désir de se tourner vers cet intruse. Il eut néanmoins un léger sourire à sa remarque. Et aussitôt il demanda avec ironie. - Vous ne connaissez ni les défunts ni aucun des proches ? Vous êtes venu pour profiter du buffet ? Et aussitôt il ajouta sans plus aucun rire, mais d'une voix complètement froide. - De toute façon je doute qu'il y ait plus d'une ou deux personnes qui se sentent réellement concerner par les funérailles qui ont eu lieu. Ils sont là pour se remplir la panse, boire d'autres pour en apprendre plus sur l'héritage. Un rire froid, il bu une nouvelle gorgée. Elle n'avait pas tort, le vin était mieux que rien. Pourtant ça ne faisait pas tout. Il continua à observer le ciel un moment avant de tourner la tête vers la jeune femme près de lui.

La même qui accompagner cette pauvre femme en larmes. Il ne dit rien, pourtant il ne la lâcha pas des yeux. Elle était plutôt mignonne, pas vraiment son genre mais pas mal malgré tout. L'espace d'un instant il se demanda si sa demi-soeur ressemblait à ça. Il n'avait pas osé observer son cadavre, il ne voulait pas que la seule image qu'il ait d'elle soit celle d'une morte. Et il n'avait pas encore eu le temps de s'occuper d'emballer les cartons dans la maison où elle habitait. Tout ce qu'il savait d'elle était qu'elle avait voulu le connaitre et qu'elle lui avait confié son fils. Un adorable petit garçon nommé Milan. Pourquoi avait-elle fait ça ? Confié son fils à un étranger, même s'ils partageaient la même mère, ils ne savaient rien l'un de l'autre. Elle devait être folle, complètement cinglée. Il se redressa légèrement et s'assit sur le bord de sa chaise. - Et si... Et si on mettait un peu d'ambiance à cette soirée ? Ce serait sans doute considérer comme un manque de respect, mais au fond le véritable manque de respect n'était-il pas de se goinfrer ? Ou encore de souffler toute les cinq minutes: alors vous savez qui a hérité des parts de la sociétés ? De sa splendide montre en argent ? De son collier en perles ? C'en était trop, il voulait faire un sale coup, quelque chose d'assez gros pour faire dégager tout ceux qui n'étaient là que par intérêt.

Il ne savait absolument pas quoi, mais il allait trouver et peut-être avec l'aide de cette personne. Un sourire malicieux sur le visage il regarda l'intérieur de l'appartement et les invités de l'autre côté de la porte vitrée coulissante. S'ils savaient que les seuls bénéficiaires des deux testaments étaient lui, le fils de sa sœur et la sœur de sa mère. Une sœur dont il ne savait rien en dehors du fait qu'elle vivait à Londres, mais ça c'était il y a quelque années. Il lui semblait avoir entendu certains proches parent prétendre l'avoir invité ce soir, mais il n'en était pas sûr. Même s'il la voyait maintenant, il ne la reconnaîtrait sans doute pas. L'avait-il même jamais rencontré ? Il n'en savait rien, lui et sa mère n'était pas particulièrement proche et il ne fallait même pas parler de leur famille aussi compliquée que celle des Graskill. Il déposa son verre sur une table et se retourna vers la jeune femme. Il lui sourit avant de lui faire un clin d'oeil et de quitter la terrasse. Il traversa l'appartement et le quitta, il sorti et prit l'ascenseur. Il avait décidé de descendre et d'aller inviter tous les sans abris qu'il croiserait, en fait il invita à peu près toute les personnes qu'il croisait en leur indiquant l'immeuble et l'étage où se déroulait la petite fête. Il n'avait pas vraiment fait attention à la jeune femme, il ne savait pas si elle l'avait suivi ou si elle était resté à l'appartement. La seule chose dont il était sûr c'est que lorsqu'il allait y retourner, il y aurait un peu plus "d'ambiance".

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MessageSujet: Re: Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax   Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. * Ft Dax EmptyMar 7 Juin - 20:09

❝ Là ou il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre. ❞
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Le ton ironique qu’avait pris l’homme à côté d’elle la laissa un instant sa voix ni réponse, elle se sentait comme tous les autres qu’elle critiquait intérieurement présent à cette cérémonie sans savoir pourquoi, sans signification. Pouvait-elle se présenter comme la nièce de cette femme qu’elle n’avait jamais connue ? Pouvait-elle considérer la jeune femme morte comme sa cousine ? Non, elle ne le pouvait pas, elle n’arrivait pas même à ressentir de la réelle tristesse pour cette mort tragique, elle était triste, oui, elle l’était mais comme elle aurait pu l’être devant sa télévision face à un drame, une catastrophe météorologique, un meurtrier en série. « Je suis la ‘’nièce’’ de la défunte. » Elle avait bien mis entre guillemet le mot nièce, elle ne le serait jamais, puisqu’elle ne l’avait jamais connue sauf en photo et peut-être l’avoir eu une ou deux fois au téléphone dans sa vie entière. « J’accompagne ma mère, c’est plutôt une tragédie pour elle… » Pourquoi se sentait-elle obligée de se justifier ? Il ne lui avait pourtant rien demandé, et pourtant elle agissait comme si elle le devait, qu’elle n’était pas à sa place et que tout le monde le remarquait qu’elle n’était rien ici. « Mais vous n’avez pas tort, je n’ai pas tellement ma place ici. » Elle fixa à son tour les nuages alors que son voisin, lui avait maintenant la tête tournée vers elle.

Elle ne s’attendait pas à grand-chose, peut-être qu’il aurait essayé d’en savoir plus sur elle, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui propose de mettre de l’ambiance à une cérémonie post-mortuaire ? Elle haussa les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir, peut-être avait-elle mal compris la référence à mettre l’ambiance ? Peut-être voulait-il faire un discours ? Elle tourna la tête vers lui vraiment intriguée, elle voyait dans son regard qu’il tramait un truc bien pire qu’un simple discours pour réveiller cette foule de personne aux ventres maintenant distendue. « Tu veux faire quoi ? Je pense pas que ça soit le moment pour faire la fête … » Elle étouffa un rire en le regardant hyper excité des dingueries qu’il avait en tête, elle reprit alors son sérieux quand elle le vit se lever et lui faire un clin d’œil en s’éloignant d’elle. Elle se dressa comme un i en le regardant partir. « Ah mais t’es sérieux ?! C’est un enterrement arrête ! » Elle se leva alors à son tour rapidement et suivi sans le savoir son cousin germain.

Elle le suivit le plus rapidement qu’elle le pouvait dans sa jupe crayon noir qui ne lui laissait que très peu d’espace pour faire de grand pas et ses hauts talons, s’appuyant contre l’une des parois de l’ascenseur qu’elle avait rattrapé à temps pour le prendre avec lui, elle ne savait pas à quoi il jouait celui-là mais elle était bien trop curieuse pour s’arrêter de le suivre, puis… il l’avait bien inclus dans son projet en disant Et si on mettait un peu d'ambiance à cette soirée ? alors comme une imbécile elle l’avait suivi pour se retrouver dans la rue principale de son immeuble, ne comprenant toujours pas où le garçon voulait en venir. « Tu veux faire quoi au… » Elle n’eut même pas besoin de finir sa phrase qu’elle assista directement à sa folie, elle était presque outrée de le voir inviter des clochards à la cérémonie… « Non non je peux pas faire ça ma mère va me tuer si elle sait que je participe à ça !! » Elle était en train de paniquer, que devait-elle faire ? Laisser le massacre se produire, y participer, essayer d’empêcher le désastre ? Sur un pur coup de folie elle s’immisça dans la conversation de l’homme et du SDF en souriant elle attrapa celui qui était son cousin et le tira par le bras. « Du calme cow boy ! n’invite pas non plus les SDF de Chicago entier ! Puis d’abord t’es qui pour la famille pour vouloir y foutre le bordel hein ? » Elle croisa les bras en dessous de sa poitrine en attendant une explication, car ok pour foutre le boxon mais était-il de la famille ? Un proche ? Ou était-il un simple fouteur de trouble inconnu qui ne vivait que de folie, désastre et par procuration des tristesses des autres.


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