Alissa Deschanel - l'excès est de rigueur

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Je n'ai pas cherché à choisir. Mes parents ont proposé plusieurs universités prestigieux qui proposaient le cursus que je souhaitais suivre, et j'ai tout simplement prit celui qui m'attirait le plus visuellement. Je ne regrette absolument pas d'ailleurs, la première impression est très importante, et dès que j'ai posé mes yeux sur l'université de Chicago, j'ai su que ça serait un endroit parfait pour moi.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Evidemment que mes très chers parents m'aident, c'est logique après tout, ils ne vont pas me laisser à la rue enfin. Mais n'allez pas croire que je suis une écervelée qui ne sait pas vivre sans papa maman non, non ! J'ai toujours eu mon petit boulot en restauration pour payer les petites choses de la vie de tous les jours.

Que pensez-vous du système de confrérie ? C'est un système génial. Un moyen relativement simple de faire la fête, être populaire (ou davantage populaire), et se faire une deuxième famille, réellement entrer dans la vie universitaire. L'idée de m'imaginer sans confrérie me fait froid dans le dos, c'est toute une vie que l'on se fait en y entrant.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Oui en effet, j'ai intégré les Alpha Omicron Pi dès mon sur le campus. Je n'ai pas eu à me poser la question, le plus gros atout de l'université était pour moi l'intégration dans une confrérie comme celle-ci. Les fêtes, les copines, les ragots, les petites histoires (et les grosses), et par dessus tout la popularité. L'admiration dans les yeux des gens et bien mieux encore le dégoût dans les yeux des jaloux. Au final, tout le monde veut être à notre place et c'est ce que j'adore. Evidemment, ça n'a pas été facile, il faut être à la hauteur pour intégrer une telle confrérie.
C'est donc ainsi que j'ai été bizutée dans tous les sens imaginables du terme. N'étant ni timide, ni pudique je n'ai pas beaucoup hésité, mais il y a quand même certaines choses qui me sont restées sur la conscience.. Par exemple lorsque l'on m'a faite prendre une douche sous la pluie battante devant l'entrée du campus, les nombreuses fois où j'ai du lever la main en cours pour draguer de façon osée mes profs (qu'ils soient homme ou femmes), la fois où j'ai du aller en cours déguisée en cochon pendant une semaine - dur dur d'être désirable et adulée quand on ressemble littéralement à un porc, les plus coriaces osent encore me le rappeler -, le ménage des chambres de mes sœurs qui ne m'ont pas facilitée la tâche il faut dire. Bien évidemment il y a eu des parties plus amusantes, récupérer le plus de numéros de garçons possible en l'espace d'une heure, faire du saut à l'élastique (oui, j'ai failli me faire dessus, mais c'était drôle au final). Tout ça pour dire que les Alpha Omicron Pi sont ma famille, mes amies, et la confrérie rêvée pour toute fille qui me ressemble ne serais-ce qu'un minimum.