Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? C'était une évidence, je ne me suis même jamais posé la question. Depuis que je suis enfant, les Etats-Unis ont toujours été un rêve pour moi. Mes parents me l'ont toujours promis, et je l'ai eu. Je faisais partie de ces petites filles qui parlaient plus anglais qu'italien, qui collectionnaient les drapeaux américains et les photos de la statue de la liberté, prises dans tous les angles possibles et imaginables. Alors oui, je n'ai pas peur de dire que moi, ici, c'est plus qu'une évidence. J'y étais prédestinée.
Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Je n'ai pas le droit aux bourses et je n'ai presque jamais eu de job alors, ce sont mes parents qui financent mes études. Ils mettent un point d'honneur là dessus, et même si je voulais travailler afin d'acquérir un peu d'indépendance, il s'y opposerait. Alors, je choisis la facilité.
Que pensez-vous du système de confrérie ? Pour moi, ce système est l'une des meilleures choses inventées dans les universités américaines. Réunir les étudiants autour de valeurs fortes et communes me semble être une bonne idée. Le fait que certaines confréries soient en compétition directe ne me dérange pas. Après tout, c'est ça la vie, se mesurer les uns aux autres.
D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Dès mon arrivée à Chicago l'année dernière, j'ai immédiatement fait la demande pour entrer dans la confrérie
Phi Delta Theta ΦΔΘ. Après avoir été admise dans cette université, c'était la deuxième évidence qui s'imposait à moi. Je ne pouvais pas ne pas faire partie d'une confrérie, et encore moins y être refusée. Si cela s'était produit, cela aurait été un premier échec cuisant. Je passe désormais à l'étape supérieure en devenant une sœur. L'année que j'ai passé en tant que bizut ne m'a pas vraiment déplu. Disons que je n'ai jamais eu l'habitude de subir toutes sortes d'expériences de ce genre. C'était plutôt moi qui était à la base de ce genre de choses. Pour surmonter ce changement de rôle, la pensée que cela allait m'être profitable dans quelques années m'a beaucoup aidée et cela a encore plus renforcé mon caractère. Je me sens proche de mes frères et sœurs, je sais que nous nous ressemblons énormément. J'ai toujours ressentie le besoin d'être amie avec des personnes similaires. Néanmoins, cette proximité ne me fait pas perdre de vue mes propres intérêts. Ils ne passeront jamais après l'intérêt de la communauté. Etre séparée des personnes venant d'un milieu social différent du mien ne me dérange pas le moins du monde. Je les oublie presque, de toute façon, je ne m'en suis jamais réellement soucié. Ou si je l'ai fait, c'était une fausse attention.
C'est ici qu'il vous faut nous raconter votre histoire (tout en pensant à y raconter vos premières années à l'université/dans votre confrérie si vous n'êtes pas un petit nouveau, ceci devant être fait une fois que le Doyen ou le président aura validé votre admission dans une confrérie). Un minimum de 30 lignes est demandé ; soignez votre écrit, relisez-vous, soyez réalistes et tout ira bien !