[Délai jusqu'au 7/12] I'm not going to kill you, I'm just gonna hurt you really really BAD♥

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Avant Chicago, j'étais à Harvard, Cambridge, et avec tout c'qui s'est passé dans ma vie j'ai clairement préféré mettre les voiles une bonne fois pour toute et partir loin de cette fac. J'avais choisi de rentrer au pays, retrouver ma famille à Séoul et bosser dans l'entreprise de mon père, mais j'me suis vite rendue compte que la vie universitaire me manquait. Alors je me suis renseignée sur plusieurs facs, ne voulant plus remettre les pieds à Harvard, j'ai plutôt choisi Chicago.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ?
Je sais que je peux compter sur papa-maman, mais honnêtement je préfère me trouver un job d'étudiant pour participer au financement universitaire.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Je connais déjà ce système de confrérie, j'ai eu ma dose et je ne compte pas retourner dans ce système, avoir une étiquette collée sur moi, très peu pour moi, du moins aujourd'hui.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Non

Mon histoire hein ? J’ai toujours vécu dans une cage dorée quand j’étais à Séoul chez mes parents, la petite fille, la dernière de la famille, la chouchoute un peu trop chouchoutée… Mais que voulez-vous, la vie là-bas en Corée du sud ça a toujours été comme ça. Une bonne éducation, des parents stricts, voire sévères lorsqu’il le fallait, des grands frères parfaits, déjà mariés et heureux en ménage avec d’adorables bambins… Moi ? Je suis partie de Séoul lorsque j’avais 16 ans pour vivre ma vie de future américaine chez ma tante cool et relax comparée à mes parents vieux jeux et chiants, toujours sur mon dos, à me dire quoi faire ou ne pas faire. J’vous jure.
Donc oui, je suis partie, sans vraiment de regrets ni d’adieux déchirants, j’étais plutôt contente d’avoir cette opportunité d’étudier à Cambridge, pas que j’étais quelqu’un de surdoué, mais la danse a toujours été une de mes plus grandes passions, ça me permettait de m’évader dans mon monde à moi, d’être dans ma bulle en somme. Et en école de danse j’aurais pu choisir la Julliard School à New York, mais comme mon dossier n’était pas non plus excellent j’ai dû opter pour Harvard. Enfin avant ça, j’ai passé deux années à Julliard mais comme mes notes étaient catastrophiques et que j’avais plutôt opté pour aller chaque soir à des fêtes avec mes potes, j’ai été virée de l’école au bout de deux années.

New York c’était cool comme grande ville, j’ai également découvert les joies des courses de voiture, comme tout jeunes irresponsables qui s’y trouvaient à chaque course organisée, une chance de ne pas avoir terminé en garde à vue lorsque les flics venaient faire leur trouble-fête. Après ces deux années à NY city, j’ai repris mes clics et mes clacs et je suis partie m’installer de nouveau chez ma tante pour finalement remplir mon dossier d’inscription pour Harvard. Et c’est à ce moment-là que les galères sont arrivées, les unes après les autres ainsi que les premiers amours, et les déceptions amoureuses à vous rendre dépressive. Je n’ai aimé que 4 hommes pendant ma période d’étudiante là-bas, et ces 4 hommes m’ont tous brisé le cœur alors forcément au bout d’un certain moment la confiance que j’accordais aux hommes n’est plus vraiment présente aujourd’hui. Je me suis jurée de ne plus me permettre d’être amoureuse d’un homme, ça fait mal tout simplement et quand on tombe amoureuse, on tombe surtout, et après on s’fait mal et on a du mal à se relever.

Harvard c’était quelque chose, j’étais dans une confrérie qui au début je pensais qu’il s’agissait de ma famille, puis après je me suis sentie trahie et j’en suis partie sans demander mon reste. Il y a eu tellement d’évènements compliqués dans ma vie qu’au final j’ai décidé de quitter cette fac quelques semaines avant mes 25 ans et de ne pas donner de nouvelles et encore moins d’explications. Y’avait un tout qui a fait que j’ai craqué et je suis finalement rentrée à Séoul pour me prendre une année sabbatique et voyager un peu partout.
Les études me manquaient, et j’ai décidé de retenter ma chance dans la vie universitaire en choisissant cette fois-ci une nouvelle fac, celle de Chicago, là-bas personne n’est censé me connaître donc me construire une nouvelle vie ici ce serait top.