Azur + Your lies are bullets, your mouth's a gun

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Ce n'est pas par hasard que je me suis retrouvé au sein de cette prestigieuse université. En effet c'est avec beaucoup de fierté mais également de pression que j'intègre cette université il y a quatre années de cela. Tout droit venant de France et de la belle Provence, les États-Unis ne me faisaient pas peur, et la preuve j'ai réussi aujourd'hui. Mon père, grand entrepreneur français à eux une opportunité de monter une filiale ici à Chicago c'est donc avec une grande insistance que je lui ai proposé d'étudier ici pour être à ses côtés. Cela devait ne durer qu'une année le temps qu'il s'installe sur place et que l'entreprise tourne par elle-même. Mais j'y ai pris goût et me voilà pour ma quatrième année au sein de cette université en formation undergraduate cursus marketing et sport. Mes parents me manquent mais je passe toutes mes vacances en France pour revoir ma famille et mes amis. Je veux rester vivre ici à Chicago je suis tombée amoureuse de cette ville et de ses habitants.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Sans aucun doute et comme vous vous en doutez ce sont mes parents qui financent mes études. Ce n'est pas une gêne pour moi car c'est leur rôle également de mener à bien l'éducation de leur unique fille. Bien sûr je leur suis redevable en étant assidue et réussir en cours. Pour l'instant toutes mes années ont été un succès et j'ai même fini major de promo l'année passée. Pour la vie en dehors de l'école mon argent de poche je peux compter sur mon compte bancaire à sept chiffres. J'ai tout pour réussir et je ne compte pas m'arrêter là. Après mon bachelor, mes parents ont déjà assuré le paiement de mes deux autre années en master avant peut-être d'intégrer la multi national de mon père.

Que pensez-vous du système de confrérie ? C'est surement ce côté qui m'a permis de faire mon choix entre étudier en France ou rester aux États-Unis lors de ma première année ici. En effet l'intégration à laquelle j'avais eu le droit de participer sur toute l'année est à jamais gravé dans ma mémoire. Ce bizutage passait par différentes actions qui passent de la plus humiliante à certaines drôles et amusantes à faire. Sur la petite trentaine d'étudiante à vouloir entrer dans la confrérie la plus en vogue sur le campus seule cinq ont réussi à ne pas craquer. J'en faisais partie et c'est avec fierté que je porte les couleurs de cette confrérie sur le campus de l'université depuis maintenant trois ans et bientôt une quatrième année. Certains diront que le jeu n'en vaut pas la chandelle et que les confréries ne sont que le pâle reflet de la société divisé en groupes sociaux cherchant une certaine supériorité aux autres. C'est le cas. Mais je n'en vois pas le mal, dans toute population il y a des leaders et des suiveurs c'est la nature. Alors pourquoi la changer ?

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? ALPHA OMICRON PI – ΑΟΠ (refusé)
Le jour de la rentrée, je m’en rappelle très bien, j’arrive au sein de cette université sans aucune accroche et la barrière de la langue me faisait peur même si je me considérais comme bilingue. C’est une chose de savoir le parler et de la pratiquer. Je remarque tous les stands pour présenter les confréries et une attire mon attention. Un cercle de fille se regroupe devant une feuille et décide de toutes écrire leurs noms. Je me joins à elle et je comprends très vite que c’est la confrérie la plus populaire aux vues du nombre d'inscriptions, de la prestance des étudiantes et la beauté des inscrites. J’écoute la présentation et le déroulement de la sélection. Je n’ai pas peur de m’inscrire je crois avoir les qualités requises : intelligence, beauté, élégance et sportives. C’est donc dans l'inconnue la plus extrême que j’intègre les sélections le lendemain avec une longue période de bizutage intense sur une semaine. Une candidate de deuxième année m’annonce que plus des trois quarts allaient abandonner à cause du bizutage et qu’elle-même l’année passée elle avait abandonné.On commence par un défi visité, relever une chorégraphie de cheerleading en même pas une demi-heure de répétition. Réussie. Après un sermon de la présidente sur l’échec cuisant d’un bon nombre de candidates, la moitié du groupe abandonne. Je trouvais cela assez simple pour le moment et cela renforçait ma confiance en soi. Le soir même la nouvelle épreuve était un peu plus osée et amusante à mon goût. Prouver avoir embrassé un Sigma Chi. J’apprends que c’est une autre confrérie exclusivement masculine qui chavire souvent sous la séduction de nous autres. C’est donc sans grands soucis qu’a la soirée j’arrive à embrasser un garçon de cette confrérie. J’adore séduire les garçons, je trouve cette occupation très divertissante. Même si je ne suis pas le genre de fille à coucher à droite à gauche, le sexe j’adore ça. Même si je parais être une manipulatrice de cœur, je suis aussi faible qu’un cœur d’artichaut lorsque l’amour vient me frapper en pleine poitrine.


Après une semaine intense d’activité de bizutage, je n'arrive malheureusement pas à la fin et abandonne pour une autre confrérie.

PHI DELTA THETA - ΦΔΘ

Cette première année fut assez rude pour moi-même, je décide de ne pas intégrer de confrérie cette année-là. Déçue de ne pas avoir réussi à passer la dernière épreuve pour cette confrérie je ne me sentais pas d'attaque de retenter tout ça pour une autre confrérie. Je passe donc ma première année sans confrérie et donc sans vraiment d'attache à l'université. Avoir des valeurs, des potes intéressants qui vous ressemblent et des bons délires ça me manquait ! J'avais donc en tête l'année suivante de tenter une autre confrérie déçue que les Alpha ne m'est pas accepté. La seule confrérie qui paraissait à mes yeux la seule collant à mes valeurs et à ce que je recherchais était les Phi Delta Thêta. Je repasse mon bizutage avec celle fois-ci la terrible envie de réussir je ne me voyais pas ne pas réussir. Leur bizutage n'avait rien à envier à celui des Alpha. Et d'abord les personnes qui s'y présentaient étaient toute d'un milieu social aisé comme moi. J'avais l'air un peu hautaine et on me le reprochait avant mais ici j'étais surement une des plus sociable. Pour mon bizutage la première chose qu'on me demanda c'était un relevé de mon compte en banque. Je me rappelle avoir souri malicieusement sachant que c'était tout à fait illégal mais je n'avais pas à rougir des finances de mes parents ou des miennes. Première étape passé avec brio. Nous voilà dans des épreuves physiques que je réussis également. La dernière épreuve assez drôle et très intéressante faisait partie du bizutage et dont je suis très fière avoir réussi. Il s'agissait de demander aux garçons déjà présents dans la confrérie de s’asseoir et les quelques candidates restantes devaient leur faire un strip tease, c'est à celui qui "montrait" son excitation en premier pour réussir l'épreuve.

Et après de longues semaines j'arrive à intégrer cette confrérie pour ma première année. Aujourd’hui j’entame ma quatrième année et je détiens un rôle de sœur au sein de cette confrérie, je ne souhaite plus partir de cette confrérie, ils sont devenue une véritable famille pour moi-même si les querelles d'ego font rage chaque semaine. J'aspire à devenir très prochainement la mascotte de cette confrérie ainsi que à rendre mes aînés et surtout le président fier de sa recrue. 

C'est par un beau jour de fin d'été que la petite Azur Marsh vint au monde, faisant la joie et le bonheur de ses jeunes parents. Quelques mois après sa naissance, son père eut une promotion et la petite famille dut quitter les beaux quartiers de Cannes pour Paris, en France, une autre belle petite ville de riche. Certes, elle a grandit en étant plus que gâtée par ses parents, et en ayant fréquenté chaque meilleure école de la ville, elle n'est pas devenue capricieuse pour autant, quoique quelques peu. Elle a d'ailleurs réussi à convaincre ses parents de lui laisser suivre des cours à l'étranger et plus précisément à Londres, bien que ça n'ait pas non plus été facile. Elle leur a juste promis de continuer à bien travailler à l'école et de s'inscrire à l'université une fois le moment venu.

En attendant ce jour, Azur eut une enfance et une adolescence pas comme les autres, et lorsqu'elle fut entrée au lycée, elle rejoignit sans surprise le lycée privée le plus upper de Londres, un choix qu'elle ne regrettait pas. Cette voie semblait davantage lui plaire et lui convenir, elle se sentait comme un poisson dans l'eau. C'est ce qui l'a d'ailleurs poussée à vouloir intégrer les nombreux habitants des Etats Unis, et avant même de commencer sa dernière année, elle regardait parmi les universités du pays pour y poursuivre ses études. Intéressée par plusieurs proposant un cursus en marketing et économie (merci papa qui lui a donné le gout des affaires), elle a préféré opter pour la ville de Chicago et sa célèbre université. Ce choix fait, il ne lui restait plus qu'à terminer ses années lycée en beauté, tout en profitant des joies de l'adolescence comme les sorties entre copines, les fêtes et bien sûr les garçons. Des petits crushs par-ci par-là, mais c'est dans les bras de son meilleur ami qu'elle eut vécu sa première grande histoire d'amour qui s'achevait une fois leur diplôme obtenu.

Bref, comme prévu et admise à l'université de son choix, Azur partit à Chicago, vivant durant les premières quatre années dans un appartement au sein d'un campus universitaire, et c'est là qu'elle prit conscience de son côté fêtarde. Il ne se passait pas une journée sans qu'elle n'aille faire la fête et s'amuser presque chaque soir, sans oublier le fait qu'elle commençait à ramener un garçon différent après sa folle soirée. Elle était devenue une autre et pourtant, pour elle c'était comme si elle pouvait être enfin elle-même. Enfin soit, c'était son rythme de vie - et ça l'est d'ailleurs toujours encore maintenant - ce qui ne l'a pas empêché de découvrir les personnes de chaque environnement. Elle a décidé de se présenter à une confrérie, la plus upper du moment, les alpha. Mais il semblerait que celle qui lui convient le plus était les Phila avec tout les enfants à papa qui ont pour seul dogme : l'argent !

Mais elle ne s'inscrit dans cette confrérie que lors de sa deuxième année, elle avait découvert les joies de la première année mais quelque chose lui manquait. Un esprit d'équipe et surtout la popularité qui lui manquait. En effet elle avait beau être courtisée par les garçons du campus, beaucoup la voyait au sein des Phi Delta et le lui disait, même si elle n'y était pas elle était prête à s'inscrire. Le bizutage fut pire que celui des Alpha mais elle réussie à réussir toute les épreuves et depuis trois bonnes années Azur fait partie des soeurs de la confrérie. Elle adore l'ambiance upper et la superioté que lui donne ce statut. Etre belle, riche et intelligente !