Megan Andrea Evans - Ft Sophia Bush | Underco'

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Tout simplement parce que je vis à Chicago, mais aussi parce que je n'avais pas envie de déménager une énième fois pour aller à l'université. D'autant plus, que j'exerce mon métier dans cette ville, alors ce ne serait pas pratique d'étudier hors de Chicago et de revenir ici pour exercer mon travail. Et bien quoi ? Vous n'avez jamais vu quelqu'un travailler et passer ses études en même temps ? Sortez de chez vous et ouvrez grand les yeux alors, parce que la plupart des personnes avec qui je traîne à l'université, sont comme moi. Elles aussi ont un job et étudient en parallèle.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Financièrement, je surviens moi-même à mes propres besoins. Je suis issue d'une famille aisée et depuis la disparition de mes parents, j'ai hérité de toutes leur fortune, donc de ce côté-là, je ne m'en fais pas une seule seconde. Néanmoins, comme je n'ai pas envie de dilapider tout leur argent et bien, je travaille à côté de mes études, histoire de ne pas perdre toute ma fortune du jour au lendemain, à cause de mes études. Attention, je suis riche, certes, mais je ne suis pas pour autant le genre de personne à descendre des étudiants qui n'ont pas un compte en banque rempli comme le mien.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Euh... ce que je pense des confréries ? Vous êtes réellement sûr de vouloir connaître mon point de vue en ce qui les concerne ? Très bien. Je n'aime pas du tout ce système ! Et non je ne dis pas ça parce que je n'ai pas été acceptée dans l'une d'elles autrefois, mais tout simplement parce que je trouve que ce système n'est là que pour créer des conflits. La preuve, il suffit que deux amis intègrent deux confréries différentes, pour qu'ils agissent par la suite, comme s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Alors oui je sais qu'être étudiants et ne pas être dans une confrérie, ça peut être mal vu, mais sérieusement, je n'ai pas besoin d'intégrer une confrérie pour faire la fête ou une autre pour faire voir à quel point je suis plus riche que vous ou plus belle que vous. Non, je suis tout simplement moi-même et c'est ce qui m'importe le plus. Mais attention hein ! Ce n'est pas parce que je ne fais pas partie d'une confrérie que je me laisserai intimider par les personnes qui en font parti. Si vous pensez ça, c'est que vous ne me connaissez pas !

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? J'aurai l'air conne si je vous disais que je fais parti d'une confrérie, alors que je suis tout simplement anti-confréries et ce depuis toujours, vous ne croyez pas ? Et bien rassurez-vous chers amis anti-confréries, je ne fais parti d'aucune confrérie et je n'en ferai jamais parti. Pas même si on m'offrait des millions ou si on m'offrait quelque chose que je rêverai d'avoir un jour, en contrepartie. 

Maman a rencontré mon père au tribunal. Lui, était en plein divorce et elle, c'était son avocate. Si au départ leur relation n'était que professionnelle, très vite, une fois le verdict du juge rendu, leur relation a dépassé le statut d'avocat / client et tous les deux sont devenus amis. Puis, le temps passant, ces deux-là se sont un peu plus rapprochés l'un de l'autre, chaque jour qui passait, jusqu'à ce que maman avoue à mon père qu'elle était en train de tomber amoureuse de lui. Bien sûr c'était risqué de sa part de lui avouer ses sentiments, mais n'en pouvant plus de voir cet homme et de faire comme si de rien était, elle avait tenu à lui faire part de ses sentiments et heureusement d'ailleurs qu'elle l'a fait, parce que Dieu seul sait si je serai sur terre aujourd'hui, si elle ne lui avait rien dit. Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce que grâce à ses aveux, maman et papa se sont mis ensemble et plus le temps passait, plus leurs sentiments grandissaient. A tel point d'ailleurs que tous les deux ont décidé de se marier deux ans après le début de leur relation amoureuse, sans même savoir à ce moment-là, que maman était enceinte de moi.

Bien évidemment quand maman a pris conscience de sa grossesse, elle n'a pas hésité une seule seconde à faire part de cette grande nouvelle à mon père. Heureux, il a tout de suite appelé ses parents pour leur annoncer la grande nouvelle et c'est tout naturellement que le 08 juillet 1987, mes parents m'ont accueillit dans leur vie. Dès lors nous formions une vraie famille et ce jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de seize ans. Depuis toute petite, mes parents m'avaient inculqués les bonnes manières et apprit les valeurs de la vie. Comme par exemple, ne jamais juger les autres, ne pas jeter son argent par les fenêtres et toujours se méfier des apparences. Faut dire aussi, qu'avec son travail, maman avait vu des tas de situations différentes, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Néanmoins, même si je m'étais toujours montrée raisonnable et obéissante avec mes parents, ce n'est qu'à l'âge de seize ans que j'ai réellement pris conscience que tout ce qu'ils m'inculquaient depuis toute petite, c'était pour bien et pas pour m'embêter. Cette année-là, alors que je me faisais une joie de fêter mes seize ans en compagnie de ma meilleure amie, de mon petit ami et de quelques amis de mon collège, j'avais eu la surprise de voir ma grand-mère maternelle à la maison et pas mes grands-parents. Jamais cela ne s'était produit auparavant. Et pour cause, mamie vivait à Paris et jamais mes parents ne m'auraient caché sa venue, sachant que maman ne parlait plus à sa mère depuis qu'elle avait épousé mon père. S'ils avaient tenu à me faire une surprise, ils auraient plutôt invité la sœur de papa à l'improviste, mais certainement pas la mère de maman, ah ça non !  

Underco'}