wren + what's the difference between me and you ? [Délai jusqu'au 01/10]

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Je ne pouvais pas réellement me représenter pour de nouvelles études à Yale. Il me fallait une nouvelle université prestigieuse pour reprendre mes études, du coup autant choisir la plus proche de chez moi. Mes parents n'ont pas étudié à Chicago, mais je savais que de réputation, c'était une bonne université.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Principalement, le financement vient de mes parents (surtout de mon père), mais une partie vient également de mes « économies » lorsque je travaillais pour mon père.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Je n'ai absolument rien contre le système des confréries. Je trouve ça même amusant (et tant que l'on m'invite aux soirées organisées, tout va bien). Cependant, ça ne m'a jamais intéressé en soi d'en rejoindre une, car le fait d'être dépendant d'une communauté ne me dit rien. Sûrement trop de responsabilités pour pas grand chose.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Non, du tout.

« T'es. Pas. Sérieux. Quand. Tu. Me. Racontes. CA ? » Chaque mot de la phrase était accentué d'un coussin lancé en plein visage de Wren. Il essayait en vain de les éviter, mais les lancers étaient tellement rapides et violents qu'il ne pouvait pas faire autrement que de se les prendre. Sa petite sœur qui y mettait de la rage, était complètement énervée et agacée, chose qui n'avait pas surpris le jeune homme. Entre elle et lui se trouvait un espace que Wren avait pris bien soin de mettre  lorsqu’il comptait lui annoncer sa nouvelle. « Attends, calme toi. Ne t'énerves pas pour ça. » dit-il en plaçant ses mains devant lui avec un geste qui voulait baisser la tension qui était apparue. Elle lui balança un dernier coussin, toujours autant énervée. « Tu m'annonces que t'es avec une femme qui a genre quinze ans de plus que toi, et tu veux que je me calme ? » A vrai dire, Wren ne comprenait pas du tout la réaction de la demoiselle. Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire qu'il soit avec une femme plus âgée que lui ? « Et alors ? Je ne comprends pas ce qui peut bien te déranger ? » Il essayait de rester calme et garder son sang froid, chose qui avait toujours été compliqué pour lui. Lorsque que quelque chose l’énervait, ou bien si il se sentait insulté, Wren partait toujours en vrille au point d'en devenir très violent. Il ne compte plus le nombre de fois où il s'était retrouvé en situation de bagarres. Mais là, c'était complètement différent. Il discutait avec ça sœur, et en aucun cas il voulait lui faire subir ça. Elle était abasourdie par sa question. « Attends, tu me demandes réellement ce qui me dérange ? Je sais pas  non plus si tu te rends compte dans quel pétrin tu es en train de te mettre. Cette femme est juste qu'une pompe à fric. Elle se sert de toi, et le fait qu'elle t'utilise pour ton argent et ta jeunesse, je trouve ça tout bonnement dégueulasse. » Elle ne voulait toujours pas se calmer. C'était ça aussi chez les Osman. « Et papa, il est au courant? » « Non. » Elle était sur le point de refaire une scène, mais le jeune homme l'arrêta net. « Non mais c'est bon, ça ne fait qu'un mois que je suis avec elle. Je vais pas l'annoncer non plus comme si c'était ma future fiancée. Puis si j'avais su que tu allais réagir de cette manière, je pense que je me serais abstenu de t'en toucher deux mots. » Sa sœur se calma puis se laissa tomber dans le canapé. « Papa va te tuer. » Dit-elle sur un ton grave. Elle n'avait pas tord. A la seconde où Wren annoncerait à son père qu'il fréquentait femme beaucoup plus vieille que lui, il était fort possible que lui aussi se mettait dans tous ses états. Sauf qu'à la différence de sa sœur, c'était justifié. Le blondinet avait déjà mis en rogne son père auparavant. Après trois ans à faire des études de management à Yale, il dut quitter l'université pour travailler auprès de son père qui était le directeur d'une grande marque de lingerie -principalement féminine-, histoire de prendre ses marques et prendre le relais de ce haut poste quand son père partirait. Cependant, au bout de quatre années, Wren avait décidé d'arrêter. Son emploi, même si très bien payé, ne l’intéressait pas et l'ennuyait fortement. Il avait donc choisi de reprendre ses études, dans une nouvelle filière qui n'avait pas réellement de rapport : le droit. Chose qui avait fort déplu à Mr. Osman. Wren craignait même d'être mis de côté pour l'héritage (oui, il aime bien l'argent quand même), mais son père avait pour le moment juste décidé de l'avertir et le laisser gérer son truc. Se mettre à de nouvelles études n'avait pas été facile au début. Reprendre un rythme scolaire, ne plus être payé à travailler.. mais à sa grande surprise, son intégration s'était relativement bien passée malgré la différence d'age qu'il avait avec les autres de son année. Ce fut au tour de Wren de s’asseoir dans le canapé. Il lâcha un long soupir tout en regardant devant lui le regard vide avant de répondre : « Je sais. » Un silence s'installa, mais il osa tout de même le briser. « Ah, et puis elle a deux filles. » Il haussa les épaules, dépité, en se demandant si ça allait vraiment changer quelque chose qu'il avouait ça aussi.


(point de vue de wren pour une des anecdotes de cette fiche)
« Je reviens tout de suite. Je vais nous chercher de quoi déjeuner. » Ça faisait bien une dizaine de minutes qu'il était réveillé et qu'il ne faisait rien à part regarder le plafond d'un air songeur. Il était donc temps pour lui d'agir comme d'habitude comme un gentleman et de se lever pour apporter le petit déjeuner au lit, même si ce n'était pas chez lui. Wren donna un petit baiser sur le nez de la femme qui était à ses côtés à moitié endormie, puis sortit doucement du lit tout en s'étirant. C'était le genre de matinée qu'il aimait bien. Pas de cours, le soleil qui illuminait la pièce, sa compagne du moment avec lui. Une bonne journée en perspective. Il savait même ce qu'il comptait préparer : une tasse de café pour madame, un chocolat chaud pour lui, et des tartines beurrées avec soin. Habillé seulement d'un caleçon, Wren descendit les escaliers pour se diriger vers la cuisine. Cette dernière semblait par ailleurs déjà occupée, chose dont il ne s'attendait pas. « Oh.. » Une demoiselle se trouvait déjà assise, tournée. Il fut surpris, mais également gêné. La jeune femme ne portait qu'un débardeur et une culotte, chose que Wren avait pu bien remarquer. Elle se retourna vers lui. Son visage lui était légèrement familier. Il avait sûrement du la voir rapidement sur des photos de famille qui se trouvait dans la maison. « T’es en train de faire une attaque ? » Wren avait bien repéré la moquerie dans ses propos. Il est vrai qu'il ignorait quoi faire à ce moment précis et il avait sûrement l'air idiot. « Ou c’est que t’as jamais vu de fille avant ? » Alors ça. Il aurait pu réagir directement et lui répliquer que justement non, qu'il venait de passer la nuit avec une femme mais il s’abstient, surtout qu'il se doutait qu'elle n'était pas sérieuse. « Non, c’est juste que… je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait quelqu’un. La maison est vide d’habitude. » A chaque fois qu'il était en compagnie de Melinda, sa petite amie, dans sa maison, elle était toujours déserte, les laissant ainsi faire tout ce qu'ils souhaitaient. Et pour tout vous dire, ils s'amusaient bien. « D’habitude ? Bobbi t’a ramené plusieurs fois ici et elle ne m’a même pas présenté ? Je suis outrée. » Bobbi ??? Ce qui déconcertait le plus le jeune homme c'est qu'elle avait l'air d'être vexée. Sauf si Bobbi était Melinda, mais ça l'étonnerait beaucoup. Voilà maintenant trois mois qu'ils étaient ensemble, il ne pensait pas qu'elle mentirait sur son prénom ou bien même son identité. « Bobbi ? Je ne connais pas de Bobbi. » Il était complètement perdu. « Tu sors avec ma mère ? Si c’est une blague, le moment est mal choisi. » Ah oui, ceci expliquait cela. La jeune brune était donc une des filles de sa copine. Elle avait l'air choqué par cette révélation. D'un côté il pouvait comprendre puisqu'il sortait avec une femme qui avait une quinzaine d'années de plus que lui, alors si en plus c'était sa fille qui l'apprenait et même pas par sa mère, c'était sûrement dur à avaler. Il n'eut pas réellement le temps de répondre puisqu'elle se faufila rapidement vers les escaliers sans rien dire. « Mais c'est qui Bobbi ? » dit-il désespérément alors qu'elle montait montait les marches quatre par quatre sans lui prêter attention. La préparation du petit déjeuner n'était même plus sa priorité. Il décida de remonter, en espérant avoir des réponses à ses questions auprès de la femme qui était toujours couchée.