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 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.

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MessageSujet: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 18:33

Lollie Mary Rivers

anastasia krivosheeva
Né(e) le 13 décembre 1994 à Pleasant Prairie (wisconsin), j'ai 20 ans et suis de nationalité américaine. Si vous voulez en savoir un peu plus sur moi, sachez que je suis plutôt aisée et que je le vis bien ! Actuellement célibataire, je tiens à préciser que je suis plutôt du genre hétéro pour papa, bi pour se rassurer, homosexuelle pour ce qu’elle est vraiment... Désolé(e) d'avance pour les cœurs brisés.

Diplôme préparé : bachelor puis doctorat Cycle & année d'étude : undergraduate, troisième annéeCursus majeur : littératureSpécialisation : littérature européenne médiévaleCursus mineur : religion

Personnalité & addictions

Drôle - 20%
Réfléchie - 70%
Créative - 70%
Travailleuse - 90%
Fêtarde - 15%
Narcissique - 10%
Artiste - 40%
Amicale - 60%
Jalouse - 30%
Méfiante - 70%
Sportive - 50%
Prude - 80%
Généreuse - 80%
Têtue - 45%
Hautaine - 10%
Séductrice - 10%
Honnête - 60%
Joueuse - 30%
Alcool : 0%Drogues : 0%Sexe : 0%

Renseignements multiples
Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Idée des parents. La petite poupée trop dépendante de la sphère familiale. Il fallait l’éloigner, comme on avait fait avec l’aînée. Des résultats brillants, une facilité avec les études, il ne lui fallait plus qu’un endroit qui la séparait de ses parents. Cinquante kilomètres. À cinquante kilomètres de la maison, l’université de Chicago, l’endroit idéal pour faire s’envoler Lollie. C’est là-bas qu’ils vont tous, les Rivers de son entourage qui se respectent.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Les parents, l’argent qu’ils avaient mis de côté toutes ces années. Les prix de littérature, les bourses d’excellence aussi. Mais surtout les parents.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Ça l’effraie. Ce qu’elle veut, c’est être dans un groupe, pouvoir se tourner de temps à autres vers d’autres qui lui ressemblent plus ou moins. Tout ce qu’elle veut, c’est être dans un casier avec d’autres. Ce qu’elle veut, c’est éviter de décevoir encore ses parents. Elle est effrayée par tout ce qui se dit ailleurs, par les conflits, par les autres confréries.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Des brochures et des stands. Elle a tout regardé, elle a cherché à comprendre chaque confrérie et toutes l’effrayaient. Mais l’ambition s’accrochait à son âme de fillette apeurée et il lui fallait cette confrérie là –le regard brillant, les inscriptions dorées, ZETA PSI, il fallait qu’elle y soit. On la savait prude, on la savait étrangères aux alcools et drogues. On lui a un jour posé cet appareil rempli d’un mélange d’alcool abominable –il fallait boire et boire et boire et ne plus se réveiller jusqu’au lendemain tellement elle aurait bu. On pensait qu’elle abandonnerait bien vite, la petite. Mais elle s’est accrochée, du bout de ses petits doigts de rongeur, à chaque morceau de courage qu’elle pouvait trouver. Et ce n’était qu’un rien d’étape, qu’un commencement. Et chaque soir elle priait, le chapelet à la main, au pied de son lit. Et elle demandait pardon au seigneur, et à son père. Elle pêchait pour un bien et il fallait le comprendre. C’était provisoire. C’était un passage obligatoire, elle devait intégrer cette confrérie, comme son aînée l’avait fait avec brio. Elle devait pouvoir appeler sa mère et lui dire au téléphone de sa voix cristalline « Maman j’ai réussi, je suis dans une confrérie. » et entendre les larmes de joie que maman gardait pour le moment où elle saurait si sa fille réussit réellement à s’intégrer dans un endroit si hostile aux personnes aussi fragiles.

Moi c'est biseptine ou mona !
J'ai 16 ans, je suis une patate   et je vis en algérie. J'ai découvert le forum bah sur bazzart grâce à ma copine oups et je le trouve PARFAIT ! Sinon, je serai connecté(e) fréquence de connexion et je devrai pourvoir RP environ 1 à 4 fois par semaine.



Dernière édition par Lollie Rivers le Dim 2 Aoû - 19:38, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 18:34

Lollie Mary Rivers

Biographie
PARTIE UNE.
La petite maison derrière l’église, c’était là qu’ils vivaient, les Rivers. Et tout le monde les connaissait, les Rivers. Ils avaient ces deux petites filles ingénues qui courraient après les chatons du lotissement, les filles du révérend Rivers. Lollie était la plus jeune. Elle aimait les nuages et les bras de son père. Elle quémandait sans cesse des câlins et courrait dans l’église pour sauter dans les bras de papa après chaque messe. Elle ne criait pas comme les autres petites filles. Elle était silencieuse, toujours. Les seules questions qu’elle posait concernaient Shauna, Lexie, maman. « C’est quand qu’on la revoit Lexie ? » elle agitait sa petite main en direction de l’auto qui s’en allait disparaître dans les vagues de chaleurs que le soleil infligeaient au pays. Et depuis ce jour, Lexie n’était plus venue. C’était une querelle ridicule qui avait fait fuir la petite des bras de sa cousine adorée : la religion opposait les familles. Ils avaient osé dire de papa qu’il agissait comme un fanatique. Comment le prendre ? Il ne faisait rien d’autre que réciter le Notre Père avant chaque repas, prier pour les êtres perdus, dire la messe du dimanche pour les autres paroissiens. On ne traite pas le révérend Rivers de fanatique sous son toit. Savaient-ils seulement ce qu’était la définition exacte du fanatique ? Probablement pas. Et son regard, chargé d’une haine qu’on ne lui connaissait pas, s’était promené sur l’ensemble de la famille que son frère avait construite. Et ils devaient partir. Et c’était la dernière fois qu’ils se revoyaient –les enfants ne s’étaient revus que quelques fois à l’occasion de sorties, à l’occasion de retrouvailles familiales (un mariage, un baptême, une communion). Mais Lollie continuait de poser la question lorsqu’elle s’ennuyait, lorsqu’on ne l’envoyait pas à l’école. Quand est-ce qu’on la revoit Lexie ? Et le soir pendant la prière au pied lit, agenouillée elle demandait à son Seigneur s’il pouvait tout arranger et tout faire revenir comme c’était avant. Quand ils mangeaient tous ensemble sur la table ronde dans le jardin.
Puis un jour maman s’énerva et brisa un verre contre le sol, aux pieds de Lollie. Elle lui avait dit de se taire. C’était ferme et effrayant. Lollie s’était blottie contre les jambes de son père affolé par la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il avait attrapé sa femme par les épaules et l’avait conduite dans sa chambre. Les yeux de Lollie observait ses doigts glisser dans ceux de maman quelques cachets qu’elle devrait avaler avec un verre d’eau. Encore une fois. Elle voyait mais se taisait. Elle ne savait pas pourquoi son cœur bousculait ses poumons, pourquoi ses lèvres brûlaient d’envie de poser mille et une questions. C’était l’inquiétude qui rongeait ses pensées d’enfant candide. Et sa sœur l’avait prise dans ses bras instantanément lorsqu’elle vit la première larme couler le long de sa joue gonflée. « Pourquoi tu pleures ? » elle ne savait pas. Les enfants, il leur arrivait bien de pleurer pour rien parfois, pas vrai ? Elle haussa les épaules, essuya ses larmes et courut dans sa chambre s’agenouiller au pied du lit, égrenant son chapelet entre ses petits doigts maladroits. « Pardonne-moi, je ne voulais pas que maman soit en colère. »
Puis plus jamais elle ne demanda si Lexie allait revenir.

Et dès qu’elle le pouvait, elle s’échappait pour aller voir son père dans l’église. C’était rassurant, l’église. Elle connaissait les visages, qu’ils soient statues ou personnes de passage. Elle était l’ombre rose accrochée à la jambe de son père. La poupée Lollie. La petite fille chérie du révérend –et Shauna était toujours là le dimanche, à battre des cils en regardant les garçons, à faire des bêtises qui mettaient papa en colère. Maman sortait de moins en moins. Papa refusait de la voir mettre de jolies robes pour aller à la messe, pour aller en ville, pour aller se promener. Et la colère avait beau être un pêché capital, elle était dans la maison et faisait gronder les murs. Mais Lollie demandait pardon et elle priait pour eux. Elle priait pour qu’on laisse leurs âmes en paix, ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient, ils se comportaient comme ça par amour, par haine, par peur. Maman criait des paroles indistinctes, papa lui répondait qu’il n’avait pas de temps à perdre. Puis tous les soirs, les cris faisaient trembler le cœur de Lollie, les murs, les doigts de Shauna qui serraient ceux de Lollie. Les cris ne s’arrêtaient qu’après les cachets. Un jour ils s’étaient arrêtés plus longtemps ; le jour où maman avait été emmenée dans une clinique. Et il fallait juste dire qu’elle était à un séminaire, parce qu’elle voulait reprendre le travail. Il ne fallait jamais mentionner l’hôpital –encore moins les cachets qu’elle avalait. Et pendant deux longs mois, on la laissa croupir dans cet endroit en lui ramenant de temps à autres des câlins et des fleurs.
« Et maman elle revient quand avec nous ? » dit-elle en tirant sur le pantalon de son père, une peluche tenue par l’oreille dans sa main libre, le regard suivant les cartons entre les bras des déménageurs. On est où ? Elle demandait du regard. Sa sœur l’attrapa par la main et l’emmena dans une pièce immense, éclairée par les rayons d’un soleil crépusculaire mourants. « Tu vois quand tu regardes par cette fenêtre, c’est notre ancienne maison. Elle est juste là. On est ici. Elle est juste plus grande, plus confortable. Et maman nous rejoindra bientôt. » Les rideaux furent tirés sur cette image, cachant le soleil et plongeant la pièce dans un noir presque complet. Lollie glissa sa menotte dans celle de sa sœur, toujours sa peluche tenue en bout de doigts et son cœur se calma.

PARTIE DEUX.
VLAN. Le bruit éclata dans la nuit, brisant le silence des ténèbres, réveillant la rêveuse. Peureuse, Lollie se précipita sur l’interrupteur, toujours emmitouflée dans sa couverture. Son regard fit le tour de la pièce –le bruit ne venait pourtant pas d’ici, elle préférait juste être sûre d’être en sécurité dans cet espace. Elle attrapa son chapelet et une lampe torche et regarda par la fenêtre. Rien. Juste un chat qui se léchait le ventre sur le trottoir en face. Le vent vint s’engouffrer dans ses cheveux et se glisser le long de sa colonne vertébrale, faisant frissonner la jeune fille de tout son être. Elle serra contre elle son chapelet et s’engagea hors de sa chambre. « Shauna ? » chuchota t-elle en effleurant la porte rose donnant sur la chambre de sa sœur. « Shauna ? » répéta t-elle en tournant la poignée. Et ce qu’elle vit la désarma de son chapelet. Elle laissa tomber sa couverture et sa lampe torche. Recula, encore, encore. Jusqu’à se retrouver dos à la chambre des parents. Elle donna un coup de talon dans la porte, sans le vouloir. Les événements s’enchaînèrent –Shauna poussa le corps de son amant sur le sol et essaya de se rhabiller en vitesse –en vain puisque son père était déjà là, devant la porte, à la recherche des mots qui lui permettraient d’exprimer sa colère.

Shauna,
Tout d’abord, sache que je ne veux pas de portable. J’aime mieux t’envoyer des lettres. Les gens m’effraient hors de l’école. Je refuse de choisir comme toi d’aller dans une école publique, je ne veux pas forcer les parents à me mettre dans un endroit qu’ils craignent tout autant que moi –je suis bien où je suis. Je n’ai pas beaucoup d’amis mais ça ne semble être un problème pour personne. J’ai peur quand dans les écoles que tu as fréquentées, ce ne soit pas la même chose. Comment se passe Chicago ? Es-tu toujours avec ce garçon de la nuit qui a tout déclenché ? Oh d’ailleurs, papa pense sans cesse qu’il a raté ton éducation. Je pense que vous devriez reprendre contact … cela me fend le cœur de vous voir en si mauvais termes. Je pense que tout peut s’arranger … Shauna s’il te plaît réponds-moi au plus vite, j’ai besoin de tes nouvelles. Maman m’a parlé d’aller dans la même université que toi. Papa pense qu’il vaudrait mieux que je reste plus proche de la maison … ils se sont beaucoup disputés à cause de ce détail pour qu’au final Papa soit de moins en moins réticent face à l’université de Chicago … Qu’en penses-tu ? Devrais-je donner raison à maman ? Il faut que la balance aille d’un côté et je sais que papa se rangera de ce côté. Je pense qu’il a peur de Chicago parce que tu y es, rien d’autre.
Je t’embrasse, Lollie.

Le spectre de sa sœur continuait de hanter le père de Lollie. Parfois, il demandait le poivre à une absente. À Shauna. Puis le silence alourdissait l’atmosphère. Maman cherchait à lancer une conversation. En vain. Les couverts contre les assiettes, on n’entendait plus que ça. Lollie avait parfois même l’impression d’entendre la nourriture glisser dans l’œsophage. Elle haïssait cette ambiance. Elle s’y était pourtant faite. Et lorsqu’une lettre arrivait de Chicago, papa s’en allait dans son église, le regard triste. Quelque chose pesait lourd dans son cœur de père, quelque chose que le révérend ne sentait pas –et c’était pour cette raison qu’il passait plus de temps que jamais dans les jardins de l’église, près du cimetière, dans l’église elle-même. Des papiers. Des choses à faire. Toujours plus de choses à faire pour oublier que sa princesse rebelle s’en est allée trop loin sur une note trop amère. Et chaque lettre reçue qu’il ne lit pas est une larme le long de sa joue.

Hey !
Il fait tellement bon vivre à Chicago. J’ai pourtant tellement envie de vous serrer dans mes bras, toi et maman. Vous me manquez tous tellement. Excuse moi si je ne réponds pas à toutes des questions mais je n’ai pas pris la peine de relire avant d’écrire. Je vais juste te dire de venir à Chicago. D’intégrer les Zeta Psi. Je te ferai visiter, je te ferai tout voir. T’es toujours ma petite sœur, pas vrai ? Je suis sûre que tu te plairais ici. Puis comme ça, t’arrêterais d’avoir peur des choses qui n’existent pas. Tu craindrais plus ton ombre et tu serais plus ouverte au monde. Et surtout, tu seras loin des parents, loin de ce village, de la maison, de l’église. Je pense que tout ne peu qu’être positif dans le fait de venir étudier à Chicago. Puis si vraiment tu t’inquiètes pour tes idoles chrétiennes, sache qu’ils ont des églises ici aussi. Alors postule ! Tu seras forcément prise.
Bisous, ta sœur préférée.
PS : Ce garçon ? ça fait plus de trois ans ! Je suis passée à autre chose …

Un jour, papa changea complètement de comportement quant à l’université de Chicago. Il se mit alors à pousser sa chère petite fille, sa poupée, sa petite dernière à s’y inscrire. Ensemble, ils construisirent son dossier. Ensemble, ils explorèrent le site internet, imprimèrent les plans, se projetaient dans un future proche où Lollie serait seule, lâchée dans une fausse aux lions qu’elle ne connaît pas. Tout cela n’avait aucun sens mais Lollie se laissait prendre au jeu et la plupart de ses peurs s’étaient éteintes. Pourtant, il y avait toujours cette phobie de l’éloignement, cette incapacité à s’imaginer loin de papa, de maman, du village, de la petite église, de la maison. Et parfois elle se réveillait dans la nuit et y pensait. Sa concentration chutait –elle qui était tant aimée pour son calme et sa douceur se mettait à perdre contrôle de sa respiration, tombait sur le sol, faisait des crises de panique qu’on pensait dénuées de raisons. Parfois on chuchotait qu’elle devenait comme sa mère. Parce qu’on savait tous ce qu’avait été sa mère –les rumeurs, ça grouille, ça court et ça galope de porte en porte dans les si petites villes. Surtout lorsqu’on était la famille du révérend. Tout se savait ; le révérend avait une femme hystérique.

Shauna,
Tu sais, j’ai vraiment peur. Peur de partir. Peur d’abandonner maman. Peur de décevoir. Et pourtant, j’ai tellement envie de voir un ailleurs. Parfois, tout autour de moi prend de la hauteur et me toise. Alors je tombe et je me sens comme étouffée par le monde entier. Et personne ne me tend la main ; on me regarde suffoquer. Et j’ai toujours peur de faillir. Mais sache que si je ne suis pas faite internée d’ici là, je devrais venir m’installer à Chicago aussitôt que j’aurai mon diplôme. Maman est fière, papa est déterminé.
Je t’embrasse, Lollie.

PARTIE TROIS.
« Bon puisque tu ne veut rien boire, attends moi ici un instant. » le bras de son ami se glissa hors de ses doigts qui s’accrochaient tant bien que mal à cette dernière. Pour se rassurer. Elle était maintenant là, seule, perdue dans cette foule qu’elle n’appréciait guerre. L’after du bal de fin d’année, qu’on lui avait chuchoté. Viens avec nous, qu’elle lui avait demandé. Tu verras, tu vas t’amuser pour une fois ! Qu’on lui avait crié au détour d’un couloir. Elle avait beau hocher la tête et serrer sa bible contre son cœur. Personne ne l’avait écoutée –et on l’avait portée jusqu’ici sans lui demander son avis ; elle était maintenant perdue, en proie à une solitude malsaine. Malsaine puisqu’elle conduirait à ce qu’elle redoutait secrètement. Pourtant, elle ne se trouvait pas spécialement jolie –des joues trop charnues, un air trop candide, des yeux trop grands. Mais la main vint tout de même se glisser autour de sa taille. Elle sursauta. « La fille du révérend dans un endroit pareil. Que va t-on faire de toi, pècheresse ? » rien dans ses mots ne savait faire esquisser ne serait-ce qu’un sourire à Lollie. Elle sentait pourtant cette main lui caresser la hanche et son épiderme frissonnant en demandait plus. Elle savait que ce n’était que mal. Tout était mal, ici. L’alcool et l’odeur de la cigarette. Et la seconde d’après, elle n’était plus ange au milieu des monstres ; elle se laissait emporter par ces volutes malsaines et embrassait le garçon. Ses doigts s’accrochaient à son col, les mains partout sur son corps, elle ne les sentait plus. Elle se laissa emporter pendant un instant. Puis elle le poussa violemment sur le sol. Tout le monde la regardait, maintenant. Elle s’excusa, rangea ses mèches derrière ses oreilles, tendit une main au garçon en s’excusant encore. « Je suis vraiment désolée, est-ce que tu vas bien ? Je n’aurai jamais … » « C’était donc vrai, ce qui se disait. T’es qu’une tarée, t’es malade, saloperie de fanatique, enfant d’tarée. » il dit en essuyant les gouttes de sang sous ses narines, se relevant brusquement, balayant les excuses de Lollie qui se retrouvait là, au milieu de tous. Et son amie l’avait laissée seule dans cette piscine de piranhas.
Perte de souffle. Elle courrait. Pieds nus, ses chaussures dans les mains, tenant sa robe d’une main et laissant s’envoler dans le vent glacial les larmes qu’elle n’arrivait plus à contenir. Elle courrait. Elle rentrait à la maison –s’enfermerait dans sa chambre, demanderait pardon au seigneur pour tout ce qu’elle avait fait. Elle avait le cœur mou et le regard noyé par des larmes de remords. Et c’était de sa faute –tout était de sa faute. Toujours. Elle n’avait pas su se tenir bien, s’était laissée enivrer par des touchers interdits. Et dans la maison, à genoux dans sa chambre, le chapelet dans les mains, elle répétait. « Éternel, corrige-moi et reprends-moi. » son front contre ses mains, elle chuchote la prière, les larmes s’écrasent contre le parquet. Elle avait succombé à la luxure, avait déclenché la colère, laissé son amie se faire happer par une gourmandise insatiable. Est-ce qu’elle trouverait la force un jour de faire des compromis ? Plusieurs fois, sa propre mère avait tenté de lui inculquer des valeurs autre que chrétiennes –tu devrais vivre, ma chérie. Tu dois arrêter de sans cesse compter les billes de ce chapelet. Tu ne seras pas punie d’enfer pour chaque pas que tu fais hors des lignes. Tu comprends ? Il faut s’écarter des sentiers pour que la vie vaille la peine d’être vécue. Elle avait tout balayé d’un « Oui maman » poli. Elle n’avait jamais réussi à s’écarter des sentiers –ou quand elle le faisait, il se passait cela. Le chapelet à la main, la prière au bout des lèvres.

« Lollie il faut sortir, tu dois manger. » elle n’entendait plus. Elle était sans cesse ailleurs. Et on s’inquiétait. L’année prochaine, elle serait à Chicago seule. Dans moins de trois semaines, ils viendraient l’aider à emménager. Et leur petite était là, figée dans ce grand lit, fixant le plafond, le chapelet toujours entre ses doigts. Et chaque appel était un espoir vain de réponse. Elle ne répondait jamais. Le monde extérieur l’effrayait. Cette peur s’était installée dans ses membres désormais engourdis, incapable de la trainer hors de sa chambre. Et son estomac avait beau se tordre, rien n’y faisait. Seule la lettre fut libératrice –Shauna avait enfin pris sa plume pour lui donner des nouvelles, lui conter à quelle point elle était impatiente de lui montrer ce qu’il y avait de bon dans toutes ces choses qu’elle craignait. Les cernes bleus sous ses yeux effrayèrent sa mère. Elle la prit sans ses bras, serra son corps menu. « Mon cœur, tu ne dois pas te mettre dans ces états, le monde extérieur n’est pas un pêché. » elle tenait entre ses mains le visage de sa fille, plongeant son regard dans le sien. Il avait retrouvé la flamme ; il n’était plus le regard mort et vide. Il était redevenu le chaleureux, le doux regard de Lollie. « Je suis désolée maman. »
Désolée d’être aussi effrayée par le monde. La peur d’être blessée par les autres, par les actes hors du chemin, par tout. Peur de tout. Lollie avait littéralement peur de tout ce qui l’entourait et regardait d’un regard farouche chacune des choses qu’on lui proposait –un portable, une nouvelle robe, de l’argent, des câlins. Mais ce qui l’avait effrayée le plus, ce n’était pas les faits en eux-mêmes –embrasser, caresser, pousser- c’était toute autre chose ; l’absence de désir. Jamais elle n’avait su mettre de mot là-dessus mais voilà qu’elle en était sûre : Lollie préférait s’attarder sur des courbes féminines qu’embrasser des lippes masculines. Et son cœur avait fait un bond en arrière, comme pour la quitter. Et cela l’effrayait. Elle ne pouvait espérer pire pêché.


PARTIE QUATRE.
« Eh bah alors ? On dort encore ? Tu sais, les autres sont déjà en train de se tuer à la tâche. » elle regardait autour d’elle, incapable de reconnaître l’endroit. Un oreiller rose sous la tête, elle avait dormi ici toute la nuit –elle se souvient du tuyau, il fallait boire et boire et boire et ne jamais s’arrêter. Puis la chute. Puis plus rien. On l’avait donc amenée ici, pour la suite de cette épreuve de bizutage. « Bon la muette, soit tu t’bouges soit tu t’casses. » elle hocha la tête en signe de désapprobation –le geste lui donna un atroce mal de crâne. Elle ferma les yeux trente secondes. Elle sentait les regards des aînés sur elle. La pile de papier l’attendait –il fallait qu’elle fasse les devoirs d’autres, qu’on voit si la petite est capable de supporter les charges de devoirs supplémentaires. C’était dans ses cordes. Elle y arriverait. Elle se mit à la tâche, un mug de café dans une main, le crayon-gomme dans l’autre. La muette qui n’avait prononcé qu’un timide bonjour hier au début de la réunion. On l’avait affublée de ce surnom parce qu’elle ne faisait autre que bouger sa tête pour dire oui ou non. Elle ne parlait jamais qu’avec des gestes. Et ça agaçait certains, faisait rire les autres. La muette carburait et malgré le retard qu’elle avait pris en ne réveillant que deux heures après d’autres, elle finit dans les temps. Travailler les lendemains de soirées trop arrosées doit être quelque chose de possible pour un Zeta Psi ; rien ne peut les empêcher de rendre un devoir à temps, surtout pas des festivités éphémères.
Aussitôt qu’elle fut dans la possibilité de s’isoler, Lollie pria. Elle demanda pardon, encore. Elle demandait toujours pardon, pour tout. Elle faisait les choses pour la confrérie puis demandait pardon. Elle s’estimait heureuse d’avoir choisi cette confrérie : une intégration des plus faciles, des personnes peut collantes, une solidarité partielle –on pouvait toujours se tourner vers une sœur ou un frère en cas de problème mais il ne fallait pas s’attendre à ce que quelqu’un rattrape des erreurs faites. De la même façon, personne n’était là pour regarder par-dessus votre épaule, épier vos mouvements pour voir si ce que vous faisiez était en accord avec les principes de la confrérie. Lollie comprenait pourquoi sa sœur avait choisi cette confrérie.

Maman,
Je continue de préférer la correspondance par écrit au téléphone. Je me sens plus libre de mettre sur le papier ce que j’ai envie de te dire et je n’ai jamais peur qu’on m’écoute. Mon intégration dans la confrérie que j’ai choisie se passe bien. Ne crois pas à tout ce que l’on peut lire sur le bizutage … ils ne sont pas dangereux et personne n’est encore mort ! Je dois t’avouer que rassurer n’est pas simple lorsqu’on a l’âme farouche. J’ai toujours peur qu’on me fasse faire des choses que je ne puis accomplir et d’échouer –qu’on me dise que c’est ici que s’arrête ma route. Pourtant, il semble que cette confrérie ne soit pas des plus compliquées à convaincre ; il suffit de montrer son engouement pour le travail quelle que soit la situation. Cette nuit, je n’ai pas le droit de dormir. Demain, il faudra que je remplisse des papiers après avoir accumulé une nuit de sommeil. J’ai mon mug constamment plein. Nous sommes surveillées –nos activités ne doivent avoir aucun rapport avec l’épreuve de demain. Je pense que je devrais m’en sortir, j’ai toujours préféré la paperasse au repos. Dis à papa que tout va bien. Dis lui aussi que je l’aime. Dis lui que j’ai besoin qu’il m’envoie un chapelet neuf ; le mien commence à se faire vieux et j’ai peur qu’il me craque entre les doigts. Il a une valeur sentimentale qui m’empêchera de le jeter mais j’aime avoir un chapelet en état pour la prière du soir.
Je t’aime, Lollie.

« Je dois juste aller poser ça dans la boîte aux lettres. Je ne pourrai pas le faire demain si je veux finir en temps voulu. » chuchota t-elle. Les premiers mots prononcés, la première question posée. On acquiesça, le regard étonné. La muette avait brisé son silence cette nuit là. La muette avait posé cette question sans trembler, avec une assurance certaine : la muette savait quand se montrer confiante. Lorsque le devoir appelle, elle sait quoi demander, où demander. Elle était certainement bien faite pour cette confrérie –même si on trouvait cela bizarre de la voir se mettre à genoux chaque soir pour prier ; qui ne trouvait pas cela bizarre, de toute façon ? Les Zeta, s’ils voulaient qu’on les qualifiât intelligents, se devaient d’être ouverts d’esprit, n’est-ce pas ?

Elle foulait la nuit à grands pas, son enveloppe scellée tenue du bout de ses doigts s’accrochant à celle-ci comme à un trésor venu des profondeurs. Elle regardait autour d’elle, apeurée par la noirceur dans laquelle elle s’était engouffrée seule. Puis un éclair doré attira son attention. Un rire cristallin, des yeux brillants –Lexie. Elle était avec cette fille. Elle vit, fut si surprise qu’elle en laissa tomber son enveloppe. Puis elle se dépêcha de détourner le regard, de reprendre son chemin. Lexie aussi. Elle aussi était atteinte de la même gangrène du cœur. Elle inspira profondément. Elle lui en parlerait, un jour, sûrement. Il fallait qu’elle l’aide à comprendre comment elle comptait se débarrasser de cette peste –parce qu’elle partait gagnante face à l’atrocité qui tentait de les emporter hors des chemins, dans des sentiers bien trop éloignés, plus éloignés encore que ceux dont maman parlait. Le retour lui sembla si long qu’elle s’obligea à marcher plus vite, à agrandir ses foulées. Elle avait le cœur qui cognait, la tête lourde. Dans le dortoir, elle ne demanda pas son reste, se contenta de saisir son chapelet et réciter une prière de pardon. Pour sa cousine. Pour elle. Pour tous. Et on la regardait, interloqué mais on se taisait, fasciné par cette rigidité de l’esprit, par cette propension à tout considérer comme erreur face au seigneur –sans cesse remercier, demander pardon, saluer ceux-là qui de là-haut n’apportait pas vraiment de réponse à l’âme esseulée qu’était devenue Lollie.

PARTIE CINQ.
Elle était la tornade dans les couloirs de l’université. Celle qui l’avait bousculée, la fleurette, poussée sur le carreau, tombée à quatre pattes et ses feuilles envolées à cause des fenêtres ouvertes. Et les joues étaient devenues rouges. Et les larmes tentaient bien que mal de lutter –pour ne pas tomber à leur tour. « Ça va princesse ? » elle avait dit en tendant sa main vers Lollie. Ses grands yeux, elle les avait rencontrés, sa main elle l’avait saisie. Et autour d’elle, ses papiers continuaient de s’envoler pour disparaître un peu plus à chaque seconde qu’elle passait, submergée par les iris incendiaires de la mousquetaire. Elle était jolie, jolie, jolie. Mais Lollie n’était plus Lollie et son regard était resté planté un peu trop longtemps dans celui de la belle. Elle l’avait remarqué. Elle lui avait souri. Avait embrassé le dessus de sa main, fait une douce révérence et avait disparu.

Les aventures de Lexie. La dispute.
Soeur Shauna ou la débauche.

PARTIE SIX.
Et maintenant on fait quoi ?



si vous voulez des liens avec ma petite sainte peureuse fille de révérend qui prie tous les soirs dans son dortoir, soyez les bienvenus dans ma boîte à mp. stress


Dernière édition par Lollie Rivers le Lun 3 Aoû - 20:22, édité 25 fois
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 18:41

omg j'aime trop ton personnage :mdl: va falloir la décoincer la petite lollie in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 1152955153
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 18:44

j'vais m'amuser à la jouer j'pense in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 3954105058 venez venez essayer de briser la ceinture de chasteté en acier. muais..
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 18:50

pari tenu in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211
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Le Doyen


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TÊTE PENSANTE DE CHICAGO
Je suis à Chicago depuis le : 09/07/2015 et j'ai déjà rédigé : 1092 messages. J'ai : 55 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : le fabuleux doyen de cette université

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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 19:14

Et dire que les pauvres Zeta Psi s'efforcent de montrer aux autres étudiants qu'ils ne sont pas tous coincés et puritains... Enfin, j'imagine qu'il faut quand même confirmer les soupçons un jour ou l'autre. Je ne doute pas un seul instant de leur bonne volonté et je suis certain qu'ils sauront t'aider à t'ouvrir un peu plus. Je valide donc le choix des Zeta Psi !

Attention toutefois, tu ne peux pas être en quatrième année d'undergraduate à seulement 20 ans. Réfère toi à l'annexe sur les cursus pour en savoir plus.
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 19:18

merci et pardon, j'ai mal calculé les années. in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2425217757 caché
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Lux Ó Cearnaigh


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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 19:31

Bienvenue parmi nous ! C'est tout bon pour l'année now I love you Bon courage pour le reste huhu in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 19:35

merci chère soeur zeta in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 3954105058
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 23:39

Je ne conniassais pas du tout la belle in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2425217757
in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 260456032 BIENVENUE SUR YIU balloncoeur2 in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2425217757
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyDim 2 Aoû - 23:40

merci toi in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyLun 3 Aoû - 0:49

Bienvenue sur YIU ! Courage pour la suite de la fiche vu tout ce que tu comptes écrire pour ton histoire in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2425217757 Surtout en cas de besoin, n'hésites pas à contacter le staff !
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyLun 3 Aoû - 9:05

merci beaucoup! ça sera vite fait, je suis tellement inspirée que les mots sortent tous seuls in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2798827211
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyLun 3 Aoû - 9:13

ton perso' est vraiment original coeur2 j'ai hâte de lire ton histoire
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. EmptyLun 3 Aoû - 9:47

boarf merci c'est trop mignon. ** ricci est trop sexy sur cet avatar, ça incite au pêché. in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. 2727460621
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MessageSujet: Re: in nomine patris, et filii, et spiritus sancti.   in nomine patris, et filii, et spiritus sancti. Empty

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