T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs (scéna de Raylan)

La musique est trop forte, étourdissante, bruyante, peu salutaire. Tu fêtes un anniversaire aujourd'hui, peu salutaire d'ailleurs. tu y es... ça fait un an que c'est arrivé, que ton âme noircie par la violence des actes tente de survivre. T'es avec des copines, vous rigolez, vous buvez, vous vous amusez, tu t'amuses ? En apparence sans aucun doute, intérieurement tes vieux démons tentent de frapper à la porte de ton coeur pour le grignoter un peu plus. Puis soudainement, tu le vois au loin, ce fameux gars. cette histoire sans aboutissement, ce mec que tu as connu comment ? dans de même circonstance. Il est en compagnie d'une plantureuse brune, un peu trop superficielle à ton gout. Tu t'amuses. Tu fais quoi Lia ? Je vais m'amuser. Tu lances un clin d'oeil à ta meilleure amie, avant de la laisser sur les fauteuils super confortable. Tu t''approches de lui, avant de poser mon bras sur son épaule. Alors mon coeur, tu ne me présentes pas. La brune grimace, il est surpris mais tu connais cette lueur dans son regard. Il se rappelle de toi. Tu ne laisses rien paraitre et tu ne regardes qu'elle. Quoi ? Il ne t'a pas prévenu ? On va bien se faire un plan à trois. Tu te tournes vers lui. Bébé, tu devais déjà la prévenir quand même. Tu glisses ta main dans la sienne et tu attends une quelconque réaction de sa part. Cette fille est moins conne que tu l'aurais imaginé et elle commence à voir rouge. ça va enfin commencé, et tu te frottes les mains à cette pensée. Enfin du jeu, de l'amusement, enfin quelque chose de concret. Tu tentes de rester le plus neutre possible, alors qu'intérieurement tu jubiles. c'est nul, tu le sais mais tellement amusant. Elle va pour le claquer fortement, tu la vois venir et tu jettes ton verre en pleine figure. Là, tu n'as plus le choix. Suis-moi ! tu le tires avec toi, loin de tout cela avant de vous retrouver dans un endroit plus tranquille tu exploses de rire en l'observant.Tu tentes de te reprendre, et de reprendre un souffle normal. Admets que c'était drôle. Tu peux faire mieux ? Et dans ton regard tu exprimes réellement tout ce que tu ressens, tout ce dont tu as besoin, de divertissement. tu es un joueuse et tu l'as toujours été. Tu es prête, pour une raison inconnue à continuer cela, tu en as besoin et il semble être le mieux pour cette situation. L'espace de quelques minutes tu as oublié le mal qui te ronge et tu en es que plus heureuse. voilà ce que tu aimes, voilà ce que tu attends.

Dans cet endroit que tu connais que depuis peu, tu te ronges les ongles en attendant le styliste de la boite. Un messie, un homme aux talents fous, un tortionnaire. Ton patron, tu as fais des études, tu es douée, torturée, folle mais douée. Mais le soucis, c'est que tu es encore tout en bas de l'échelle alimentaire de la mode et qu'on ne t'écoute pas. Alors tu as envoyé un message à ton meilleur compère, pour lui proposer ton prochain défi "rendre la vie impossible à ton patron". Tu espères qu'il acceptera, parce que là c'est critique pour toi. Tu tentes tant bien que mal de devenir une adulte, mais tu es gamine, enfantine, joueuse, amusante, rieuse, folle, possessive et jalouse. Tu es ce bout de femme, tiré en quatre épingles à la tendance délurée et délirante. Mais t'y arrivera car les Skywalker y arrivent toujours.